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auto-dérisoire adj. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1981 - «Dans cette perspective, le post-moderniste échange un nihilisme 'actif' [...] contre un nihilisme 'passif', impassible et consentant, qui, cynique, met en scène l'impossibilité totale de jeter les bases d'une Cité qui ne soit pas la pure et simple iconographie de son extinction dans la répétition des styles, le kitsch auto-dérisoire, l'apothéose de son impuissance imaginative.» G.-G. Lemaire, in Le Monde dimanche, 18 oct., XIV - AFC
1986 - «Xavier Lambours et son art du portrait, ironique, acéré, auto-dérisoire lorsqu'il se met en scène à travers les aventures de son double, Reivax.» Le Nouv. Observateur, 28 mars, 13 - K.G.
dérisoire adj. AFFECT. - DG, Gc, PR[67], BW5, ND2, 14e, Juv. des Ursins ; TLF, av. 1473, Juv. des Urs. ; L, 15e, Juv. des Ursins.
v. 1327 - «Paroles derisoires.» J. de Vignay, Mir. historial, XXVII, 5 (1531) - RHL, 9, 486.
1375 - «Il fait une raison derrisoire en soy mocquant et irrisant des Rommains.» R. de Presles, Cité de Dieu, III, exp. sur le ch. 25 (1531) - RHL, 9, 486.