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désapproprier (se -) v.pron. RELIG. - FEW (9, 460a), 1690, Fur. ; L, ø d ; absent TLF.
1644 - «D'autant plus, ce me semble, les agrée-t-il, qu'étant malades, nous tâchons de nous dépouiller et désapproprier de nous et de notre mal [...]» Bérulle, Corresp., t. 3, 665 - H.F.
désapproprier (se -) v.pron. ÉCON.  PHILOS.  "renoncer à la propriété d'une chose" - L (cit.), FEW (9, 460a), 1698, Bossuet.
Au 19e - FEW, TLF, 1878, Acad.
Add.DDL :
*1848 - «La société, renouvelée de fond en comble dans son Economie, ne présente plus aucun vestige de ppé [propriété], servitude, prolétariat, etc., etc. Elle est idéalisée [...] Le genre humain se spiritualise, s'idéalise de plus en plus, se dégage, se désapproprie. - Car, ppé [propriété] c'est matérialisme, servitude.» Proudhon, Carnets, vol. 3, 160 (Rivière, 1968) - J.S.
désapproprier (se -) v.pron. ÉCON.  PHILOS. "renoncer à la possession d'une chose" - L (cit.), FEW (9, 460a), 1698, Bossuet.
Au 19e - DDL 26, 1848, Proudhon ; FEW, TLF, 1878, Acad.
1803 - Boiste, Dict. - R. L. rom., 50, 237.
1834 - Landais, Dict. - R. L. rom., 50, 237.