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feston n.m. ARCHIT. - GLLF, 1674, Boileau ; DG, Boileau ; FEW (3, 484a), 1690, Fur. ; PR[72], TLF, ø d.
1550 - «/Description de la colonne de Trajan / La place ou pend le feston, est hault deux palmes & dix minutes.» S. Serlio, Des Antiquités. Le troisiesme livre translaté d'ital. en franchois, 28 v° (Anvers) - Cah. Lex., 19, 94.
feston n.m. SKI - RSp., 1961 ; GLLF, 1970 en feston : TLF, cit. Frendo, 1946 ; GR[85], ø d
1925 - «La descente festonnée sur une pente prise par le travers est entrevue par Zarn et Barblan à propos du Demi-Christiania. Elle consiste en un double virage : 1° virage vers l'amont, jusqu'à l'horizontale, pour rompre la vitesse ; 2° lui succédant sans transition, virage vers l'aval, pour reprendre la direction initiale. La trace laissée sur la pente par une succession de ces doubles virages est une série de festons. Ce procédé peut également s'employer sur une descente directe. Les virages d'enrayage seront des Telemarks, des Christianias ou des virages Sautés, suivant l'état de la neige. Les virages vers l'aval seront des combinaisons variables suivant chaque cas. Le cas particulier auquel M. Lunn fait allusion est celui où les deux virages sont des virages sautés [...] Il n'y a plus là de véritables festons, mais une ligne droite interrompue par les arrêts sautés (quersprünge).» R. alpine, vol. 26, n° 2, 59 - C.T.
1930 - «Seul un skieur confirmé dans toutes les variétés de virage, courts et serrés, longs et traînés, descentes en S et descentes en festons, pourra descendre ce parcours dans un style impeccable.» A. de Gennes, trad. : A. Lunn, Le Ski alpin, 199 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1958 - «Un paragraphe est consacré à l'évolution de la méthode française [de ski] et pour ne pas être en reste avec la grande actualité, les derniers nés des mouvements de la technique sont examinés : le 'feston', le 'chassé pivoté', le 'vissage angulation', et la 'godille moderne'.» La Montagne et alpinisme, n° 16, févr., 190 - C.T.
feston (faire du -) loc. verb. non conv. DÉPLAC. "marcher en zigzag" - L (- des festons), GR[85], ø d ; absent TLF. feston, n.m. : L, ø d ; FEW (3, 484a ; au pl.), 1872, Lar. ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1837 - «La fille Coupot. - [...] Mais en voyant arriver mon oncle, vous avez pris votre course en faisant un peu de feston ; mais assez vite pour n'être arrêtée que dans la grande salle des Bas-Perdus, ici tout près.» Le Cabinet de lecture, n° 254, 30 sept., 14a - P.E.
1865 - «Faire du feston, - c'est, en style bachique, vaciller sur ses jambes et dessiner avec icelles de bizarres arabesques sur le pavé des rues.» Monselet, Les Femmes qui font des scènes, 195 (M. Lévy) - P.E.
feston (pincer un -) loc. verb. non conv. DÉPLAC. "marcher en zigzag" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. feston, n.m. : L, ø d ; FEW (3, 484a ; au pl.), 1872, Lar. ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1859 - «Après ça, nous nous cavalons, moi et Todore, du côté du Temple, en pinçant un feston un peu fiscal 3 [...] [Note 3] En marchant de travers.» Monselet, Le Musée secret de Paris, 81 (M. Lévy) - P.E.
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