Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
aller : et allons donc loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - GLLF, ø d ; absent TLF.
v. 1714 - «[...] il falloit passer à travers champs : quelques Bleds se rencontrerent sur notre chemin ; pourquoi s'y trouverent-ils ? De ces Bleds, nous passâmes dans une jeune Vigne ; & allons donc, les Echalats craquoient.» MarivauxLe Télémaque travesti, 78 (Droz) - P.E.
aller : et/eh ! allez donc loc. phrast. non conv.  EXCLAM.  "marque d'incrédilité" - GLLF, PR[77], ø d ; absent TLF.allez donc ! : Lex.[75], ø d
1807 - «LA TULIPE. Dam ! j'suis comm' ça... quand on a l'air de vouloir mettre des bâtons dans les roues d'un amour honnête et respectif, et j' dis mieux : c'est qu' si le commissaire a l' malheur de parapher.... La première nuit d' ses noces s'ra son dernier jour. Et allez donc Francis, Désaugiers, MoreauTaconnet chez Ramponneau, 15 (Barba) - P.E.
1812 - «RATAPLAN. [...] Eh ben ! Catherine, vous voyez bien qu'il faut du vin là. Eh ! allez donc. LAVALEUR. Comment ça va-t-il ce matin, père Rataplan ? [...] RATAPLAN. T'es plus dégourdie, toi Catherine, eh ! bien c'est dit, dès que vos papiers viendront mariez-vous, eh ! allez donc. [...] LE CAPORAL, aux recrues. Alte. RATAPLAN. C'est ça, alte, eh ! allez donc Merle et OurryUne Journée de garnison , 5 et 8 (Masson) - P.E.
1814 - «PIERRE FALLOT. Oui, tenez, j' n'y allons point par deux ch'mins. D'aut' vous diroient : c'est ci, c'est ça. Moi, j' vas droit au but... Eh ! allez donc, me v'là quoi. LISE. Ca peut être ben clair, mais je n' vous comprenons pas.» SewrinRustaut, 24 (Masson) - P.E.
arrêter : arrêtez donc cet hanneton loc. phrast. non conv.  PHRASÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1752 - «L.F. Tu badine, te dis-je car c'est demain que Charlos fras un haricot de ton corps, comme étant sortis des culottes à Cartouches. Jerosme. Attends-m'y là jsommes à toi dans lquart d'heure. L.F. Arrestez don cette henneton qui a de la paille au cul.» Etrennes à messieurs les ribauteurs, 10 (s.l.) - P.E.
1820 - «JAVOTTE. Arrêtez donc, c't' hanneton...» Brazier et DumersanLe Coin de rue, 16 (Barba) - P.E.
1821 - «LES FEMMES (à part). Arrêtez donc cet hanneton, / J' vas bientôt l' fair' changer de ton !» Francis et DartoisLa Marchande de goujons, 46 (Delaunay) - P.E.
comment donc loc. interj. non conv. PHRASÉOL. "pour confirmer, autoriser" - TLF, cit. Michaux, 1930 ; GR[85], ø d mais - : TLF, cit. Colette, 1900 ; GLLF, DEL, GR[85], ø d
1852 - «DUTILLET, venant du boulevard par la droite. Pardon, monsieur, voulez-vous me permettre d'allumer mon cigare au vôtre ? GEORGES. Comment donc ! (Dutillet s'allume.)» Delacour et ThiboustParis qui dort, 3 (M. Lévy) - P.E.
dire : dis donc loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "/pour attirer l'attention/" - TLF, cit. Malraux, 1928 ; GR[85], cit. Queneau, 1952 ; GLLF, Lex.[79], ø d.
1790 - «Dis don, Jean-Bart... - Ah, te voilà, Duchesne... eh bien, qu'est-ce que tu fouts aujourd'hui de ta sacrée carcasse ? - Ma foi, je suis éreinté comme un tonnerre de dieu, je n'en puis plus de la gueule, tant j'ai crié dans un caffé [...]» Jean Bart, n° 41, 5 - P.E.
1791 - «GASPARD [...] Est-ce que je n' avons pas nos fusils ? RUFIN. A la bonne heure. Dis-donc ça, une belle décharge, un feu de file.» Le Retour du père Gérard à sa ferme, 18 (Bureau du Patriote fr.) - P.E.
1793 - «Manon la Rousse. M'est avis qu'y faut baigner la proconsule de la Veto, c'est que vois-tu elle est dans sa canicule et elle court après les soufflets comme une chienne chaude après son caniche... Y allons donc, Mamzelle Javotte. Mamzelle Javotte. Au secours, à la garde, à l'assassin. Pierette. Cache ton cul de d'vant sacrée saloppe. Quel pucelage, dit donc, Margueritte!» Grande motion des citoyennes de divers marchés, 4 (Impr. des citoyennes du marché Saint-Jean) - P.E.
1795 - «JEAN-GILLES. Oui, c'est ben dit ; j'y suis piqué et décidé. J'y remets pus le pied... D'ailleurs, a me l'a défendu, Madame ; Est-ce qu'a ne vient pas de me renvoyer ? URSULE. Ah ! mais comme ça, dis donc ; i' me paraît que son parti est tout pris, à elle.» DorvignyJocrisse changé de condition, 32 (Cailleau) - P.E.
1799 - «Mad. ANGOT. Dis-donc, Magdeleine, écoute ici. Comme que tu trouves celui qui s'en va t'en habit d'officier militaire ? [...]» [Aude et Hapdé]Cadet Roussel misantrope et Manon repentante, 32 (Théâtre du Vaudeville) - P.E.
1802 - «Dis donc, mais un moment, mon homme [...]» HenrionLes Amours de la Halle, 30 (Barba) - P.E.
1803 - «dis-donc houes, magneuse d'endouilles, répondras-tu aujourd'hui ou demain ? on diroit qu'on t'a clos la parole. - Et hu donc, savoyard, tu n'as que la gueule pour toi.» La Mascarade paris., 59-60 (Marchands de nouveautés) - P.E.
1804 - «JEROME. Dis donc ; mets donc ce bagoût-là en musique, ça grossira tes cahiers de deux sols !» MartainvilleUne Demi-heure de cabaret, 16 (Barba) - P.E.
1810 - «DESCUIRS, faisant l'addition des mémoires. 24 et 6, 30, pose zéro, et retiens... GREGOIRE. Ah ça, dis donc, ne retiens rien. DESCUIRS. Total 37,600.» Merle et DésessartsM. Grégoire, 21 (Barba) - P.E.
1812 - «Tu f'ras bonne maison, dis donc, mon fiston.» Désaugiers et GentilLes Auvergnats, 31 (Poulet) - P.E.
dire : dis donc, toi/dites donc, vous loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour un reproche" - Lex.[79], GR[85], ø d ; absent TLF.
1805 - «Dis donc, toi, ne fais pas tant le malin.» [L.M. Henriquez]Le Père Lantimèche, 52 (Basset et Martin) - P.E.
dire : dis donc, toi/dites donc, vous loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour un reproche" - GR[85], ø d ; absent TLF.
Add.DDL 32 (1805, Henriquez)
*1835 - «L'AGENT DE POLICE, montrant les papiers. Voici les preuves du délit. MACAIRE, à part. Allons ! plus de doute ! je suis fait au même ; mais c'est le cas plus que jamais de laver son linge sale en famille... (Haut.) Dites donc, vous, monsieur l'agent, ces papiers ne sont pas en règle...» Saint-Amand, Antier, LemaîtreRobert Macaire, 300b (Impr. Didot) - P.E.
*1841 - «ADELE. Je sais bien, tant qu'à moi, que je n'aimais pas quand Monsieur m'envoyait chez lui ; il avait toujours quelque bêtise à vous dire. M. BELHAMY. S'il ne faisait qu'en dire, ce n'était que demi-mal. ADELE. Dites donc, vous...» H. MonnierScènes de la ville et de la campagne, II, 49 (Dumont) - P.E.
*1859 - «RISETTE, une assiette à la main. Elle le connaît !... (Haut.) Dis donc, toi E. About, Risette, in Chefs-d'oeuvre du théâtre mod., I, 328b (M. Lévy) - P.E.
*1871 - «NITOCRIS, vexée. Dites donc, vous !...» Vanloo et LeterrierNabucho, 7 (Lachaud) - P.E.
dire : dis/dites donc loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour attirer l'attention" dis donc : DDL 32, 1790, Jean Bart ; TLF, cit. Malraux, 1928 ; GR[85], cit. Queneau, 1952 ; GLLF, ø d.
1652 - «Aga, hé, t'es donc bien sçavante, / Dy donc, Madame l'impudente ? / Parle donc, hé, grande putain, / Tu dois sçavoir parler latin ? / T'es la garce des Escholiers.» Berthod, in Paris ridicule et burlesque, 195 (Garnier) - P.E.
1692 - «GAUFICHON. Bon jour, vivans, bon jour. Dites donc, quel diable de métier faites-vous là avec vos Mousquetons & vos Capotes ?» [Fatouville], La Précaution inutile, in GherardiLe Théâtre ital., I, 466 (Braakman) - P.E.
v. 1747 - «Et mais ! dites donc, l'homme, tirez vos vîtres, il fait tout plein de vent [...]» [Caylus]Hist. de Guilleaume, 3 (s.l.n.d.) - P.E.
1756 - «Toupet s'échappe. JOLIBOIS, courant après lui. Dites donc, dites donc ?» VadéLes Racoleurs, 63 (Duchesne) - P.E.
1785 - «ANNETTE [...] Dis donc, le Magister qui m'en a aussi envoyé une ce matin ? BASILE. Bah ! ANNETTE. Oui ; mais il a beau faire le galant, ça ne prend pas avec moi.» GuillemainAnnette et Basile, 8 (Petite bibl. des théâtres) - P.E.
père ((eh ! allez donc !) c'est pas mon / ton -) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour (s') encourager dans une action ou pour signifier qu'on se moque du qu'en dira-t-on" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1886 - «Alors Désiré saisit son cabas d'une main, de l'autre son ombrelle, et riposta en frappant Flourens [...]. La moitié des auditeurs applaudissaient, l'autre moitié sifflait : "Kiss, kiss... mange-le... bravo, Désiré, fais voir que t'as du poil... tape dessus, c'est pas ton père..."» Ch. VirmaîtreParis oublié, 165 (E. Dentu) - P.R.
1896 - «VATELIN. - [...] Ah ! vous avez cru que j'étais bien élevé, eh bien ! pas du tout ; je vais vous faire voir comme je suis bien élevé. Ah ! là ! là ! Et puis zut ! flûte ! et je t'enquiquine ! Et allez donc ! c'est pas ton père ! Ta bouche bébé ! Tu as le sourire ! Tiens, prends ça pour ton rhume [...]. Voilà comme je suis bien élevé !» Feydeau, Le Dindon, in FeydeauThéâtre complet, 532-3 (Garnier) - P.R.
1899 - «La Môme [...] - Eh ! Ben quoi ! Non ! Mais en v'là des poires !... [...] Eh ! Allez donc ! C'est pas mon père FeydeauLa Dame de chez Maxim, 8 (1914) - FXT
1918 - «[...] le discours se terminait d'habitude par quelque plaisanterie moins homérique : "Voyons, fermez un peu plus ces peplos aux belles agrafes, qu'est-ce que c'est que ce chichi-là ? Après tout, c'est pas mon père !" et les demoiselles Bloch s'écroulaient dans une tempête de rires.» ProustA l'ombre des jeunes filles en fleurs, 770 - FXT
père ((eh ! allez donc !) c'est pas mon / ton -) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour (s') encourager dans une action ou pour signifier qu'on se moque du qu'en dira-t-on" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
• ... c'est pas ma mère !
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1900 - «- Ma nouvelle bonne amie. - Gentille ? - Très !... mais un caractère !... Amène-là. - Impossible ! le samedi, elle a sa famille. - Alors, avise-la d'un empêchement subit. Le nommé Georges, à qui ses camarades tenaient ces propos tentateurs, semble hésiter un instant. Puis brusquement : - Et allez donc ! C'est pas ma mère A. AllaisNe nous frappons pas, 1012 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
tenir : tiens donc ! loc. interj. non conv. APPELL. "marque l'ironie, insinuation" - TLF, cit. Courteline, 1888 ; GLLF, 1964 ; GR[85], ø d.
1805 - «Tiens donc ce grand sansonnet à longues oreilles ! - Sansonnet toi-même, avec ton museau de requiem... Voyez donc ce beau gendarme de corbillard, qui porte la livrée des médecins !» [L.M. Henriquez]Le Père Lantimèche, 51 (Basset et Martin) - P.E.
1808 - «[...] l'un d'eux vint derrière moi me donner la plus belle tape, en me disant : parle donc, petit blanc bec, parce que tu es soldat, te crois tu trop gros seigneur pour répondre : je saute sur mon bâton, en disant : si j'eusse entendu, j'eusse aussi répondu... - Tiens donc, ne veut-il pas faire le méchant, attends, et venant sur moi, ils se préparoient à ce qu'on appelle me claquer.» Folie et jeunesse, I, 180-1 (Marchands de nouveautés) - P.E.