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dépôt n.m. POLICE  "prison provisoire" - GLLF, av. 1825, Courier ; L, cit. Courier ; TLF, cit. Hugo, 1862 ; DG, ø d ; GR[85], cit. Leblanc, 1909 ; Lex.[79], ø d.
1814 - «Dans la Cité, près du Palais, l'hôtel de la ci-devant Préfecture de police renferme deux prisons : c'est là que l'on déposait provisoirement tous les individus arrêtés en vertu d'un mandat du préfêt ou d'un ordre des commissaires. L'un de ces dépôts, composés de chambres séparées, était destiné aux personnes dont la fortune, quel que fût le délit dont elles étaient prévenues, leur permettait une dépense proportionnée à l'avidité de leur gêolier.» [P.-F.-F.-J. Giraud]Hist. gén. des prisons sous le règne de Buonaparte, ch. 1, Le Dépôt, 1 sqq - R.R.
1819 - «Un honnête homme, qui serait accusé par la malveillance, ou suivi dans la rue au moment d'une émeute ou d'une voie de fait, ou saisi par mégarde, est amené au dépôt de la préfecture de police, confondu avec ce que la crapule, la malpropreté, le vice, ont de plus odieux, dans un local infect, qui n'est jamais blanchi ni purifié, à moins que l'extérieur de cet homme ne le fasse connaître pour quelqu'un au-dessus de la classe commune [...]» De Laborde, Mém. sur les prisons, in Le Constitutionnel, 12 juin, in S.E.Description hist. des prisons de Paris, Notice sur la Préfecture de Police, 10 août 1828, 10-11 - R.R.