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dépoétiser v.tr. plais. THÉÂTRE
Compl. TLF (mêmes réf., ø texte) :
1695 - «Te voilà donc dépoétisé, Scaramouche ? Oui, j'ai repris la livrée.» Mongin, Les Promenades de Paris, in Gherardi, Théâtre ital., VI, 146 (1741) - J.K.
dépoétiser v.tr. TRANSF. "par ext." - TLF, 1810, Mme de Staël ; FEW (9, 122b), PR[67], ND2, 1870 ; Ls, 1877.
*1853 - «[...] je les dépoétise ces pauvres pelisses impossibles, qui avaient pris de si doux et de si orgueilleux noms [...]» Le Magasin des familles, 135 - M.H.
dépoétiser v.tr. TRANSF. "par ext." - DDL 3, 1853 ; FEW (9, 122b), PR[72], ND2, GLLF, 1870 ; Ls, 1877, Journ. offic.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
v. 1810 - «[...] de vilaines affaires d'argent qui dépoétisent l'âme pour huit jours [...]»Mme de Staël, Corresp. gén., billet à Mme Récamier, I-1, p. L (Pauvert, 1962) - J.S.
*1839 - «Après tout, c'est peut-être un bien que j'aie vu des étrangers, j'aimerai mieux ma mère. C'est peut-être un bien d'avoir été dénudé et dépoétisé, je comprends mieux ce qui manquait [...]»Baudelaire, Corresp., let. à sa mère, 16 juill., vol. 1, 76 (Gallimard, 1973) - J.S.
dépoétiser v.tr. TRANSF. "par ext." - DDL 7, v. 1810, Mme de Staël [repris in TLF].
*1852 - «Il nous répugne vraiment trop de dépoétiser par une énumération de commissaire-priseur cet intérieur où nous avons passé des heures si douces [...]» Th. Gautier, Hist. du romantisme, 129 (Charpentier) - P.E.
dépoétiser v.tr. LITT. "ôter le titre de poète" - ø t. lex."ôter le caractère poétique" : DDL 7, TLF, ND4, 1810, Mme de Staël ; PR[77], 1852 ; FEW (9, 122b), 1870, Lar. ; Ls, 1877, Journ. offic. ; R, ø d
1779 - «CHAPITRE III. L'Enthousiaste Dépoétisé. Mon rêve est fini... le bloc miraculeux n'est plus levé sur moi. Je désavoue mon titre de poëte. La farce est jouée. Je jette mon masque.» [J.-M. Chassaignon], Cataractes de l'imagination, I, 53 (Dans l'antre de Trophonius) - P.E.
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