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emmouscailler v.tr. non conv. AFFECT. "ennuyer, embêter" - TLF, v. 1883.
• embouscailler - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1949 - «On avait suspendu le journal, la veille, la police. C'était clair. Tirer son épingle du jeu ou se laisser embouscailler avec les autres. [...] L'épée de Damoclès au-dessus de la tête de Jean, c'était cette malédiction promise pour s'il était recalé, et sa conviction profonde qu'il le serait, recalé. Ce qui ne l'empêchait pas de dormir, mais qui l'embouscaillait salement.» Aragon, Les Communistes , t.1, 154 et t.2, 302 (La Bibl. fr.) - J.H.
1950 - «Et quand il fut parti, elle chassa Nickie, parce qu'elle sortait ce soir [...] Nickie était tout à fait embouscaillé. Oh la la, où est-ce que j'ai mis mes grolles ?» Les Communistes, t.3, 340 - J.H.
emmouscailler (s'-) v.pron. non conv. AFFECT. "s'ennuyer" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• embouscailler (s'-) - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1949 - «Et puis ils sculptaient des cannes. Tiens, comme Papa dans l'autre guerre. Mais lui, c'était qu'il s'embouscaillait dans les tranchées. Nous ...» Aragon, Les Communistes , t.2, 185 (La Bibl. fr.) - J.H.
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