Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
avocat du diable loc. nom. m. RELAT.  "fig." - TLF, 1817, Stendhal ; DG, GLLF, L, PR[73], ø d.
1800 - «Avocat du diable : C'est ainsi que les aristocrates ont nommé ce déluge d'avocats qui ont inondé toutes les administrations de la République. Aujourd'hui, les militaires ont le pas ; et il faut avouer que la jalousie des avocats serait mal fondée. Ceux-ci ont fait la Révolution avec des phrases ; ceux-là nous en débarrassent avec des sabres.» Cousin JacquesDict. néol. (Moutardier) - LTP
demi-diable n.m. CRIMES - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1621 - «Chaque Legion de ces Demons & infinis demy-Diables, lesquels vont desguisez & couuerts par la ville [...]» D'Audiguier, trad. : GarciaL'Antiquité des larrons, 22-23 (Du Bray) - P.E.
diable n.m. rég.  MYCOL.  "champignon" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1816 - «[...] telles sont les Clavaria coralloïdes et cinerea, qui ont la forme d'un petit arbre de corail ramifié et plus ou moins dressé. La première qui est la plus commune, se distingue à sa couleur jaune ou blanche ; elle est connue dans les provinces de France sous les noms de Barbe de bouc, Bouquinbarde, Gantelines, Gallinoles, Tripettes, Chevelines, Pied-de-coq, Poule, Mousse, Barbes, Mainottes, Menottes, Barbe de chèvre, Espignettes, Pattes d'Alléor, Diables, Balais, etc.» A.P. de CandolleEssai sur les propriétés médicales des plantes, 325 (Crochard) - P.E.
diable n.m. TRANSP.  "sorte de calèche" - L, ø d ; absent TLF.
Add.DDL :
*1791-98 - «Nous montons dans un diable, voiture de mode, et nous voilà à onze heures du matin chez la duchesse.» CasanovaUn Vénitien à Paris, part. 1, ch. 3, 45 (Coll. 10/18) - R.R.
*1803 - «Diable, s.m. [...] espèce de voiture.» BoisteDict.aussi dans Compl. Acad., 1842.
diable n.m. JEUX ADRESSE - FEW (3, 65b), BW6, ND4, 1825 ; TLF, 1835, Acad.
1818 - «Les noms des jeux inventés depuis la révolution sont ignobles ou désagréables, l'écarté, la bouillotte, le diable, etc.» Mme de GenlisDict. critique et raisonné des étiquettes de la Cour, t. 1, 77 - R.R.
diable n.m. TRANSP. "sorte de calèche" - DDL 20, 1791-98, Casanova ; absent TLF.
1750 - «ART. VIII. Leur recommandons de se servir pour cela des voitures les plus nouvelles, comme allemande, diligence, dormeuse, vis-à-vis, soli (1), paresseuse, cabriolet (2), sabot, gondole (3), berline à cul-de-singe, haquet, diable, etc. Et, s'ils n'en ont point encore dans leurs remises, leur enjoignons d'en faire au plus tôt l'acquisition. [Notes : ] 1. Voiture à une place. 2. Nommé aussi fronteau, du nom de celui qui a imaginé cette espèce de phaéton. 3. Ou carrosse rond.» Déclaration de la mode, in Paris au XVIIIe, Les Promenades à la mode, 9 (Librairie des bibliophiles, 1888) - P.E.
diable (au -) loc. adv. non conv.  ESPACE/LIEU/FORME  "très loin" - L, DG, ø d ; TLF, cit. Pourrat, 1922 ; R, GLLF, Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
1835 - «M. RIFFE. [...] il demeure maintenant avec ses enfants. LAURENT. Où çà donc ? M. RIFFE. Ici, au diable, à Vaugirard.» H. MonnierScènes populaires, II, 256 (Dumont) - P.E.
diable (avoir le - au corps) loc. verb. CARACT. "fig. : agir avec emportement et passion" - L, cit. Mol. ; BEI, cit. Mme de Sév., 1690 ; GR[85], 1696, Mme de Sév. ; DEL, cit. Diderot ; GLLF, TLF, ø d.
1578 - «Car vous sçavez qu'on dit d'un tel homme que ceux dont nous parlons maintenant, Il a le diable au corps, ou Il a le diable au ventre. [...] au lieu qu'on diset, Il a le diable au corps, ou il a le diable au ventre : maintenant les courtisans, qui veulent italianizer, disent, Il a le diable au dos : ou, à dos [...]» H. EstienneDeux dialogues du nouv. langage françois italianizé , II, 153 et 173 (Lemerre) - P.E.
diable (avoir le - au corps) loc. verb. CARACT. "fig. : agir avec emportement et passion" - L, cit. Mol. ; BEI, cit. Mme de Sév., 1690 ; GR[85], 1696, Mme de Sév. ; DEL, cit. Diderot ; GLLF, TLF, ø d.
• avoir le diable au ventre
  - Gc, Rose ; GR[85] (dans le -), ø d ; absent TLF. Au 16e :
1578 - «Car vous sçavez qu'on dit d'un tel homme que ceux dont nous parlons maintenant, Il a le diable au corps, ou Il a le diable au ventre. [...] au lieu qu'on diset, Il a le diable au corps, ou il a le diable au ventre : maintenant les courtisans, qui veulent italianizer, disent, Il a le diable au dos : ou, à dos [...]» H. EstienneDeux dialogues du nouv. langage françois italianizé , II, 153 et 173 (Lemerre) - P.E.
diable (avoir le - au corps) loc. verb. CARACT. "fig. : agir avec emportement et passion" - L, cit. Mol. ; BEI, cit. Mme de Sév., 1690 ; GR[85], 1696, Mme de Sév. ; DEL, cit. Diderot ; GLLF, TLF, ø d.
Au 16e :
• avoir le diable au/à dos
  - Hu et DEL (- à dos), Larivey [1611] ; absent TLF.
1578 - «Car vous sçavez qu'on dit d'un tel homme que ceux dont nous parlons maintenant, Il a le diable au corps, ou Il a le diable au ventre. [...] au lieu qu'on diset, Il a le diable au corps, ou il a le diable au ventre : maintenant les courtisans, qui veulent italianizer, disent, Il a le diable au dos : ou, à dos [...]» H. EstienneDeux dialogues du nouv. langage françois italianizé , II, 153 et 173 (Lemerre) - P.E.
diable (c'est bien le - si ...) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DELF, GR[85], cit. Romains, 1933 ; GLLF, Lex.[79], ø d ; absent TLF.
• ce serait bien le diable si...
  - GR[85], cit. Butor, 1957 ; GLLF, ø d ; absent TLF.
1790 - «Ils vont se r'mettre à travailler contre nous, mieux que d' pus belle, et çà, seroit ben l' diable, aveuc notre sacré indulgence de chien, s' ils n' réussissions pas un jour ou l'autre à nous casser la gueule solidement, comme je l' méritons.» L' Marignier d' la Guernouillère, 6 (Marchands de nouveautés) - P.E.
1794 - «[...] en donnant à mon fils un des sobriquets du père Eternel, ce serait bien le diable, si son patron nous trompait !» L.M. HenriquezLes Aventures de Jérôme Lecocq, 114 (Impr. Célère) - P.E.
1811 - «RICOCHET. [...] Ce n'est pas pour me vanter, voilà dix mariages que je manque. J'espère que celui d'aujourd'hui ne manquera pas. Ce serait bien le diable, si, en courant après les quatre soeurs, il n'y en avait pas une d'attrapée.» OurryLes Hommes femmes, 15 (Masson) - P.E.
diable (comme un - dans un bénitier) loc. adv. non conv. ACTION "fig." - TLF, 1835, Acad. ; L, DG, GLLF, DELF, GR[85], ø d.
1791 - «[...] il se débattoit comme un diable dans un bénitier, pour établir les droits de l'homme au vis-a-vis des foutus benets d'apprentifs corsaires du libraire le Geai.» HébertLe Père Duchesne, n° 45, 6 (EDHIS) - P.E.
diable (comme un - dans un bénitier) loc. adv. non conv. ACTION "fig." - TLF, 1835, Acad. ; L, DG, GLLF, DELF, GR[85], ø d.
• comme le diable dans un bénitier
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1807 - «On dit dans le même sens : Il se démène comme le diable dans un bénitier [D'Hautel]Dict. du bas-langage, I, 284 (Slatkine) - P.E.
diable (en - et demi) loc. adj. non conv.  MESURE  "d'une manière extrême" - L, cit. Lesage ; TLF, cit. Acad., 1878.
1606 - «[...] n'estant Theologien ni Philosophe, mais de foüille au coffre ie le suis en diable et demy [...]» La Victoire du soldat fr., 26 (s.l.) - P.E.
Compl.DELF (cit. Sorel)
1623 - «[...] il eut bien le sentiment de luy dire, qu'elle avoit envie de s'en faire brave, et prenant un bon baston, la chargea en Diable et demy SorelHist. comique de Francion, 362 (Garnier-Flammarion) - P.E.
*1629 - «Prenez au lieu de couverture / Quelque vieux drap de sepulture, / Et me la bernez en amy, / C'est à dire en Diable et demy Saint-AmantOeuvres, I, 241 (Didier) - P.E.
diable (faire le - à quatre) loc. verb. CARACT. "fig. : causer beaucoup de désordre" - BEI, 1640, Oudin ; DDL 25, 1644, Scarron ; DEL, cit. Mol. [1668] ; GLLF, 1690, Fur. ; L, cit. Hauteroche ; TLF, GR[85], ø d.
1596 - «Si peu que rien (comme dit la devise des Romains) toutefois est-ce qu'il faut considerer auant tout, qui sont ceux lesquelz doibuent estre nommez et bons et meilleurs habitants : ascauoir les Catholicques affligez et qui de coeur sont vrays subiectz de leur Roy, ou bien un haras de forçatz rebelles, qui font tant le diale [sic] a quatre R. MortierLe "Hochepot ou Salmigondi des folz", 109 (Bruxelles, Palais des Académies) - P.E.
diable (grand - de), diable (grande - de) loc. adj. MESURE "chose, personne de grande taille" - L, cit. D'Alemb., 1762 ; TLF (pour une personne), cit. Loti, 1893 ; GR[85], ø d.
1761 - «Ecoutez ma bonne amie, me dit-il, je passais ce matin par la place Maubert ; j'ai aperçu de loin une grande diable de chaise, toute semblable à celle dans laquelle vous êtes arrivée à Paris ; je me suis aproché & j'ai reconnu le grand homme maigre & brun, & le petit homme gros à l'habit gris de fer ; c'était [sic] Monsieur votre pere & celui du pauvre D***, comme vous l'aviez conjecturé, & voici comme je l'ai apris.» [J.-A. Jullien]Honny soit qui mal y pense, Hist. d'une comédienne qui a quitté le spectacle, 51 (Londres) - R.R.
diable (le - n'y perd rien), diable (le - n'y perd rien pour attendre) loc. phrast. CARACT. "fig." - L, cit. P.L. Courier [1826] ; DG, ø d ; absent TLF.
1792 - «L'imbécille ! il a beau bâtir des châteaux en Espagne, et faire semblant d'être calme au fond du coeur, s'il est vrai qu'il en ait, le diable n'y perd rien ; il éprouve le supplice des scélérats, et il est déchiré de remords.» HébertLe Père Duchesne, n° 173, 5 (EDHIS) - P.E.
1797 - «C'est égal ; alle me le r'vaudra ; l' diable n'y perd rien pour attendre...» Beffroy de ReignyTurlututu, empereur de l'Isle verte, 62 (Moutardier) - P.E.
diable (n'être pas si - qu'on est noir) loc. verb. CARACT. "n'être pas si méchant qu'on en a l'air" - BEI, 1640, Oudin ; DEL, 1656, Oudin ; TLF, 1835, Acad. ; L, ø d.
1593 - «J'estime qu'il n'estoyt si diable qu'il estoyt noir ; au moins il a tousjours esté catholique ; s'il estoit plus adonné au party du Roy de Navarre, c'estoit pour complaire à son maistre.» R. de LucingeDialogue du Français et du Savoysien, 119 (Droz) - P.E.
1606 - «Nous ne sommes pas en nos ames / Si diables que nous sommes noirs J. BertautRecueil de quelques vers amoureux, 248 (Didier, STFM) - P.E.
diable (pour l'amour du -) loc. phrast. PHRASÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1877 - «Marchez avec les années, mon cher Vallès ; pour l'amour du diable, ne soyez pas une vieille barbe, l'Homère entêté d'une épopée ratée [...]»A. Gill, let. à Vallès, mi-janv., 104 (Delfau) - J.Q.
diable (tirer le - par la queue) loc. verb. ARGENT "fig." - BEI, 1640, Oudin ; L, GR[85], cit. Scarron [1651] ; FEW (2, 522a), DEL, 1656, Oudin ; TLF, 1694, Acad. ; GLLF, cit. Duhamel.
1607 - «L'espoir de m'esleuer ainsi, / Menteur, me fit venir icy, / Voyant tant de testes mal-faites, / Et sans naturel & sans art, / Seulement par un seul hazart / Rendre leurs fortunes parfaictes. / Dautant qu'en mon coeur je sçauois / Que ce qu'ils auoient ie l'auois, / Et qu'ayant vne ame inuaincuë / Et le corps invincible aussi, / Ie ne pensois venir icy / Tirer le Diable par la queuë V. d'Audiguier, in Le Parnasse des plus excellens poètes de ce temps, II, 2e part., 13 v° (Guillemot) - P.E.
diable Vauvert (au -) loc. adv. non conv. ESPACE/LIEU/FORME "très loin" - DEL, 1821 ; BEI, déb.19e ; L, GLLF, 1872 ; TLF, GR[85], ø d.
1738 - «Les b... de fâcheux, ne m'ont-ils pas empêché de cacheter et de mettre à la boîte, pour me traîner au diable Vauvert et ailleurs. En sorte que, de fil en aiguille, ma lettre est restée dans ma poche et m'est sortie tout à fait de ma mémoire.» PironOeuvres posthumes, 52 (Dentu) - P.E.
diable Vauvert (au -) loc. adv. non conv. ESPACE/LIEU/FORME "très loin" - DEL, 1821 ; BEI, déb.19e ; L, GLLF, 1872 ; TLF, GR[85], ø d.
• au guiable au vard
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF. au diable au vert : GR[85], cit. Diderot [1772]
1748 - «Vite an vous happe par la bride, / L'an vous ratorne, & l'an vous guide / Au guiable au vard. O ! vlà-t-il pas / Palsanguié de vaillants prélats !» Harangue des habitans de la paroisse de Sarcelles, in Pièces et anecdotes intéressantes, II, 12 (A Aix en Provence, aux dépens des Jésuites) - P.E.
diable zot (au -) loc. adv. non conv.  EXCLAM. - DG, TLF, 1633, Monluc ; L, Fur. diablezot : FEW (3, 63b), 16e-17e ; DG, TLF, 1740, Acad. ; L, ø d
• au diable zo
 
1614 - «LA MERCIERE. [...] mais de la bailler à bas prix, au Diable Zo, ie ne me cognois point a cela, accostez vous de coquins vous heriterez de la bezace S. Iean [...]» Discours véritable des propos tenus entre deux marchandes du Palais, 5 (Du Brueil) - P.E.
diable zot (au -) loc. adv. non conv.  EXCLAM. - DG, TLF, 1633, Monluc ; L, Fur. diablezot : FEW (3, 63b), 16e-17e ; DG, TLF, 1740, Acad. ; L, ø d
• au diable zoc
 
Compl.DG (Oudin)
1640 - «au Diable zoc, cecy se dit, lors qu'on n'approuue pas la proposition ou le discours d'vn autre OudinCuriositez fr., 165 (Slatkine) - P.E.
diable à quatre n.m. CARACT. - TLF, cit. Goncourt, 1862 ; DG, ø d.
1840 - «Les rieurs, en France, seront toujours du parti du diable à quatre et de ses amours.» Sainte-BeuvePort-Royal, I, 86 - P.W.
1862 - «A une certaine époque ce service [le bureau des Liquidations] n'était composé que de vieillards tristes et laborieux : mais telle est la force du renom, que ces pauvres diables passaient pour des diables-à-quatre GaboriauLes Gens de bureau, 217 - P.W.
diable à quatre (faire le -) loc. verb. non conv.  CARACT. - DELF, cit. Molière ; TLF, 1835, Acad. ; L, cit. Hauteroche ; DG, cit. d'Assoucy ; R, GLLF, PR[82], ø d.
1644 - «Ce grand Dieu fait le Diable à quatre ScarronTyphon ou la gigantomachie, I, 10 - Richardson, 84.
*1690 - «DIABLE. s.m. [...] Il fait le Diable à quatre, pour dire, Il le faut tenir à quatre.» FuretièreDict.aussi dans Dict. univ. de Trévoux, 1704.
*1719 - «faire le diable à quatre [...]» DominiqueOedipe travesti, I, iv - P.W.
manger : quel diable avez-vous mangé ? loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1587 - «Hé ! Monsieur, ne fumetis, respondit le Sr Rodolphe, quel diable avez vous mangé ? Je vous donneray tantost assez de passetemps ; vous estes si tres dedaigneux que, qui vous feroit present d'un pet au nez, vous ne voudriez esternuer.» Cholières, Les Après-dînées, in CholièresOeuvres, II, 194 (Jouaust) - P.E.
manger le diable et ses cornes loc. verb. non conv. US. ALIM. "pour signifier une grande faim" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1875 - «Tous les troupiers sont guéris [du mal de mer] et regrettent les rations perdues les trois premiers jours : ils mangeraient le diable et ses cornes J.-A. PérayLe Chapelier pirate, 183 (Seghers) - P.R.
Marie bon diable loc. nom. f. non conv.  CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «[...] ma bourse est déjà plate comme l'inventaire d'une Marie bon diable, qui se retire le soir dans son taudis.» Alerte, citoyens, alerte !, numéro 2, 2 - P.E.
mille millions d' poils du diable !, mille poils du diable ! loc. interj. non conv.  JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «Mille poils du diable, mon sang n'fait qu'un tour, attrape l'olibrius d'une main [...] Mille millions d'poils du diable, la colère m'prend, m'mets en bras d'chemise et saute dans l'arêne où qu'était la colosse [...]» G. FrisonLes Aventures du colonel Ronchonot , 681 et 682 (s.l.n.d.) - G.S.
moulin (il est au -, le diable le retourne) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "il est au diable" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1829 - «- Auras-tu bientôt fini, avec tes raisons ? interrompit la Bariole, qui était bon cheval de trompette. Ton homme ! ton homme il est au moulin, le diable le retourne. Me l'as-tu donné à garder, ton homme ?» VidocqMém., 3, 195 (Tenon) - P.R.
peigner (on ne peut pas - un diable qui n'a pas de cheveux) loc. prov. non conv. PROVERBE "on ne peut aller contre l'évidence" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1829 - «LE LORRAIN. Je dors. LE SOLDAT. Cinq sous. LE LORRAIN. Veux-tu me laisser ? LE SOLDAT. Aboules [sic], tu dormiras après. LE LORRAIN. Puisque je n'en ai pas. LE SERGENT. On ne peut pas peigner un diable qui n'a pas de cheveux VidocqMém., 4, 167 (Tenon) - P.R.
sauver les mille millions du diable (à faire -) loc. verb. non conv.  VALEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «Arrivons à la fête ... était un bachanal [sic] à faire sauver les mille millions du diable G. FrisonLes Aventures du colonel Ronchonot, 678 (s.l.n.d.) - G.S.
sous-diable n.m. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1888 - «Vraiment, avec le noir de ses cheveux et le cuivré de son teint, il [Drumont] a quelque chose des sous-diables qui alimentent le feu dans un enfer de l'Ambigu ou de la Gaîté. Il nous promène, avec son rire un peu fou, dans cette ruine de jardin, dans ce verger aux arbres tortillards [...]» E. et J. de GoncourtJourn., t.3, 17 juin, 803 (Flammarion, 1959) - TGLF