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chasse-lièvre n.m. CHASSE ET VÉN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
av. 1848 - «Ce descendant [un comte de Sabran] [...] grand comme un Suisse, se fit tuer par un petit chasse-lièvre du Morbihan, de la hauteur d'un Lapon.» Chateaubriand, Mém. d'Outre-tombe, I, 154 (Pléiade, 1951) - A.Ré.
fesse-maille n.m. non conv. ARGENT CARACT. "avare" - L, GLLF, GR[85], 1865 ; FEW (3, 425a ; rare), 1907, Lar. T. ; absent TLF.
1859 - Mozin, Dict., Suppl. (Stuttgart et Augsbourg) - M.B.
fesse-manant n.m. péjor. INJURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
v. 1760 - «Jean Bête [...] : z'un gentilhomme recevoir un affront par un gredin ! z'un fesse-manant comme Gilles ?» Beaumarchais, Jean Bête à la foire, 601 (Pléiade) - J.S.
fesse-marmots n.m. non conv. ENSEIGN. "instituteur" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1937 - «Ecoutez donc, madame la conseillère, vous feriez mieux de ne pas prendre la défense de ce fesse-marmots.» N. Leskov, Gens d'Eglise, trad. H. Mongault, 134 (Gallimard) - J.S.
fouetteur de lièvre loc. nom. m. non conv. CARACT. "vaurien" - absent TLF.
Corr.GLLF (av. 1848, Chateaub.)
av. 1841 - «[...] les chevaliers de Chateaubriand avaient été des fouetteurs de lièvre [...]» Chateaubriand, Mém. d'Outre-Tombe, I, 34 - J.G.
huile de lièvre (baptiser avec de l'-) loc. verb. rég. Bretagne "/expression utilisée à propos des innocents/" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1944 - «Le lendemain, un fils Le Berre apportait deux homards à la cure et, après avoir bien hésité, bien mouillé sa langue et bien regardé le plancher, il exposa son histoire : la mère battait la campagne. Malgré tout le respect qu'il lui devait, il ne pouvait pas ne pas savoir qu'on l'avait baptisée avec de l'huile de lièvre (1) [...] [Note 1] Se dit des innocents [...].» H. Queffélec, Un Recteur de l'île de Sein, 205 (Rombaldi, 1970) - J.C.
jean-fesse n.m. non conv. INJURE "surnom injurieux, imbécile" - FEW (5, 46b), GLLF, GR[85] (n.f.), DFNC, 1723 ; TLF (jean-feses ; cit.), DArg., 1831, Kock.
• Jean-fesse parent de Jean-cu - ø t. lex. réf. ; absent TLF. Jean-cul parent de Jean-fesse : DDL 19, 1640, Oudin ; s.v. jean cul
1609 - «Luy baille plus de soubriquetz / Qu'on ne feroit à un laquetz, / Ou un meneur de chiens en lesse. / Tantost l'appellera Jean-fesse, / Et prochain parent Jean-cu [...]» La Petite bourgeoise, in Sigogne, Oeuvres satyriques, 258 (Bibl. des curieux)var. de l'éd. de 1610 : "Et proche parent de Jean-cu" - P.E.
lièvre adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «[...] le vert roseau [...] le vert palmier [...] les deux beaux rouges, cramoisi et grenadier [...] le violet évêque, et deux nuances délicieuses, de demi-teinte, volubilis et centaurée [...] le bleu de Sèvres, le gris platine, le vert cosaque (presque noir), le bleu capote ; les teintes castor, lièvre, feutre, mordoré, oyster, très en faveur en ce moment.» La Mode illustrée, 586 - A.Ré.
lièvre (c'est là que gît le -) loc. phrast. ÉVÉN. "fig." - DELF, 16e (?) ; FEW (5, 1b), 1611, Cotgr. ; GLLF, 1798, Acad. ; L, R, PR[77], TLF, ø d.
• voilà où gît le lièvre - TLF, cit. Duhamel, 1927.c'est là où - : GLLF, v. 1460, Chastellain ; FEW (5, 259a), v. 1530 ; vecy où - : TLF, 1465, Chastellain.
1604 - «Voila où gist le lieure, voila le noeud de l'affaire.» La Response de maistre Guillaume au Soldat fr., 56 (s.l.) - P.E.
patte de lièvre loc. nom. f. ÉCON. DOM. "houpette" - TLF (cit.), DHR, 1880, Zola [Nana] ; FEW (8, 29b), 1890-1900, Dict. gén.
av. 1880 - «Débarbouiller, passer du cold cream avec la main ou une serviette. Là-dessus du blanc gras avec une serviette. On prend la patte de lièvre et on étale le blanc gras qu'on égalise. Là-dessus poudre de riz [...].» Zola, Carnets d'enquêtes, 329 (Plon, Terre humaine) - P.R.
tire-fesse, tire-fesses n.m. non conv. SKI - Lex.[79], DMC, RSp., GR[85], v.1960 ; GLLF, 1967.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1960 - «Bruno, durant une petite semaine, put se suspendre au tire-fesse et savonner la piste [...]» H. Bazin, Au Nom du fils, 173 - P.W.
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