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chit chit (demoiselle -), chit-chit (demoiselle -) loc. nom. f. non conv. PROSTIT. "racoleuse" - FEW (21, 504b ; rég.), 1834 ; absent TLF.
1789 - «[...] les boulangers sont assaillis, les boutiques se ferment, les voitures roulent avec rapidité ; les demoiselles chit chit se tapissent.» [Lemaire]Les Fers brisés, pour servir de supplément aux Vitres cassées, 15-16 (s.l.) - P.E.
1791 - In titre, Grande colère de mademoiselle >Chit-Chit, contre un patriote jacobin (s.l.n.d.) - P.E.
demoiselle n.f. arg.  ARG.  ÉCON. DOM.  "bouteille" - TLF, cit. Nerval, 1855 ; FEW, Sainéan.
*1870 - «Après avoir collé le longeron par terre, le Moricaud passe la demoiselle, c'est à ce moment-là que c'est bon.» D. PoulotLe Sublime, 172 - B.N.
demoiselle n.f. ENTOMOL. - TLF, 1680, Rich. ; FEW, 1690, Fur. ; ND2, PR[67], 1802 ; L, Chateaub. ; DG, ø d.
• damoiselle
 - absent TLF.
1665 - «Bràtor, damoiselle, espèce de papillon bleu.» R. BretonDict. caraïbe-fr. (Auxerre) - R.A.
demoiselle n.f. "femme, mariée ou non, attachée à un emploi dans un établissement, une administration"  demoiselle de boutique : TLF et DHR, 1825, Brillat-Savarin ; demoiselle de magasin : DDL 16, 1834 ; GLLF, TLF, GR[85], ø d.
• demoiselle de comptoir
  loc. nom. f. COMM.  MÉTIER - FEW (3, 133-4), GLLF, 1870, Lar. ; absent TLF.
1808 - «Par suite de ce raffinement dans le langage, on ne sait plus ce que c'est qu'un [...] gâte-pâte, qu'une fille de boutique, qu'un garçon apothicaire, etc. Mais nous avons des demoiselles de comptoir [...].» Grimod de La ReynièreMan. des Amphitryons, 183 (A.M. Métailié, 1983) - P.R.
demoiselle de magasin loc. nom. f. COMM.  MÉTIER - L (s.v. magasin), DG, R, TLF, Lex.[75], PR[77], ø d.la date de 1870, dans GLLF, concerne demoiselle de comptoir
1834 - «On trouve encore des caricatures de ce temps-là, plaisante exhibition des amours de M. Calicot avec Mlle Percaline, gracieux symbole des anciennes filles de boutique, devenues demoiselles de magasin A. Luchet, Les Magasins de Paris, in Paris, ou Le Livre des cent-et-un, t. XV, 255 (Ladvocat) - M.C.E.
demoiselle du téléphone loc. nom. f. MÉTIER  TÉLÉCOMM. - R, GLLF, TLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1905 - «Toutes, en longue file, les demoiselles du téléphone sont assises devant un très long meuble qui occupe la partie centrale d'une énorme salle. Elles y sont occupées à mettre en communication appelants et appelés. [...] Il ne faut pas trop en vouloir à la demoiselle du téléphone [...] Son sort est-il, du reste, si enviable ? Quand elle a subi l'examen et qu'on l'a fait passer sous la toise - il faut en effet qu'elle ait 1m.50 au moins, exigence étrange, puisqu'elle doit rester assise toute la journée [...] savez-vous ce que gagne la demoiselle des téléphones ? 3 francs par jour !» Lectures pour tous , janv., 293 et 294 - M.K.