Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
arracheur de dents loc. nom. m. US ET COUT. - TLF, DEL, 1585, Du Fail ; DHR, 1690 ; FEW (3, 234b), GLLF, ø d.
1531 - «CIRCVNFORANEVS circunforanei, Vng triacleur, bateleur, arracheur de dens, iongleur, portepanier, et telles autres manieres de gens qui hantent les foires et marchés pour gaigner argent.» R. EstienneDictionarium, 105 r° - P.E.
belles dents (rire à -) loc. verb. AFFECT. - R, cit. Martin du Gard [1936] ; TLF (- de toutes ses -), ø d.
1873 - «Il rit pourtant à belles dents, un jour qu'un voisin l'accusa d'être amoureux de Lisa.» ZolaLe Ventre de Paris, ch. II, 57 (Charpentier) - M.C.E.
brosse à dents loc. nom. f. HYG. CORPS - L, DG, R, GLLF, TLF, PR[77], ø d.
1771 - «BROSSE s.f. [...] Brosses à dent, pour nettoyer les dents.» Dict. univ. de Trévoux
1809 - «LA MARCHANDE A LA TOILETTE. Des jarretières élastiques, des brosses à dents, essence de Constantinople.» [Dumersan et Duval]Monsieur Chose, ou La Foire de Pantin, 18 (Cavanagh) - P.E.
1852 - La ChâtreDict.
croc (pendre les dents au -) loc. verb. non conv. SANTÉ "avoir faim" - FEW (16, 398b), 1829, Boiste ; absent TLF.
1791 - «[...] je ne puis pas pendre mes dents au croc pendant ce tems-la.» HébertLe Père Duchesne, n° 87, 4 (EDHIS) - P.E.
croc (pendre les dents au -) loc. verb. non conv. SANTÉ "avoir faim" - FEW (16, 398b), 1829, Boiste ; absent TLF.
• avoir les dents au croc
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1815 - «LAJEUNESSE, à Fanchette. D'puis c' matin, j'ons les dents au croc, / Va nous en tirer plus d'un broc ; / Avec ça, ma p'tite Fanchette, / Sers-nous un p'tit plat ben gentil [...]» Désaugiers et GentilUne Journée au camp, 7 (Barba) - P.E.
cure n.f. ACTION "fig. : consommation abondante" - TLF (- d'honnêteté), cit. Zola, 1899 ; GR[85] (- de structuralisme), ø d.
1850 - «J'ai fini ma cure de romans, commencée il y a dix jours. Elle s'est composée de neuf romans, soit de quinze volumes, à savoir deux romans de G. Sand, deux de Jules Sandeau, un de Dickens et quatre de Charles de Bernard [...].» H.-F. AmielJournal intime, I, 740 (Lausanne, L'Âge d'homme, 1976) - P.E.
cure analytique loc. nom. f. PSYCHANAL. - GR[85], cit. Barthes, 1977 ; absent TLF ; in Lafon (s.v. cure) [1963].
1926 - «[...] cette sorte de personnalité seconde, dont il n'a jamais eu conscience jusqu'au moment de sa cure analytique, coexista chez lui avec un moi de caractère tout différent, c'est-à-dire d'une personnalité consciente très supérieure et très active et poursuivant avec ténacité un idéal masculin.» Ch. Odier, Contribution à l'étude du surmoi et du phénomène moral, Rapport, Genève, 1er août, in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 28 (1927) - M.C.
cure de sommeil loc. nom. f. MÉD. - GLLF, 1964, Lar. ; TLF, cit. Quillet, 1965 ; GR[85], ø d.
1953 - «Et les thérapeutiques par l'intermédiaire du cortex, que ce soit l'inhibition de la cure de sommeil ou la psychothérapie rationnelle de l'accouchement sans douleur, apportent une preuve supplémentaire, et combien éclatante, de cette même régulation corticale.» V. Laffite, in La Nouv. critique , numéro 45, avr.-mai, 213 et 220 - P.E.
cure psychanalytique loc. nom. f. PSYCHANAL. - GR[85], GLLF, TLF, Lex.[79], ø d.
• cure psycho-analytique
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1913 - «Le moment capital de la cure psycho-analytique est le report affectif (Ubertragung) ou transfert du sentiment insatisfait du malade sur la personne du médecin. (Le malade devient affectueux pour son médecin, rêve à lui, se montre jaloux des autres malades, ou au contraire, éprouve une certaine antipathie pour lui.)» A. Hesnard, La théorie sexuelle des psycho-névroses (Psycho-analyse de Freud), in Journ. de méd. de Bordeaux, numéro 24, 15 juin, 387 - M.C.
cure psychothérapique loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Quelles sont les qualités essentiellement nécessaires au médecin psychothérapeute ? C'est de la patience, de la bonté et de la fermeté sans ces trois facteurs, il est impossible de faire avec succès une cure psychothérapique [...] Le malade doit la faire de bon gré, avec l'espérance d'être guéri.» Dr H. Zbinden, Neurasthénie et psychothérapie (Genève, Kündy), cité in Arch. de psychol., t.1, 356 (1902) - M.C.
cure uvale loc. nom. f. MÉD. - GLLF, TLF, 1878, Lar. ; GR[85], ø d.
• cure au raisin, cure aux raisins
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1863 - «L'étranger attiré à Vevay ou à Montreux, sur les bords du Léman, par le doux climat et le charme incomparable de ces beaux rivages, ne peut se lasser d'admirer dans les vignobles, s'élevant en terrasses superposées depuis le lac jusqu'à la région des noyers, les ceps vigoureux qui, sous le vert luxuriant des pampres, étalent la pourpre et l'or de leurs baies appétissantes et splendides. Beaucoup de ces admirables grappes se vendent aux malades que les médecins d'Allemagne envoient ici faire la cure aux raisins E. de Laveleye, in R. des deux mondes, t.43, 15 avr., 849 - M.C.
1875 - «Thérap. Cure au raisin. Il est un système de thérapeutique fort en vigueur depuis longtemps déjà de l'autre côté du Rhin et en Suisse, c'est la cure au raisin. Si nous en croyons les mémoires produits aux Académies des sciences et de médecine, le raisin, considéré comme moyen curatif, est appelé à régénérer l'espèce humaine.» Lar. GDU , (s.v. raisin) - TGLPF
cure-dent, cure-dents n.m. CORPS  ÉROT. "verge" - DFNC, cit. Apollinaire, 1906 ; absent TLF.
1750 - «La bonne dame avait un si terrible ventre qu'il n'était pas possible de l'attaquer de ce côté-là. Le cure-dent d'un étalon de Mirebalay n'y aurait jamais atteint.» L.-Ch. Fougeret de MonbronMargot la ravaudeuse, 702 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
cure-dents n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Quelques-uns des trous étant un peu grands, des cure-dents en bois servent de cale. Malgré tout, pas un seul ne bouge lorsque nous montons dessus.» La Montagne et alpinisme, numéro 21, févr., 5 - C.T.
cure-dents (venir en -) loc. verb. VIE SOC. "être invité à une soirée ou à un bal, sans avoir été invité au dîner qui précède" - GR[85], DEL, cit. Proust, 1913 ; TLF, cit. Mauriac, 1947 ; BEI, déb. 20e.
1907 - H. FranceDict. de la langue verte, 76 (Nigel Gauvin) - Ch.Bu.
cure-ongles n.m. HYG. CORPS - GLLF, v. 1930 ; PR[72], 1933 ; absent TLF.
1893 - «Dans chaque salle sont des lavabos munis de brosses à ongles, de cure-ongles et de bocaux contenant un liquide désinfectant.»H. Napias, in J. RochardEncyclopédie d'hygiène, V, 507 - C.H.
1900 - «Mikulicz (1898) emploie dix à douze minutes à cette désinfection en se conformant aux règles suivantes : 1 lavage pendant trois minutes, sous un courant d'eau chaude stérilisée [...] ; 2 nettoyage des ongles avec un cure-ongles stérilisé et conservé dans une solution d'acide phénique à 5 p. 100 ou de lysol à 1 p. 100.»P. ChavasseNouv. éléments de petite chir., 71 (5e éd.) - C.H.
cure-ongles n.m. HYG. CORPS - absent TLF.
Add.DDL 8 (1893)
*1917 - «Nagelfeile [...]» Sachs-VillatteEnzyklopädisches französisch-deutsches und deutsch-französisches Wörterbuch (Berlin-Schöneberg) - B.K.
dents (armé jusqu'aux -) loc. adj. MILIT. - L (il s'arme -), cit. La Fontaine ; DELF, 17e ; R, PR[77], cit. Flaubert ; DG, GLLF, Lex.[75], ø d.
Compl.TLF (1538-70, J. Grévin)
1561 - «SULPICE. Ils sont armez jusques aux dens, / Et si chascun son baston porte.» J. Grévin, La Trésorière, in J. GrévinThéâtre complet et poésies choisies, 101 (Garnier) - P.E.
dents (déchirer qqn à belles -) loc. verb. RELAT.  "fig." - FEW (17, 107a), 1669 ; L, cit. La Fontaine ; DELF, Le Roux [1718] ; TLF, cit. Musset, 1834 ; R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1626 - «J'avois passionné de voir cest autheur parce qu'ayant appris qu'il avoit combattue l'opinion qu'on attribue à Epicure que le soleil n'est pas plus grand qu'il paroist, [...] je m'estois imaginé qu'il auroit sans doute deschiré Epicure à belles dents Gassendi, let., in PeirescLet., IV, 179 (Impr. nat.) - P.E.
dents (les - ne font plus mal à qqn) loc. phrast. non conv.  SANTÉ  "il est mort" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1594 - «[...] et tel parle aujourd'huy bien haut à qui les dents ne feroyent point de mal si vous eussiez encore tardé trois jours à venir [...]» Satyre Menippée, 98 (Charpentier) - P.E.
1605 - «[...] corrigez, c'est la faute de l'imprimeur, il y faut 10604. iusques en l'an 10605. en ce temps-là les dents ne nous feront plus mal, et nous aurons bien de l'âge.» La Response faite a maistre Guillaume, in Le Soldat françois, ensemble M. Guillaume, 183 (s.l.) - P.E.
1640 - «les Dents ne luy font plus mal .i. il est mort. vulg.» OudinCuriositez fr., 151 (Slatkine) - P.E.
dents (mettre les - au crochet) loc. verb. arg.  ARG. MILIT.  US. ALIM.  "jeûner" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1811 - «Il y aura peu d'escortes, mais il faudra aller parcourir les villages pour nous procurer des vivres, sans quoi il faudrait 'mettre les dents au crochet'.» Notes d'un sergent-major /Rattier/, in R. rétrospective, XX, 328, janv.-juin 1894 - J.Hé.
dents (mettre sur les -) loc. verb. non conv. SANTÉ "fig. : épuiser" - Ls, cit. La Fontaine ; DEL, Le Roux ; absent TLF. mettre dessus - : L, DEL, Régnier
1627 - «G. Je suis hors d'haleine, je n'en puis plus, les jambes me faillent, la teste me fait mal, je crains qu'il ne me faille aller dormir sans souper. F. Il faut peu de choses pour vous mettre sur les dents : ne perdez point courage au bout de la carriere [...]» D. MartinLes Colloques fr. et all., 122 (Strasbourg, Faculté des Lettres) - P.E.
dents (être sur les -) loc. verb. non conv. SANTÉ "être épuisé" - DHR, 1611 ; GLLF, cit. La Fontaine ; BEI, mil. 17e ; TLF, cit. Sand, 1842-43 ; DEL, ø d.
*1616 - «Se va promener a la riviere et remonte, presque tousjours courant sans se lasser. Chascun estoit sur les dents J. HéroardJourn., 2, 2381 (Fayard) - P.R.
gale (n'avoir pas la - aux dents) loc. verb. non conv. US. ALIM. "fig. : être gros mangeur" - FEW (4, 33b), DEL, 1752, Trév. ; BEI, 18e ; L, ø d ; TLF, GR[85], cit. Genevoix, 1925.
• avoir la gale aux dents
  "avoir très faim" - FEW (rég.), 1869 ; absent TLF.
1706 - «Aux dents aurois-tu bien la gale, / Pour refuser si beau présent, / Et à ton Jule si décent ?» Moreau de Brasei, in ScarronLe Virgile travesti, 358 (Garnier) - P.E.
gale (n'avoir pas la - aux dents) loc. verb. non conv. US. ALIM. "fig. : être gros mangeur" - FEW (4, 33b), DEL, 1752, Trév. ; BEI, 18e ; L, ø d ; TLF, GR[85], cit. Genevoix, 1925.
CARACT. "Par ext. :" 
1706 - «Alors, le pieux fils d'Anchise / Méditoit funeste entreprise / Pour le trône du roi Latin, / Dans lequel il veut sans gradin / Monter, pour y régir l'Itale : / Aux dents c'est n'avoir pas la gale Moreau de Brasei, in ScarronLe Virgile travesti, 415 (Garnier) - P.E.
griche-dents (à -) loc. adv. EXPRESS. "entre ses dents, de manière peu compréhensible" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1890 - «Et avec ces mots prononcés à griche-dents, elle jetait vers Désiré un regard de mépris.» J. RichepinLe Cadet, 286 (Charpentier) - J.C.
grince-dents n.m. non conv.  OENOL.  "vin aigre" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
v. 1695 - «En 1692, les vignes avaient gelé, le vin de cette année était du grince-dents, et encore il en était fort peu [...]» Registre paroissial de Ballon, paroisse St Georges, Arch. de la Sarthe, GG, in Inventaire - sommaire des arch. départementales antérieures à 1790, Sarthe, Arch. civiles, I, série E, suppl., 1 (Le Mans, 1870) - J.Hé.
grincer des dents loc. verb. AFFECT.  EXPRESS. - GR[85], cit. Hugo, 1831 ; TLF, cit. Gautier, 1863 ; GLLF, cit. Maupassant grincer les - : GLLF, déb.14e ; TLF, DHR, 14e ; FEW (16, 393b), 1488 ; DLMF 1, Cotgr. ; Gc, ø d
1531 - «Frendere dentibus, Grincer, et craquer des dens de courroux que on ha.» R. EstienneDictionarium, 326 v° - P.E.
mi dents (à -) loc. adv. ZOOTECHN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1762 - «Une autre vache poil noir très vieille peu de dents, estimée la s/omm/e de quinze livres. Une autre vache garre noir a my dents ne marquant plus estimée la se de dix huit livres.» Etat des grains, foins et bestiaux se trouvant au château de Melleville, par Me Golvin Jullien Le Sancquer, not. et proc. au siège roy. de Ploermel, Arch. nat., Minutier central, ét. CVIII, 854, dossier Carcado - J.Hé.
poules (quand les - auront des dents) loc. phrast. non conv.  TEMPS - Ls, 1877 ; TLF, cit. Aymé, 1933 ; FEW (9, 537a), DELF, 1935, Acad. ; R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1791 - «PIERRE. Faut espérer qu' j'en goûterons. JEAN. Oui, quand les poules auront des dents L'Oeil s'ouvre, garre la bombe, 3 (s.l.n.d.) - P.E.
1828 - «Tout cela se verra, je pense,... / Quand les poules auront des dents. [...] Il vous remettra votre somme,... / Quand les poules auront des dents. [...] Je vous épouserai, ma poule,... / Quand les poules auront des dents Moreau, in L. CastelNouv. anthologie, III, 394-6 (Libr. anc. et mod.) - P.E.
talking cure n.f. d'apr. angl. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF ; in Marchais [1970].
1923 - «La malade [...] se mit à raconter l'histoire dont les mots murmurés pendant ses états d'absence avaient trahi l'existence [...] La malade elle-même qui, à cette époque de sa maladie, ne parlait et ne comprenait que l'anglais, donna à ce traitement d'un nouveau genre le nom de talking cure ; elle le désignait aussi en plaisantant, du nom de chimney sweeping. [...] A peu près à l'époque où Breuer appliquait sa 'talkingcure', Charcot poursuivait, à la Salpêtrière, ses recherches sur l'hystérie, qui devaient aboutir à une nouvelle conception de cette névrose.» Y. Le Lai, trad. : FreudCinq leçons sur la psychanalyse , 39-40 et 52 (Payot) - M.C.