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empâter v.tr. SANTÉ "engraisser qqn" - TLF, cit. Ségur, 1863 ; GLLF, déb. 20e s'empâter : TLF, cit. Zola, 1868 ; R, cit. Rimbaud, 1891 ; GLLF, déb. 20e ; FEW (7, 749a), 1949, Lar. ; PR[77], cit. Sartre
1785 - «[...] une de nos marcheuses, dis-je, vint me rapporter, comme j'étais au lit avec Lucile, qu'elle avait trouvé une petite fille de quinze ans, très sûrement pucelle, extrêmement jolie, et ressemblant, disait-elle, comme deux gouttes d'eau à mademoiselle Lucile, mais qu'elle était dans un tel état de misère, qu'il faudrait la garder quelques jours pour l'empâter avant de la vendre.» Sade, Les 120 journées de Sodome, part. 1, t. 2, 77 (Coll. 10/18, 1975) - R.R.
1852 - «EMPATER, v.a. [...] Fam., par extens. Gorger de nourriture. Il aime à empâter ses convives.» La Châtre, Dict.
empâter (s'-) v.pron. HYG. CORPS "s'enduire de crème protectrice" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Avant le départ, je m'empâte consciencieusement la figure de pommade 'Sechehaye'. Je ne puis assez recommander cet excellent produit qui m'a totalement évité les désagréments de brûlure au visage.» Echo des Alpes, numéro 8, 304 - C.T.
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