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demi-fiacre n.m. TRANSP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1837 - «Le mouvement de Paris étourdit si fort le bon prêtre qu'il n'osait sortir de sa chambre ; il nommait les cabriolets des demi-fiacres, et s'étonnait de tout.» Balzac, César Birotteau, XIV, 25 (Conard) - J.H.-P.W.
fiacre (écrire comme un -) loc. verb. non conv. EXPRESS. "fig. : très mal" - TLF, cit. France, 1888 ; GLLF, cit. France.
v. 1747 - «[...] qu'est-ce qu'on peut me reprocher ? Que j'écris comme un Fiacre. Il y en a bien d'autres qui écrivent de même ; & si pourtant, ils ne l'ont jamais été ?» [Caylus], Hist. de Guilleaume, II, 100 (s.l.n.d.) - P.E.
1766 - «On ne manquerait pas de lui appliquer le proverbe : il écrit comme un fiacre, s'il s'avisait de faire des livres pendant l'exercice de cette nouvelle dignité.» Grimm, etc., Corresp. littéraire, philosophique et critique, VII, 81 (Garnier) - P.E.
1767 - «Il écrit d'ailleurs comme un fiacre.» Grimm, etc., Corresp. littéraire, philosophique et critique, 243 - P.E.
1776 - «J'écris comme un fiacre : j'ai de mauvaises plumes, je cours la poste.» Mme Roland, Let., nouv. série, I, 465 (Impr. nat.) - P.E.
fiacre automobile loc. nom. m. TRANSP. "taxi" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1907 - «taxauto [...] Fiacre automobile muni d'un taximètre.» Lar. mensuel, mars, I, 16c - M.C.E.
herbe de Saint-Fiacre loc. nom. f. rég. BOT. - FEW (3, 488b), GR[85], ø d ; absent TLF.
1775 - «HERBE DE SAINT FIACRE. C'est l'herbe aux verrues.» Valmont de Bomare, Dict. raisonné univ. d'hist. nat.aussi dans : Nouv. dict. d'hist. nat., 1817 ; Complément Acad., 1842 ; La Châtre, 1854, etc. - TGLF
1899 - «J'aurais voulu savoir aussi le nom de cette grande quantité de plantes qui foisonnent chez nous ; je dis : leur nom français, car de nom patois, la plupart n'en ont pas, à ma grande surprise. Mais si je ne savais pas le nom de toutes, je les connaissais, au moins beaucoup, par leur forme, le moment de leur floraison, et puis par leurs qualités utiles ou nuisibles, comme, par exemple : l'herbe aux blessures ou plantain ; l'herbe aux chats, qui les met en folie ; l'herbe aux cors ; l'herbe du diable, pour les conjurations ; l'herbe aux engelures ; l'herbe à éternuer ; l'herbe à guérir les fièvres ; l'herbe aux fous ; l'herbe qui guérit la gale ; l'herbe aux gueux, ou clématite ; l'herbe aux ivrognes : ivraie en français ou virajo en patois ; l'herbe aux ladres ; l'herbe aux loups, qui est un poison ; l'herbe à soigner les humeurs froides ; l'herbe des sorciers, qui est la mandragore ; l'herbe à lait, pour les mères nourrices qui en manquent ; l'herbe de saint Fiacre, ou bouillon blanc ; l'herbe à tuer les poux ; l'herbe à chasser les puces ; l'herbe pour les panaris ; l'herbe de saint Roch, qu'on attache au joug, le jour de la bénédiction des bestiaux ; l'herbe à la teigne, ou bardane ; l'herbe aux verrues ; enfin, pour en finir, les cinq herbes de la Saint-Jean, dont on fait ces croix clouées aux portes des étables ; herbes qu'il ne faut pas oublier lorsqu'on veut réussir en quelque chose de conséquence.» Le Roy, Jacquou le Croquant, 361-2 (Livre de poche) - J.H.
herbe de Saint-Fiacre loc. nom. f. rég. BOT. - FEW (3, 488b), GR[85], ø d ; absent TLF.
• herbe Saint-Fiacre - L, ø d ; absent TLF.
1819 - «Herbe [...] - Saint-Fiacre. voy. Molène, bouillon blanc.» Boiste, Dict. - TGLF
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