| ![]() ![]() ![]() ![]()
arbre-fille n.m. littér. WW"fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «[...] et compagnon de l'angle du tombeau, tu me verras longtemps muette sous l'arbre-fille de mes veines...» Saint-John-Perse, in NRF, n° 124, janv., 57 - P.E.
bonnemère, bonne mère loc. nom. non conv. MÉTIER "sage-femme" - FEW (6/I, 472a ; Centre et Bourgogne), ø d ; absent TLF.
1794 - «En-outre, sa Mère était la sage femme, ou comme disent les Paysans, la bonnemère : On ignore à Paris, que la Bonnemère est aussi considérée dans nos Villages éloignés, où l'on conserve encore les anciennes moeurs, que les Vestales l'étaient à Rome : Tout le monde lui marque de la déférence ét du respect : On ne l'appelle pas madame, dumoins cela est rare ; mais aussi jamais on ne la designe par son nom, ni par celui de son Mari : c'est la Bonnemère, ét ce titre suffit pour lui attirer une tendre véneracion...» Restif de La Bretonne, Monsieur Nicolas, t. 1, part. 1, 89-90 (Paris) - R.R.
brin (un beau - de fille/femme...) loc. nom. m. non conv. SEXE ET ÂGE VALEUR - DHR, 1718 ; TLF, cit. Musset, 1840 ; GLLF, cit. Balzac ; FEW (1, 528b), ø d.
• un joli brin de fille/femme - DHR, ø d ; absent TLF.
1815 - «ROSSIGNOLETTE [...] Comme j' n'ai qu'ma vingtième année, /Et qu' je n' suis pas trop mal tournée, /J'entends un chacun dir' tout haut : / Oh! oh! oh! oh!/ L'joli brin d'femme que voilà!/ Ah! ah! ah! ah!» [Désaugiers, Gentil, Brazier], Je fais mes farces, 25 (Barba) - P.E.
chanter la mère godichon loc. verb. non conv. US. ALIM. "faire bombance" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1745 - Dial. entre un Grassin et un habitant de Charonne-les-Paris, 5 - Dagneaud, 120.
1842 - «Cette marquise [...] était tout bonnement mademoiselle Agathe-Florentine Gabirolle, première danseuse du théâtre de la Gaîté, chez qui l'oncle Cardot chantait la mère Godichon.» Balzac, Un Début dans la vie, I, 721 (Bruges, Pléiade, 1951)
couleur-mère n.f. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «Et de toutes couleurs il dit qu'il veut trouver La couleur-mère, telle que Dieu même l'a faite.» Claudel, L'Annonce faite à Marie, 1ère version, in Claudel, Théâtre, II, 67 (Pléiade, 1956) - A.Ré.
demi-jeune fille loc. nom. f. SEXE ET ÂGE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1887 - «[...] ces partis [...] sont des demi-jeunes filles, si l'on peut dire, des petites personnes ayant déjà eu dans leur vie un léger roman, ou même deux.» P. Loti, Madame Chrysanthème, 122 (Calmann-Lévy, 1948) - A.Ré.
dure-mère n.f. ANAT. - FEW, PR[67], BW5, ND2, TLF, 1314, Mondeville ; L, DG, Gc, Mondeville.
• dure meire - absent TLF.
13e - «[...] la toie que defend le cervel /est/ del test, que est apelé la dure meire [...] Si la dure mere est blescé [...]» Ms. de Cambridge 0.1.20 - R. L. rom., 133-4, 180.
dure-mère n.f. ANAT. - FEW, PR[67], BW5, ND2, TLF, 1314, Mondeville ; L, DG, Gc, Mondeville.
• dure mere - absent TLF.
13e - «[...] la toie que defend le cervel /est/ del test, que est apelé la dure meire [...] Si la dure mere est blescé [...]» Ms. de Cambridge 0.1.20 - R. L. rom., 133-4, 180.
déesse-mère n.f. MYTHOL. - R, TLF, PR[77], ø d.
1827 - «La femme était la mère, Ma en phrygien, Mater, Mutter, mot qui se rapproche du mot indien Maïa, déesse-mère ou nature, cette terre dont l'homme fut formé...» Eckstein, Le Catholique, n° 22, oct., 178 - P.E.
femme fille, femme-fille n.f. péjor. GALANT. PROSTIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1759 - In titre : S.-N.-H. Linguet, Les Femmes filles ou les Maris battus, parodie d'Hipermnestre (Paris, N.B. Duchesne) - J.Hé.
1815 - «Je dévoilerai la conduite de ces troupeaux de femmes-filles, ou filles-femmes, vivant en chambre ou en boutique, qu'une impudique ambition pousse à s'enorgueillir de débauches nobiliaires et qui n'ont même pas l'excuse de leur tempérament.» F.B. Boyer-Fonfrède, Interrogatoire prêté par F.B. Boyer-Fonfrède, 52, Arch. nat., BB 18 g 72 (Toulouse, Bellegarigue) - J.Hé.
femme fille, femme-fille n.f. péjor. GALANT. PROSTIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• fille-femme - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1815 - «Je dévoilerai la conduite de ces troupeaux de femmes-filles, ou filles-femmes, vivant en chambre ou en boutique, qu'une impudique ambition pousse à s'enorgueillir de débauches nobiliaires et qui n'ont même pas l'excuse de leur tempérament.» F.B. Boyer-Fonfrède, Interrogatoire prêté par F.B. Boyer-Fonfrède, 52, Arch. nat., BB 18 g 72 (Toulouse, Bellegarigue) - J.Hé.
fille de marbre loc. nom. f. GALANT. PROSTIT. - FEW (6/I, 365a), 1896, Delv. ; absent TLF.
1853 - In titre : Th. Barrière et L. Thiboust, Les Filles de marbre (Paris, Levy) - Klein, 94-TGLF
1858 - «Il n'y a plus de filles de joie ; il y a des filles de marbre et des filles de tristesse [...]» Michelet, L'Amour, 388 - Klein, 95 ; TGLF
1872 - «FILLE s.f. [...] Fille de marbre, Lorette, femme sans coeur, qui feint d'aimer, par intérêt ; mot créé par M. Barrière dans une pièce de ce titre.» Lar. GDU
1874 - «On a beaucoup parlé aujourd'hui, à la Cour d'assises, de filles de marbre, de ménages irréguliers, de demoiselles à succès galants, de femmes qui boivent des bocks et fument du Maryland [...]» P. d'Orcières, in L'Evénement, 28 janv - J.Hé.
1892 - Guérin, Dict. des Dict.
fille de plaisir loc. nom. f. PROSTIT. "prostituée" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1743 - «Je commençai par chercher une maison commode, comme le plus difficile, persuadé que j'aurois bientôt une de ces filles de plaisir, que je louerois pour autant de tems que l'appartement que je lui destinois.» Cl. Godard d'Aucour, Mém. turcs, 30 - FXT
1794 - «Je parcheminai Zemirette, (à laquelle mon vilain Mari avait donné exprès ce nom, la destinant à être fille-de-plaisir), & je parai Rouxette, comme vous voyez.» Restif de La Bretonne, Les Nuits de Paris, t. 8, nuit 9, 356-7 (Paris) - R.R.
fille mère, fille-mère n.f. FAMILLE SOCIOL. - DDL 15, 1848, H. Tampucci ; R, PR[77], 1870, Lar. ; FEW (6/I, 468b), 1874, Lar. ; Ls, cit. Gaz. des Trib., 1876 ; DG, ø d ; TLF, cit. Renard, 1905 ; Rs, GLLF, Lex.[75], ø d.
1797 - «Théâtre du Vaudeville. La pièce de Décence ou les Filles mères, parodie de Laurence, eut hier beaucoup de succès. [...] Les auteurs sont M.rs Barré, Radet et Desfontaines. Voici quelle est l'analyse de cette parodie. [...] Possédée (Médée) survient, et tire les cartes aux jeunes filles-mères. Voici ce qu'elle leur prédit [...]» Courrier des spectacles, numéro 95, 22 germinal an 5, 2 - P.E.
1801 - «Le ministre de l'intérieur a prévenu, par une circulaire, les préfets des départemens qu'à compter du 1er germinal il n'accorderoit plus d'indemnités aux filles-mères. Le motif généreux de cette aumône, ne suffisoit pas pour en couvrir les abus, et encore moins pour les prévenir.» Le Citoyen fr., numéro 497, 6 germinal an 9, 3b - P.E.
1814 - «[...] jamais on n'avait réuni plus exactement les personnages obligés. Une fille-mère, une enfant raisonneur, un paysan philosophe, un brigand vertueux, un geolier humain, un bourreau sentimental, un niais pathétique, un père aveugle, un tyran abominable, et par-dessus tout un époux cruel et barbare.» E.F. Bazot, Nouv. paris., I, 136 (Déterville) - P.E.
1830 - In titre : Louise Maignaud, La Fille-mère (Renduel) - P.E.
1830 - «Qui fabrique la fausse monnaie ? Quelles sont les filles-mères qui étouffent leurs enfants ? Quels sont les incendiaires qui brûlent les fermes ? Quels sont les compagnons qui dans la querelle de l'ivresse se frappent de mort ?» L. de Cormenin, Libelles politiques, I, 140 (Hauman) - P.E.
fille publique loc. nom. f. PROSTIT. "prostituée" - FEW (9, 507b), GLLF, 1771, Trév. ; L, DG, TLF, Lex.[79], GR[85], ø d.
1769 - «Je te disais, si je m'en rapelle bien, que nos moeurs pourraient devenir indécentes, et qu'elles sont très-corrompues : j'avançais que la manière dont les filles publiques et entretenues vivent dans la capitale et dans nos grandes villes, mêlées parmi nous, en était une cause prochaine. [...] PROJET DE REGLEMENT Pour les FILLES PUBLIQUES [...]» Restif de La Bretonne, Le Pornographe , part. 1, 3e let., 31-32 et 111 (Londres, chez Nourse ; Paris, chez Delalain) - R.R.
fille-fleur n.f. littér. SEXE ET ÂGE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1899 - «[...] les filles du Rhin aux fluides ébats, les Walkyries au corps de fer et les tant exquises Filles-f1eurs qui embaument l'Eden de perdition de Klingsor.» A. Corneau, in R. blanche, n° 151, 15 sept., 159 - P.E.
fille-liane n.f. SPECT. "contorsionniste" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1958 - «C'est la plus jolie des contorsionnistes ou, soit dit plus gentiment, des filles-lianes que nous connaissions.» Le Figaro, 7 févr., 12 - P.W.
fille-mec n.f. non conv. ÉROT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «[...] c'est pas moi qui irait engueuler, brimer des filles-mecs ! [...] la fille-mec je l'accepte [...]» V. Thérame, La Dame au bidule, 164-5 (Ed. des Femmes) - K.G.
1977 - «Je te prends, je te mange, je te jette. En trois temps, sur un air de valse, les couples se forment et se défont. La conquérante poursuit sa route vers une nouvelle proie, la victime glisse dans le ruisseau parmi les peaux de banane. Que les 'filles-mecs' ou que leurs donzelles l'emportent, la belle différence, elles se rejoindront un jour dans le sang et les larmes.» G. Rolin, in Le Monde, 3 déc., 21 - AFC
fille-mère n.f. SOCIOL. - R, ND4, PR[77], 1870, Lar. ; FEW (6/I, 468b), 1874, Lar. ; Ls, 1876 ; DG, GLLF, Lex.[75], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1848 - «Plusieurs départements, entre autres ceux de la Haute-Loire et de la Haute-Garonne, ont reconnu l'avantage de ces secours, et pourtant d'après les termes des délibérations, ils ne sont accordés qu'aux filles-mères.» H. Tampucci, Poésies anciennes et nouvelles, 309, Rapport au citoyen préfet de la Marne (Garnier) - P.E.
fille-singe n.f. SC.-FICTION - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1781 - «Ils trouvèrent que le Garson et la Fille-singes avaient déjà fait d'asses heureus progrès.» Restif de La Bretonne, La Découverte australe par un homme volant, II, 282 (Slatkine, 1979) - J.Hé.
grand-mère adj. MODE "pour caractériser un vêt." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1830 - «On me dit ici que c'est trop grand-mère, donnez-moi votre goût, j'ai pris la première robe, sous condition. Veuillez donc me répondre tout de suite afin que je la rende si elle n'est pas portable.» G. Sand, Corresp., I, 715 (Garnier) - P.E.
génie-mère n.m. INTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1836 - «Shakespeare est au nombre des cinq ou six écrivains qui ont suffi aux besoins et à l'aliment de la pensée ; ces génies-mères semblent avoir enfanté et allaité tous les autres.» Chateaubriand, in R. des deux mondes, 1er janv., 21 - P.E.
individu-mère n.m. BIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1895 - «Quelques Flagellaires se reproduisent par gemmiparité. Le protoplasme d'une partie de leur corps produit de petits bourgeons, qui se séparent ensuite de l'individu-mère, et deviennent chacun un individu complet.» Roule, Suis, Jammes, Cours de zoologie gén. et médicale, 103 (Privat) - P.E.
mal de mère n.m. MÉD. "affection de matrice" - FEW (6/I, 476a), 1671, Pomey ; L, Mme de Sév. ; absent TLF.
1660 - «Je scais guérir l'épilepsie, La colique, la cacquectie, [...] Le mal de coeur, le mal de mère [...]» Montfleury, Le Mariage de rien, 14, in Théâtre de Mrs. de Montfleury, père et fils (Paris, 1739) - G.L.
maladie-mère n.f. MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1849 - «[...] nous commencerons par l'histoire générale de ces maladies-mères, et puis toutes les fois qu'il en devra être question en parcourant les différentes régions, nous renverrons à l'exposé préliminaire de leurs principes fondamentaux [...]» Bossu, Anthropologie, II, 5 (Baillière) - P.E.
mère n.f. PROSTIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1785 - «Sa maquerelle ordinaire, venant de se retirer, l'avait recommandé avant aux soins de notre chère mère, et ce fut avec moi qu'il débuta chez elle.» Sade, Les 120 journées de Sodome, part. 1, t. 1, 191 (Coll. 10/18, 1975) - R.R.
mère n.f. OENOL. "lie du vin" - FEW (6/I, 474b), 1260-1625 ; DHR, 1260 ; G, E. Boileau ; absent TLF.
Au 18e : 1767 - «Il faut au moins, tout l'hiver, conserver dans le vin fait, la lie que l'on appelle mere, que ce vin a précipitée durant & après sa fermentation [...]» Abbé Rozier, Mém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 63 (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770) - M.C.
mère (bonne - !) loc. interj. rég. EXCLAM. - FEW (6/I, 470a), 1931 ; TLF, cit. Pagnol, 1932 ; R, cit. Pagnol ; TLF, PR[77], ø d.
1832 - «M. DUMEURIER. [...] vous êtes des femmes vous autres, vous ne voyez pas où vont les extravagances. Mlle AUZET. Bonne mère ! des extravagances, le drapeau blanc ! ah ! mon beau-frère, vous avez bien changé depuis que vous fréquentez M. Anglès.» J. Méry, L'Assassinat, 119 (Canel et Guyot) - P.E.
mère (la - en est morte) loc. phrast. non conv. MESURE "fig. : il n'y en a plus" - FEW (6/I, 468b), 1640, Oudin ; L, ø d ; absent TLF.
Add.DDL :
*1614 - «[...] faut [...] voir si on ne preste plus d'argent derriere les portes comme les peres du siecle d'Or, gens aussi loyaux que leurs gibecieres. Il n'y en a plus, la mere en est morte, les amys ne mettent plus d'argent soubs le cheuet de leurs amys, feignant l'accommoder.» La Consolation des mal-contens, par maistre Guillaume, 4 (s.l.) - P.E.
mère (la - en est morte) loc. phrast. non conv. MESURE "fig. : il n'y en a plus" - DDL 19, 1614 ; FEW (6/I, 468b), BEI, 1640, Oudin ; L, ø d ; absent TLF.
1565 - «Mais où m'en pescherez-vous un de ces bons espris et tant homme de bien qui desire plustost la mort que son profit ? Il y a long tems que la mere en est morte !» J. Tahureau, Les Dialogues, 97 (Droz) - P.E.
mère (la/ma petite -) loc. nom. f. non conv. APPELL. - ma - TLF, 1756 [d'apr. DDL 18] ; FEW (6, 469a), 1874, Lar. ; PR[67], ø d.
*1840 - «Qu'est-ce qu'elle a donc, la petite mère ?» Bayard et Dumanoir, Les Guêpes, ix, in Répertoire dram., IV (Henriot-Beck) - T.W.
*1842-43 - «Est-ce que vous n'avez que ça /d'argent/, la petite mère ?» E. Sue, Les Mystères de Paris, IV, 51 (Gosselin) - IGLF
mère (la/ma petite -) loc. nom. f. non conv. APPELL. - DDL 4, 1840 ; FEW (6/I, 469a), GLLF, Lex.[75], 1874, Lar. ; R, PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1756 - «LEANDRE. Tout cela est fort bien inventé, et avec beaucoup d'esprit certainement, ma petite mere .» Théâtre des boulevards, Léandre grosse, III, 188 (A Mahon) - P.E.
*1765 - «FANCHETTE. Oh ! je m'en vais moi, car il ne finira pas. SEP l'arrêtant. Restez, restez donc la p'tite mere, que je ne vous chasse pas ; quel diable ...» Le Tonnelier, 37 (Duchesne) - P.E.
*1814 - «JAVOTTE [à la Muse]. Oh ! de ce côté-là, vous avez bien raison, ma petite mère.» Désaugiers et Brazier, Le Boulevard Saint-Martin, 5 (Barba) - P.E.
*1819 - «LA MERE FRANCOIS. Que voulez-vous ? LE TROMPETTE. Je vas vous le dire en quatre mots, ma petite mère [...]» E. Gosse, Proverbes dramatiques, I, 170 (Ladvocat) - P.E.
*1822 - «FRANCOIS. Eh ben ! est-c' que ça n' va pas mieux, la p'tite mère ? CLAUDINE, regardant Lorrain. Oh ! si fait, si fait ... oh ! ça va mieux maintenant.» Francis, Simonin, Dartois, Les Cris de Paris, 22 (Huet) - P.E.
*1822 - «GODARD, à Jeanneton. Dites donc, la petite mère, vous ne m'aviez pas dit que vous étiez de Caudebec. JEANNETON. J'en suis tout d'même.» Frédéric et Belle, Le Bureau des nourrices, 19 (Quoy) - P.E.
*1825 - «LA BOURGEOISE. Cocher, voulez-vous marcher ? GALOCHE, indifféramment. Combien donnez-vous, la p'tite mère ?» Dumersan, Gabriel, Brazier, Les Cochers, 26 (Barba) - P.E.
*1832 - «FRANCOIS [...] Tiens, c'est vous, mam'zelle Désirée ? Vous cherchez votre homme, la petite mère ?» Rougemont, Courcy, Dupeuty, Le Courrier de la malle, 3 (Barba) - P.E.
mère (ma petite -) loc. nom. f. non conv. APPELL. - GR[85], 1736 [sic] ; DDL 18, 1756 [repris in TLF] ; FEW (6/I, 469a), GLLF, 1874, Lar.
v. 1742 - «Ah, méchante que vous êtes ! Que de malice dans votre peste de lettre ! Oui, ma petite mère, et quand je commencerai et quand je finirai quelqu'épître amoureuse, je penserai à vous.» Diderot, Corresp., I, 32 (Ed. de Minuit) - P.E.
mère (petite -) loc. nom. f. non conv. PROSTIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1841 - «Une dame de maison de tolérance s'appelle [...] petite mère [...]» Lucas, Des Dangers de la prostitution, 31 (Lucas) - IGLF
mère (petite -) loc. nom. f. non conv. PROSTIT. - DDL 4, 1841, Lucas ; absent TLF.1736, dans GR[85] (ma -), est erroné
• petite mérote, petite mérotte - ø t. lex. réf. ; absent TLF."femme petite et replète" : FEW (6/I, 469a), ø d.
1809 - «Comme un homme devait être heureux de posséder un bijou de cette espèce ! Les beaux jours qu'il a dû passer avec cette petite mérotte ! Et les nuits, donc !» Les Méditations d'un hussard, xxij (Delacour et Levallois) - P.E.
1833 - «FALAMPIN [...] Bonjour, les jeunesses, les petites mérottes... Dieu de Dieu ! sont-elles gentilles !» Vanderburch, Leuven, De Forges, Les Baigneuses, 7 (Barba) - P.E.
1839 - «MADAME JABULOT, entrant. - Eh bien ! qu'est-ce qu'il y a donc, Christophe ? Jabulot est furieux. CHRISTOPHE. - Il y a, petite mérote de soeur, qu'il est à faire le sérieux avec ses élections qui seraient assommantes, ma parole d'honneur, si on ne tâchait de les égayer un peu.» E. Sue, Le Législateur, in E. Sue, Comédies sociales, 166 (Paulin) - P.E.
mère (à sa -) loc. adj. T. AFFECTION "marque de tendresse hypocoristique" à sa mémère : TLF, cit. Cendrars, 1949 ; DEL, ø d.
1602 - «A huict heures, il arriva une vieille femme de Paris comme une revendeuse, elle pleura en le voyant, l'appelle "Mon fils", la petite courte a sa mere et puis s'est prinse a danser devant luy.» J. Héroard, Journ., 1, 402 (Fayard) - P.R.
mère (être/faire la -) loc. verb. rég. Afrique Nord RELAT. "être le chef d'une bande" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1895 - «Allez ! Qui c'est la mère ? Tous y disent : toi. Bon. Marchons, rue Bablouette place de l'arsenal [...]» Musette, Cagayous, pochades algériennes, 132 (Alger, Impr. Mallebay) - P.E.
1898 - «Moi, je fais la mère, pourquoi je me connais toutes les magatailles d'Alger et, marche la route !» Musette, Cagayous antijuif, 158 (Alger, Impr. Mallebay) - P.E.
mère célibataire loc. nom. f. DR. FAMILLE - TLF, cit. 1960.
• mère-célibataire - absent TLF.
1961 - «Les mères-célibataires seront appelées 'madame'. A la suite d'un voeu du Conseil général de la Seine du 21 décembre 1960, demandant que le titre de 'madame' soit donné aux mères célibataires dans tous les services administratifs [...]» Le Monde, 21 juin - P.Gil.
mère d'occase loc. nom. f. abrév. de mère d'occasionarg. ARG. PROSTIT. "entremetteuse" - FEW (6/I, 469a), 1881, Rigaud ; TLF, 1878, Rigaud (même texte) ; absent GR[92].
Compl.E (1878, Rigaud)
1878 - «Pseuso-mère d'actrice. Mère de fille galante qui fait la cuisine, cire les bottes et débat les prix.» Rigaud, Dict. du jargon parisien , (s.v. mère) - K.G.
mère de mon Dieu ! loc. interj. non conv. EXCLAM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1790 - «Madame Saumon. [...] Ils avont aboli la féodalité. Manon l'écailleuse. Mere de mon Dieu ! queu mot c'est-il encore ça ?» Le Goûter de la Courtille, 7 (s.l.n.d.) - P.E.
mère de vinaigre loc. nom. f. CUIS. - FEW (6/I, 474b), 1867, Littré ; TLF, 1868, Littré mère du vinaigre, in DHR (1867, Littré) et GLLF (1868, Littré), est erroné ; cf. Littré (mère de vinaigre)
1767 - «[...] mais si ce vin s'aigrissoit trop lentement, on pourroit jeter par la bonde une livre de tartre de vin en poudre fine, & agiter quelquefois le tonneau, ou verser ce vin dans un tonneau duquel on auroit soutiré récemment du vin aigre, & qui seroit encore chargé de sa lie, appellée vulgairement mere de vinaigre.» M. de Vanne, Mém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 177 (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770) - M.C.
mère gigogne loc. nom. f. arg. MAR. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1918 - «Mais il n'existe point jusqu'ici d'appareil aérien autonome et susceptible de tenir croisière en haute mer sans le concours d'un bâtiment de surface du genre de ceux que les marins nomment familièrement "mères gigognes". Le navire volant, aboutissement inévitable de l'hydravion, est entrevu, mais point encore réalisé. Et d'autre part, il n'est pas facile d'admettre que les Allemands puissent attacher une mère gigogne d'hydravions à un groupe de sous-marins, sans attirer rapidement l'attention [...]» Degouy, in R. des deux mondes, 1er avr., 660 - M.C.
mère phallique loc. nom. f. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF ; in Laplanche [1967].
1926 - «La mère phallique est un phantasme devant permettre à l'enfant de fuir tous les conflits de jalousie auxquels l'expose la situation véritable. L'enfant fuyant le sevrage, partant le partage, veut cette mère-père, cet être phallique, entièrement pour lui.» R. Laforgue, A propos du surmoi, Communication, 30 nov., in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 79 sqq. (1927) - M.C.
mère-aliment n.f. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Refusant le sevrage psychique et ultérieurement toutes les privations affectives extérieures qui le rappellent, l'individu ne renonce à la mère-aliment qu'à la condition de trouver une compensation dans la jouissance imaginative intérieure [...]» P. Courbon et J. Magnand, c.r. : Hesnard et Laforgue, in Annales médico-psychol., II, 277 - M.C.
mère-beauté n.f. ÊTRE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1676 - «[...] vous pourrez peut-être m'appeler encore bellissima madre, et je ne renoncerai pas à la qualité de mère-beauté, dont M. de Coulanges m'a honorée.» Mme de Sévigné, Corresp., II, 303 (Pléiade, 1974) - A.Ré.
mère-nourrice n.f. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Non seulement le jeune être doit souffrir pour avoir ses dents, mais il en résultera pour lui des efforts considérables : renoncer à la mère-nourrice, apprendre à marcher, à parler, à être propre.» R. Allendy, Eléments affectifs en rapport avec la dentition, 10 janv., in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 83 (1927) - M.C.
mère-nourriture n.f. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «L'enfant nerveux doué d'un complexe d'OEdipe prononcé éprouve une grande difficulté à renoncer à sa première velléité instinctive ; et cette difficulté sera d'autant plus insurmontable qu'à un stade antérieur le renoncement à la mère-nourriture (dans le sens de Laforgue), c'est-à-dire le sevrage, lui aura été pénible.» Ch. Odier, Contribution à l'étude du surmoi et du phénomène moral, Rapport, Genève, 1er août, in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 29 (1927) - M.C.
mère-objet n.f. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Ce malade d'autre part refoula sa masculinité : donc beaucoup plus que le principe de réalité n'exigeait de lui. Cette expulsion inconsciente et excessive de ses tendances normales répond donc à un processus 'hypermoral' en vertu duquel l'introjection masochiste de la mère-objet fut accompagnée d'une introjection de la mère-prohibitrice, dont l'interdiction de la sexualité avait émané. En d'autres termes, ce processus aurait introduit en son âme le germe pervers et le germe moral à la fois.» Ch. Odier, Contribution à l'étude du surmoi et du phénomène moral, Rapport, Genève, 1er août, in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 59 (1927) - M.C.
mère-patrie n.f. POLIT. - GLLF, 1798, Acad. ; FEW (6/I, 469a), 1812, Mozin ; L, DG, R, Lex.[75], PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1774 - «[...] les colonies qui peuvent se passer de la métropole doivent en être menagées ; elles aspirent à l'indépendance ; il ne leur faut qu'un prétexte pour s'en saisir ; elles ne veulent pas rompre les premieres les liens qui les attachent à la mere patrie ; c'est une raison pour elle de ne pas appesantir ces liens, et de faire attention que chaque jour ils se desserrent [...] la réunion des colonies avec leur mere patrie [...]» Gazette des Deux-Ponts , numéro 14, 17 févr., 110 et numéro 66, 18 août, 526 - P.E.
*1778 - «Une vaine et fausse idée de suprématie mit l'orgueil de la Mère-Patrie en opposition avec ses intérêts [...]» Le Babillard, 25 mars, in Proschwitz, Introd. à l'étude du vocabulaire de Beaumarchais, 303 (s.v. suprématie) (Almqvist et Wiksell) - P.E.
*1779 - «Tout le monde connoît l'époque où cet événement éclata ; les démarches multipliées et infructueuses des Américains pour rentrer dans le sein de la mère-patrie ; la manière dont l'Angleterre les repoussa ; enfin l'acte d'indépendance qui en fut et qui dut en être le résultat.» Exposé des motifs de la conduite relativement à l'Angleterre, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XXVI, 120 - P.E.
mère-prohibitrice n.f. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Ce malade d'autre part refoula sa masculinité : donc beaucoup plus que le principe de réalité n'exigeait de lui. Cette expulsion inconsciente et excessive de ses tendances normales répond donc à un processus 'hypermoral' en vertu duquel l'introjection masochiste de la mère-objet fut accompagnée d'une introjection de la mère-prohibitrice, dont l'interdiction de la sexualité avait émané. En d'autres termes, ce processus aurait introduit en son âme le germe pervers et le germe moral à la fois.» Ch. Odier, Contribution à l'étude du surmoi et du phénomène moral, Rapport, Genève, 1er août, in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 59 (1927) - M.C.
mère-père n.f. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «La mère phallique est un phantasme devant permettre à l'enfant de fuir tous les conflits de jalousie auxquels l'expose la situation véritable. L'enfant fuyant le sevrage, partant le partage, veut cette mère-père, cet être phallique, entièrement pour lui.» R. Laforgue, A propos du surmoi, Communication, 30 nov., in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 79 sqq. (1927) - M.C.
pièce-mère n.f. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1929 - «[...] loin de condamner MM. Zweig et Romains d'avoir déformé et modernisé la pièce-mère /Volpone/ de Ben-Johnson /slc/, je les en louerai.» B. Crémieux, in NRF, n° 184, janv., 128 - P.E.
proposition-mère n.f. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1831 - «M. Royer-Collard a peu d'idées, peu de vivacité d'aperçus, peu d'étendue dans l'esprit. Il choisit quelques propositions-mères, puis il les creuse, il les tourne et retourne, et il les féconde avec virilité.» L. de Cormenin, Libelles politiques, I, 296-7 (Hauman) - P.E.
reine mère loc. nom. f. TITRE - TLF (Royne mère), 1559, Du Bellay [d'apr. DDL 20] ; FEW (10, 211a), 1680, Rich. ; L, DG, PR[67], ø d.
• reine-mère
*1657 - «[...] on l'envoya à Brusselles pour caballer avec la Reyne-mere et l'Infante [...]» Tallemant des Réaux, Historiettes, II, 8 et passim (Gallimard) - B.G.
reine mère n.f. TITRE "mère du roi" - TLF (Royne mère), 1559, Du Bellay.
Add.DDL 4 (1657, Tallemant des Réaux)
*1672 - «Il nous lut l'autre jour une comédie chez M. de La Rochefoucauld, qui fait souvenir de la Reine mère.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 15 janv., I, 456 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
reine mère loc. nom. f. TITRE - DDL 4, PR[77], 1657, Tallemant des Réaux ; FEW (10, 211a), GLLF, 1680, Rich. ; L, DG, R, Lex.[75], TLF, ø d.
• roine mere - FEW (6/I, 468b), 1570, Est.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1559 - «Quant à la Royne régnante, l'épistre en fait assez mention et me semble que celuy de la Royne mère suffira pour toutes deux.» Du Bellay, Divers jeux rustiques, let., 260 (Sansot) - P.E.
*1561 - «A la Royne mere.» Le Pasquil de la cour, Aij verso (s.l.) - P.E.
*1565 - «Et à l'instant que le Roy [Henri II] eut rendu l'esprit, feirent monter le ieune Roy dans un Coche, et alla ledict Duc de Nemours querir la Roine mere [...]» [P. de la Place], Commentaires de l'estat de la religion et république, 39 recto (s.l.) - P.E.
*1616 - «[...] le Roi de Navarre et la Roine-mere [...] La Roine-mere avoit un peu auparavant envoié Loisel en Allemagne [...]» D'Aubigné, Hist. universelle , I, 142 et I, 181 (Moussat) - P.E.
semble-mère n.f. T. AFFECTION - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Bien chère madame, comme promis, voici le compte rendu d'hier [...] Merci encore, chère semble-mère, pour les approches de 62... aujourd'hui justifiées. Je vous embrasse.» A. Sarrazin, Let. de la vie littéraire, 2 mai, 58 (Pauvert, Livre de poche, 1974) - K.G.
tenir qqch. de son père/sa mère loc. verb. CARACT. - DHR, 1636 (?) ; FEW (13/I, 218b), GLLF, 1671, Mol.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
v. 1490 - «A ce point leur respondit le duc Philippes que [...] si ledict conte [son fils, comte de Charolais] estoit suspessonneux, il ne le tenoit point de luy, car il ne le fut oncques, mais le tenoit de sa mère, qui avoit esté la plus suspessonneuse dame qu'il eust jamais congneue [...]» Commynes, Mém., I, 5 (Champion) - P.E.
unique (fille -) loc. nom. f. FAMILLE - GR[85], cit. Balzac.
av. 1530 - «De l'an cinq cens dix-neuf apres Pasques, au moys de may. 1. Prumierement feuz marié à Marie Regnart, fille unicque de maistre Raoul Regnart, en son vivant procureur ou Chastellet de Paris, et de Denise Basanier [...]» Livre de raison de Me Nicolas Versoris, in Mém. de la société de l'hist. de Paris et de l'Ile-de-France, XII, 103 (Champion) - P.E.
ventre (c'est le - de ma mère, je n'y retourne plus) loc. prov. non conv. ACTION PROVERBE - FEW (13/II, 63b), 16e ; L, DELF, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1614 - «Mais c'est le ventre de ma mere, ie ny retourne plus.» La Resjouissance des harangeres et poissonnières des Halles, 10 (s.l.) - P.E.
*1640 - «c'est le Ventre de ma mere, ie n'y retourne plus .i. ie ne feray plus vn tel affaire. vulg.» Oudin, Curiositez fr., 566 (Slatkine) - P.E.
écriture-mère n.f. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1958 - «[...] ainsi j'ai pu aider à la délivrance de l'Ecriture-Mère, dont l'encrier des scribes avait bouché l'issue ; ainsi je suis devenu ouvrier de l'Ex-crypture, ainsi j'ai été voué à l'exercice sacré de la révérence du ventre.» E. Gilliard, Hymne terrestre, 16 (Seghers) - P.E.
émancipée (fille -) loc. nom. f. péjor. CARACT. - TLF, cit. Zola, 1878.
1793 - «J'ai fort bien observé que ces Sociétés ne sont point composées de mères de famille, de filles de famille, de soeurs occupées de leurs frères ou soeurs en bas âge, mais d'espèces d'aventurières, de chevalières errantes, de filles émancipées, de grenadiers femelles.» Fabre d'Eglantine, Oeuvres politiques, 29 oct., 217 (Fasquelle, 1914) - LTP
|