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débiner v.tr. arg. ARG. RELAT. "calomnier" - TLF, 1821, d'apr. Fr. mod.
*1848 - Bescherelle, Dict.
*1877 - «Tu n'as guère que Lissagaray pour te débiner.» Vallès, Le Proscrit, 10 juill., 152 (Ed. fr. réunis, 1950) - B.N.
*1890 - «C'est étonnant comme, entre littérateurs, on peut s'aimer tout en se débinant.» J. Renard, Journ., 3 sept., 69 (Pléiade) - J.S.
débiner v.intr. arg. ARG. CRIMES "avouer" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «Ne vas [sic] pas débiner. Ne reconnoblez /reconnaissez/ pas les peignes ni la camelotte [sic] [...] Crois-tu que je sois si loffe que de débiner ?»Le Rat du Châtelet, 18 (Paris) - A.B.-IGLF
débiner le truc loc. verb. arg. ARG. RELAT. "révéler" - E, TLF, 1867, Delv.
1866 - Delvau, Dict. de la langue verte (Dentu) - B.N.
*1870 - Lar. GDU , (s.v. truc)
*1883 - «Il doit retourner aux romans vécus, les seuls qu'il sache vraiment faire [...] maintenant que son truc est débiné et que les Rois en exil sont détrônés une seconde fois.» Vallès, Le Cri du Peuple, 28 déc - B.N.
*1892 - Guérin, Dict. des Dict. , (s.v. truc)
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