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divin adj. VALEUR  "par ext." - absent TLF.
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*1814 - «[...] tous les trois mois les tailleurs renouvellent la forme des habits ; alors ils mandent un de ces messieurs, l'habillent et le font courir. Le jeune homme, appelé mannequin, se montre dans les lieux consacrés par la présence des incroyables ; il écoute et recueille les avis, et selon la majorité, l'habit est rejeté s'il est abominable ; mais s'il est jugé divin, alors il est adopté unanimement [...]» E.F. Bazot, Nouv. paris., I, 215 (Déterville) - P.E.
*1839 - «MADAME BIDARD. [...] Vous avez toujours des chapeaux divins. MADAME LEGROS. J'ai porté celui-ci tout l'hiver.» H. Monnier, Scènes populaires, III, 174 (Dumont) - P.E.
divin adj.  VALEUR  "par ext." - DDL 20, GR[85], 1814, Bazot ; absent TLF.
1754 - «J'ai soûligné les termes techniques pour l'instruction de la jolie Mylédy : mais avertissez-la que c'est un dialecte dont on commence à rougir à la Cour depuis qu'il a été profané à la Ville [...] D'un air tout-à-fait agréable / Vous voulez vous défendre en vain ; / Dans vos yeux je lis mon destin, / Et votre coeur m'est favorable, / Il est divin, il est divin.» P. Clément, Les Cinq années littéraires, II, 84-85 (A Berlin) - P.E.
1777 - «[...] pour captiver les suffrages des Lecteurs, il faut ou se livrer à des guerres déshonorantes, ou, parlant de tout sans rien approfondir, employer ce style à la mode, ce style précieux qui fait le mérite de nos divines brochures.» Journ. des théâtres, numéro 2, 15 avr., 51 - P.E.
1779 - «LE TAILLEUR. Monsieur, voici votre habit. L'AVOCAT. Ah ! fort bien, vous ne pouviez arriver plus à propos. Essayons-le. LE TAILLEUR, le développant. Nous n'avons pas perdu de tems, comme vous voyez, Monsieur. L'AVOCAT. Ah ! vous êtes un homme divin !... Aussi j'aurai soin de vous.» Dorvigny, L'Avocat chansonnier, 214 (s.l.n.d.) - P.E.
1784 - «PROSERPINE [...] Convenez-en, le François est divin ? PLUTON. Comment ! divin ?... (1) Quoi ! ce peuple volage / Auroit-il une mode aussi pour le langage ? [Note] (1) Cette épithete est reçue dans la bonne compagnie, et l'on s'en sert en parlant d'un bonnet extravagant, d'un habit extraordinaire, d'un homme ridicule, etc. etc.» Pujoulx, Les Caprices de Proserpine, 37 (Bélin et Brunet) - P.E.
divin n.m. ÊTRE - TLF, DHR, 1552, Ronsard ; Hu, Ronsard ; GLLF, 1870, Lar.
1544 - «En son habit tant humainement coincte, / En son humain tant divinement sage, / En son divin tant a vertu conjoincte, / En sa vertu immortel personnage.» M. Scève, Délie, 194 (Hachette, STFM) - P.E.
humano-divin adj. RELIG. - TLF (cit.), GR[85], 1949, Vuillemin.
1938 - «D'un côté, ces vieilles mains qui se tendent ; de l'autre, elles ont saisi ; mais il ne s'agit encore que d'une promesse : au milieu, il y a l'accomplissement, la livraison solennelle et totale des espèces humano-divines.» Claudel, Un Poète regarde la Croix, 213 (Gallimard, 1947) - TGLF
quasi-divin adj. VALEUR  "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1922 - «[...] et, ma foi, pendant que j'y suis, / tous les produits / quasi-divins / que détient la maison Potin.» J.-V. Pellerin, 32 décembre, 93 (La Sirène) - P.E.