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fermer v.tr. SKI "pour un chasse-neige" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1950 - «Dès que l'on sait ouvrir un chasse-neige, un excellent exercice consiste à s'entraîner à l'ouvrir et à le fermer au cours de descentes sur des pentes de plus en plus fortes.» A. Jacques, Ski de descente, 81 (Arthaud) - C.T.
fermer v.tr. LING. "prononcer une voyelle en resserrant le chenal buccal" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.[voyelle] fermée : GLLF, DHR, 1690, Fur. ; TLF, ø d
1777 - «[...] presque toutes ses finales sont trainées, ce qui donne à sa diction un ton niais tout-à-fait déplaisant, il ferme les é, presque toujours à contre-sens, & n'a, d'ailleurs, presqu'aucune connaissance de la prosodie [...].» Journal des théâtres, n° 1, 1er avr., 14 - P.E.
fermer : ferme ! interj. non conv. EXCLAM. "silence !" - E, 1901-06, Bruant ; FEW (3, 573a), 1920, Bauche ; PR[72], ø d ; absent TLF.
1903 - «Enfin, ce que je dis... Ferme ! Ferme !» J. Lorrain et D. Fabrice, Clair de lune, I, i - B.T.
fermer : ferme ta malle loc. interj. non conv. POUVOIR "pour signifier à son interlocuteur de se taire" - TLF, 1895, Courteline.
Var. développées : 1895 - «LE MARCHAND. - [...] Au boucher, qui insiste et répète sans se lasser : "Ferme ta malle ! Ferme ta malle !" : Ferme-la donc toi-même, ta malle ! Tu vois donc pas que ça sent le poisson ?» Courteline, "Ferme ta malle", Le Miroir concave, in Courteline, Théâtre..., 289 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
1901 - «Je m'étais approché souriant, croyant à un malentendu, mais je n'eus pas le temps d'ouvrir la bouche : "Qu'est-ce que vous venez m'embêter, vous ? poursuivit le garde-champêtre qui avait reçu de l'éducation. Fermez donc votre garde-manger ; ça pourrait attirer les rats."» Courteline, Les Balances, in Courteline, Théâtre..., 191 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
1917 - «CHICHINETTE. - [...] (Eponine essaie de parler.) Ferme ton garde-manger et réponds à ce que je te parle. [...] CHICHINETTE. - Ah ! ça va bien ; t'en as de gaies !... [...] (Eponine veut placer un mot.) Mais ferme donc ton garde-manger ; les mouches pourraient entrer dedans.» Courteline, "Le Madère", Dindes et grues, in Courteline, Théâtre... , 323 et 324 - P.R.
fermer la voie loc. verb. CH. DE FER - L [1865], ø d ; FEW (3, 573ab), 1872, Lar. ; TLF, GR[85], cit. Zola, 1890 ; GLLF, ø d.
1864 - «Quant aux moyens préventifs, ils sont toujours les mêmes : ils consistent dans l'habileté des agens qui président aux maneuvres, dans des signaux fermant la voie obstruée et couvrant le train qui l'occupe. En dehors du concours actif de l'aiguilleur et du cantonnier, il existe à 1 kilomètre en tête de la gare une machine appelée disque, que l'agent manoeuvre sans quitter son poste à l'aide d'un levier et d'un fil de transmission. La voie est-elle encombrée, il renverse ce levier, une tringle portant le disque tourne sur son axe et présente la face rouge au train qui vient ; celui-ci s'arrête à 500 mètres de distance, soit en tout à 1,500 mètres du point dangereux. C'est ce qu'on appelle fermer la voie. Cette mesure s'étend aux stations comme à tous les points de la ligne où l'utilité en est reconnue. [...] Presque tous les accidens arrivés en gare doivent être attribués à la confiance trompeuse que l'on fondait sur le jeu du disque. Récemment on a imaginé de munir le disque d'un répétiteur électrique, petit appareil que les voyageurs ont pu voir dans les stations, et dont le carillon ne cesse de retentir tant que la voie est fermée. Si par quelque incident le disque vient à s'effacer, c'est-à-dire s'il cache sa plate-forme rouge, la sonnerie s'arrête, et les agens, avertis, prennent leurs mesures.» J. Gaudry, in R. des deux mondes, t.51, 15 juin, 954 - M.C.
nez (fermer la porte au - de qqn) loc. verb. non conv. ÉVÉN. - TLF (- à qqn), 1585, Du Fail ; BEI, 1640, Oudin ; L, cit. Racine [1668] ; GR[85], cit. La Fontaine ; FEW (3, 573a), 1671 ; DEL, cit. Vallès ; GLLF, ø d.
1579 - «VINCENT [...] je la vy sur le pas de son huys, devisant fort privement avec un soldat, lequel (quand elle m'aperceut aprocher pour veoir qui il estoit) elle le fit soudain entrer dedans, puis me ferma la porte au nez.» P. de Larivey, Les Jaloux, in Anc. théâtre fr., VI, 12 (Jannet) - P.E.
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