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déniaiser v.tr. ÉROT. - TLF, cit. Hermant, 1907 ; FEW (7, 113b), ND2, 1922, Lar. ; PR[67], ø d déniaisé, p. adj. : FEW, GLLF, 1674, La Fontaine ; L, La Fontaine ; PR[67], 18e ; v. pron. : TLF, cit. Courteline, 1898.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1558 - «Il la vous renverse toute vifve sus un bahu [...] Ce pendant que le procureur attendoit que la garse fust deniaisée, son clerc prenoit ceste charge sans procuration.» Bonaventure des Périers, Nouv. récréations, nouv. 8, in Conteurs fr. du 16e s., 389 (Gallimard) - E.Se.
1558 - «Le procureur, qui avoit la brayette bendée, ne laissa pas à donner dedans le noir ; mais il fut bien peneux, sçachant que son clerc avoit commencé de si bonne heure à la luy deniaiser.» Conteurs fr. du 16e s. - E.Se.
Au 19e :
Compl.GLLF (av. 1872, Gautier)
1859 - «Quant à Vénus, elle fait de l'oeil à quelque jeune dieu encore imberbe qu'elle veut déniaiser.» Th. Gautier, Les Grotesques, 359 - Matoré, 286.
déniaiser (se -) v.pron. CARACT. - FEW (7, 113b), 1599 ; L, GR[85], cit. Voiture ; TLF, cit. Barbey d'Aurevilly, 1839.
• se déniaiser de - absent TLF.
Compl.L (même texte, ø d)
1580 - «[...] si qu'elle [la fille de Montaigne] ne commence encore qu'à se desniaiser de la nayveté de l'enfance.» Montaigne, Essais, 834 (Pléiade, NRF, 1962) - A.Ré.
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