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abord n.m.
• au deuxième / second rabord loc. adv. d'apr. au premier abordplais. ORGANISATION/RELATION - TLF (au second -), 1908, Verrier et Onillon ; DHR, ø d.
1899 - «- il y a des jours où vous n'êtes pas polie ! - C'est ceux où j'ai rencontré des mufles. - Alors, j'ai l'air d'un mufle ? - Au premier abord, absolument ; au deuxième rabord encore plus.» S. Boubée, La Marchande de frites, II. Maman Fricoteau, 58 (Paris et Cie) - Ch.G.
abord (d'- et d'un) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - TLF (d'abord et d'une), 1878, Larch.
Add.DDL
*1781 - «THIBAUT. V'là c'que vous n'savais pas, not' ami ; demandais à votre oncle. Je n'y ons pas défendu d'en parler, d'abord et d'un.» Le Sabotier, sc. vi, 21 (Petite bibl. des théâtres) - P.E.
*1790 - «NICODEME, à part. Elle est amoureuse ; v'là qu'est clair, d'aborb [sic] & d'un.» Beffroy de Reigny, Nicodême dans la lune, 38 (Chez l'auteur) - P.E.
*1807 - «FANFARE. Or donc, primo, d'abord et d'un, M. Desmoeurs, v'là ma finesse : comme du depuis que mon coeur bat pour vot' fille, elle n'a pas trop eu l'air de se rendre à l'appel de ma tendresse, voyez-vous, ça me mécanise moi [...]» Gabriel, Moreau, Carmouche, L'Innocente et le mirliton, 24 (Huet Masson) - P.E.
*1821 - «LE Père DUCHESNE. [...] j'ai des propositions à vous faire. D'abord et d'une, j'en avais trois...» Rougemont, Carmouche, Ferdinand, Le Fort de la Halle, 23 (Quoy) - P.E.
*1823 - «MARIANNE. Qu'est-ce que ça veut dire ? Je ne veux pas qu'on sorte de la cuisine, d'abord et d'un.» Th. Leclercq, Proverbes dramatiques, II, 225 (Le Normant) - P.E.
abord (d'- et d'un) loc. adv. non conv. PHRASÉOL. ACTION - DDL 15, 1781 ; TLF (d'abord et d'une), 1878, Larchey ; DELF (d'abord et d'une), ø d.
v. 1747 - «Premierement, d'abord et d'un. Je commencerai par l'histoire de Mamselle Godiche qui lui est arrivée dans le tems que j'étois à la rue Mazarine [...]» [Caylus], Hist. de Guilleaume, viii (s.l.n.d.) - P.E.
1768 - «DERATE. Apportez-nous déjà, primo, d'abord, et d'un, une bonne bouteille de vin de Bourgogne à huit. LE GARCON. Dans l'instant, vous allez être servi.» La Bourbonnoise à la guinguette, 17 (Robustel) - P.E.
*1822 - «BEQUET. Aussi je suis difficile comme tout pour elle... d'abord et d'un je veux des moeurs. ROSE. C'est bien le moins. BEQUET. D'abord et de deux j'aimerait assez un homme de commerce !» Rougemont, La Dot du savetier, 9 (Quoy) - P.E.
abord (déjà d'-) loc. adv. non conv. TEMPS PHRASÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1757 - «JEROSME. [...] Quand j'avons sû vot mort / Ca nous causi l'transport, / Tout un chacun d'sus le port / En eut du r'mord, / Pour moi j'ai dit déja d'abord / Je n'comprends pas l' destin du sort [...]» Taconet, L'Ombre de Vadé, in Nouv. choix de pièces, ou Théâtre comique de province, 27 (Cuissart) - P.E.
1780 - «CORNET. Moi, je suis réglé, déjà d'abord. Je ne peux pas souffrir à me coucher tard. Ca fait que pour obvier à ça, je me range aux pieds d'une porte cochère que je trouve là sous ma main.» Guillemain, Le Café des Halles, 22 (Cailleau) - P.E.
abord (primo d'-) loc. adv. non conv. PHRASÉOL. ACTION - TLF (primo, d'abord, et d'un), cit. Labiche, 1846 ; FEW (9, 382a ; rég.), ø d.
Add.DDL
*1768 - «DERATE. Apportez-nous déjà, primo, d'abord, et d'un, une bonne bouteille de vin de Bourgogne à huit. LE GARCON. Dans l'instant, vous allez être servi.» La Bourbonnoise à la guinguette, 17 (Robustel) - P.E.
*1781 - «CANDOR. Enfin, à quoi les emploies-tu ? THIBAUT. Primo d'abord, j'en employons la moiquié pour la nourriture, ed' not' minagere et d' moi.» Le Sabotier, 7 (Petite bibl. des théâtres) - P.E.
*1787 - «Primo, d'abord, drès le matin / Il avoit trouvé sur l' chemin / Un' ribandelle de carrosses [...]» [J. Mague de Saint-Aubin], Les Chiffons, II, 92 (Cailleau) - P.E.
*1789 - «Qu'en penses-tu, la Pierre ? - Ce que j'en pense ! Primo, d'abord, qu'un honnête homme n'a que sa parole.» Tout ce qui me passe par la tête, première part., 50 - P.E.
*1790 - «Madame Saumon. Faut primo d'abord, que vous sachiez, mesdames, que tous nos députés ne se ressemblont pas [...]» Le Goûter de la Courtille, 4 (s.l.n.d.) - P.E.
*1803 - «Vous avez beau vouloir à Blaise / Donner notre fille au plutôt, / Il n'en s'ra rien, ne vous déplaise / Primo, d'abord, c'est qu' c'est un sot.» J.-A. Jacquelin, La Mort de Néron, 4 (Hugelet) - P.E.
*1807 - «Or çà, Monsieur Sancho, primo, d'abord, où s'en va votre Seigneurie de ce pas ?» H. Bouchon Dubournial, trad. : Cervantès, Oeuvres choisies, Don Quichotte, V, 174 (Impr. des Sciences et des arts) - P.E.
*1807 - «FANFARE. Or donc, primo, d'abord et d'un, M. Desmoeurs, v'là ma finesse : comme du depuis que mon coeur bat pour vot' fille, elle n'a pas trop eu l'air de se rendre à l'appel de ma tendresse, voyez-vous, ça me mécanise moi [...]» Gabriel, Moreau, Carmouche, L'Innocente et le mirliton, 24 (Huet Masson) - P.E.
abord (primo d'-) loc. adv. non conv. ACTION PHRASÉOL. - DDL 19, 1768 ; TLF (primo, d'abord, et d'un), cit. Labiche, 1846 ; FEW (9, 382a ; rég.), ø d.
1761 - «Isabelle. Oh ! je sens bien çà aussy. Mais, Monsieur, je n'ay que deux ou trois petites réponses à faire à c'te proposition-là ; qu'est bin propre. C'est que, primô, d'abord, je ne sçais si, même êtant mariée, je vous accorderois ces vilenies-là, parce que je n' me soucie pas d' çà, moy ; que j'en sis dégoutée ; et que j'en ay par-dessus les yeux.» Collé, Journ. hist. inédit, 148 (Mercure de France) - P.E.
1766 - «MICHAU. Pardon, Monsieu, de not' incivilitai, de vous avoir laissé seul avec ste petite fille, qui ne sçait pas encore entretenir les gens ; mais, c'est qu' faut faire ses affaires, primo, d'abord.» Collé, La Partie de chasse de Henri IV, 95 (Gueffier) - P.E.
marché à prime loc. nom. m. BOURSE - FEW (6/II, 4b ; 18, 97b), GLLF, 1835, Acad. ; TLF, cit. Boyard, 1853 ; L, R, Lex.[75], PR[77], ø d.
Add.DDL
*1826 - «Les Marchés à terme sont de deux sortes, soit ferme, soit à prime ; [...]. Nous donnons ci-joint le modèle d'un Marché ferme et celui d'un Marché à prime.» J. Bresson, De la Liquidation des marchés à terme à la bourse de Paris, 1ère part., 11-12 (Bachelier) - M.C.E.
marché à prime loc. nom. m. BOURSE - DDL 16, 1826 ; FEW (6/II, 4b ; 18, 97b), GLLF, 1835, Acad. ; L, R, Lex.[75], PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1819 - «FELIX, marchant sans voir Guillaume. C'est aujourd'hui l'échéance de tous mes marchés à prime. Mes reports doivent être avantageux. GUILLAUME. Reports... marchés à prime ... que veut-il dire ?» E. Gosse, Les Jeux de la Bourse, in E. Gosse, Proverbes dramatiques, I, 219 (Ladvocat) - P.E.
oiseau de prime loc. nom. m. ORNITH. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1874 - «Oiseau qui passe au printemps [...]» A. Daudet, Robert Helmont, 157 (Dentu) - Michel, 128 (autres ex. en 1888, 1897).
prime n.f. BOURSE "somme à verser en cas de dédit dans une vente à terme de valeurs" - TLF, 1765, Encycl. ; DG, R, Lex.[75], PR[77], ø d.
Add.DDL :
*1882 - «[...] la Central American Bank avait émis avec prime [...] les actions de la Société, qui valaient 500 francs au pair. On s'était colleté, disaient les journaux, devant chez Stockleit, pour avoir des titres.» J. Claretie, Le Million, II, ch. IV, 334 (Dentu) - M.C.E.
*1891 - «[...] le bilan présenté portait, pour l'année 1864, un bénéfice de neuf millions, en y comprenant les vingt francs de prime sur chacune des cinquante mille actions nouvelles, lors du doublement du capital.» Zola, L'Argent, ch. VI, in Gil Blas, 12 janv., 2, col. 1 - M.C.E.
prime n.f. BOURSE "somme à verser en cas de dédit dans une vente à terme de valeurs" - FEW (18, 97b), TLF, DA[82], DHR, 1730, d'apr. Brunot ; GLLF, 1869, Littré ; DDL 16, 1882, Claretie.
1720 - «[...] la Compagnie des Indes fit afficher que pour assurer des Actions à un prix raisonnable dans le courant de six mois, à ceux qui n'ont point encore été liquidez ni remboursez de leurs Rentes ou Charges supprimées ; elle leur delivreroit, en payant comptant la somme de mille livres, des Primes, en vertu desquelles chaque Particulier pourra exiger de ladite Compagnie une Action avec la premiere repartition de 1720, en payant par le Porteur dans le courant des six mois une autre somme de dix mille livres [...].» Le Nouveau Mercure, janv., 156 - P.E.
prime de cuisson loc. nom. f. BOULANG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1863 - «On fait un marché à cuisson, c'est-à-dire une convention par laquelle le meunier s'engage à livrer au boulanger une certaine quantité de farine pendant un laps de temps déterminé, trois mois, six mois, un an ; le boulanger cuit et vend le pain, et tient compte du prix à son fournisseur suivant la taxe de la quinzaine où la farine est employée, et en réservant pour ses avances et son labeur une rémunération en argent qu'on appelle la prime de cuisson.» A. Cochut, in R. des deux mondes, t.47, 15 sept., 422 - M.C.
prime-surprise n.f. SPORTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1939 - «F. et A.V.S. bondirent sur sa roue, dans l'espoir évident d'enlever la prime-surprise dont le signal venait d'être donné.» Les Sports, 14 juill. - Lapaille, 27.
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