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déluge n.m. MESURE "grande quantité"
Add.DDL :
Compl.GLLF, TLF (1640, Corn.), L, DG, R (Corn.)
*1640 - «Que le courroux du ciel allumé par mes voeux / Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux !» Corneille, Horace, in Corneille, Oeuvres complètes, vers 1813-4, 263 (Ed. du Seuil) - P.E.
*av. 1767 - «Quel cercle éclatant m'environne ! / D'où part ce déluge d'éclairs ? / Quelle source de feu bouillonne, / Et soudain embrase les airs !» Malfilâtre, in Poitevin, Petits poètes fr., I, 609 (Desrez) - P.E.
*1779 - «En vain l'astre du jour, embrasant l'Ecrevisse, / D'un déluge de flamme assiége ces déserts [...]» Roucher, Les Mois, in Berriat-Saint-Prix, Nouv. leçons fr. de littérature et de morale, II, 196 (Brunot-Labbé) - P.E.
*1795 - «[...] l'astre des saisons [...] revêt de splendeur la nature enflammée : / Le déluge embrasé qu'il répand dans les airs / Couvre les champs [...]» Saint-Lambert, Les Saisons, 63 (Didot) - P.E.
*av. 1804 - «Oui, que ce géant implacable, / Par le dieu tonnant opprimé / Sous le poids du mont qui l'accable, / Vomisse un déluge enflammé.» Désorgues, in Petite encycl. poétique, VII, 186 (Capelle et Renand) - P.E.
déluge n.m. MESURE "grande quantité" - DDL 15, 1640, Corn. [repris in GLLF, TLF, GR].
1593 - «Il mourut quelques mois après d'un déluge et perte de sang qu'il versa par le nez, sans remède.» R. de Lucinge, Dialogue du Français et du Savoysien, 46 (Genève, Droz, 1963) - P.E.
outre-déluge adv. PALÉONT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «[...] il nous est difficile de reconstruire l'homme de ce temps-là, plus difficile qu'au paléontologiste les monstres d'outre-déluge qu'il reconstitue au moins à partir d'une molaire bien réelle, et non pas d'un reflet.» Aragon, in Commune, numéro 29, janv., 562 - P.E.
vieux comme le déluge loc. adj. non conv. TEMPS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1804 - «BOULETTE. Pour toi qu'as du judiciaire, c'est vieux comme le déluge, ce que tu veux lui faire avaler.» Duval, Languille de Melun, 9 (Cavanagh) - P.E.
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