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as qui court loc. nom. m. JEUX CARTES - L, ø d ; absent TLF.
1763 - «Ne parlez plus de jouer à la boule, de (sic) l'As qui court, et à tous ces jeux qui ne se jouent que dans les maisons obscures ; mais au bon-homme, au liard la fiche.» [F.C. Huerne de la Mothe], L'Enfantement de Jupiter, ou La Fille sans mère, t. 1, 33-34 - R.R.
1842 - «As qui court [...], Nom d'un jeu de cartes ainsi nommé parce que l'as y étant la plus basse carte, celui qui l'a reçu le passe à son voisin, qui s'en débarasse de même, tant que le tour n'est pas fini.» Complément Acad.
back-court n.m. d'apr. angl. TENNIS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1937 - «Vers la fin de sa carrière d'amateur atteint par l'âge [...] il recula de nouveau vers le back-court.»Cochet, Le Tennis, 15 - IGLF
bleu (ne pas couper dans le -) loc. verb. non conv. RELAT. "fig. : "ne pas faire dans la dentelle", "ne pas faire de sentiment" (?)" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1868 - «ROGER. - Ecoutez !... je ne sais pas faire de phrases... un militaire ! Généralement ça ne coupe pas dans le bleu... [...].» Labiche, Le Papa du prix d'honneur, in Labiche, Théâtre, 648 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
couper v.tr. MINES - FEW (2, 869a), 1812, Delmotte ; absent TLF.
1812 - «[...] les différens travaux du mineur : haver, couper et hotter la veine, sonder et jouer la mine (4). [Note] 4 Haver, c'est détacher la veine de son lit. Couper, détacher la veine de chaque côté pour enlever un bloc ou quartier. Hotter, c'est détacher la houille du toit ; l'on se sert de coins en fer.» Relation des événemens mémorables arrivés dans l'exploitation de houille de Beaujonc, 20 (Latour) - P.E.
couper v. JEUX CARTES "séparer le paquet en deux" - DHR, 1606 ; FEW (2, 874b), GLLF, DDM, 1640, Oudin ; TLF, cit. Pagnol, 1931.
*1627 - «P. Je le veux. Coupés, mais ne regardés pas ce qui est dessous la coupe. C. Ah ! les bonnes cartes que vous vous donnez.» D. Martin, Les Colloques fr. et all., 128 (Strasbourg, Faculté des Lettres) - P.E.
*1646 - «Clorise. Coupez donc ! Lisidor. Apres vous. Clarimond. Tant de ceremonies / Des divertissements doivent estre bannies. Lisidor. Voila doncques pour vous. Clorise. Monsieur, espargnez moy. Lisidor donne les cartes.» Brosse, Les Songes des hommes esveillez, 115 (Nizet, STFM) - P.E.
couper v.tr. TÉLÉCOMM. "interrompre une communication (téléphonique)" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.couper une communication téléphonique : TLF, cit. Proust, 1922 ; GLLF, GR[85], ø d
1911 - «Ils connaissent aussi l'erreur de numéro, la gaffe de la demoiselle ; ils sont résignés d'avance à en subir la peine. Car si l'on "coupe" brusquement deux abonnés en train de causer d'affaires urgentes, jamais personne n'intervient quand il s'agit de séparer deux personnes unies par erreur [...].» T. Bernard, Sur les grands chemins, 148 (Ollendorff) - P.E.
couper (ne pas y -) loc. verb. non conv. ÉVÉN. "ne pas échapper [à qqch. de désagréable]" - GLLF, TLF, cit. Gide, 1925 ; DEL, cit. Chevallier, 1934 ; GR[85], cit. Céline, 1944 ; BEI, déb. 20e y couper : TLF, DArg., DHR, 1861, d'ap. Esnault
1886 - «Comme certaines maladies, la récompense peut sauter une ou deux générations, mais finalement, la race n'y coupe pas, pour employer l'expression favorite du général Boulanger.» A. Allais, Oeuvres posthumes, 79 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
couper : il coupe tout ce qu'il voit loc. phrast. PROPRIÉTÉS ET ÉTATS "/à propos d'un couteau qui coupe mal/" - Gc, Oudin [1640] ; absent TLF.
1627 - «P. O le bon cousteau que tu as là, il coupe tout ce qu'il void. J.B. Il seroit bon à prester, on ne sçauroit pis rendre.» D. Martin, Les Colloques françois et allemands, 86 (Strasbourg, Faculté des Lettres, 1929) - P.E.
couper : ça la coupe (à qqn) loc. phrast. non conv. ACT. OBJET "cela l'étonne" - DELF, cit. Hugo [1862] ; GLLF, TLF, GR[85], ø d.
v. 1803 - «D' la magnere comme j' m'arsouille, / Ça la coupe à tous les malins ; / Y veut se r'lever, mais j' le r'douille [...]» Aubert, Les Nouveaux mots poissards (Daniel) - P.E.
1831 - «Qu'en dites-vous, vous autres ? Il est bon l'apologue, n'est-ce-pas ? Dame ! il y aurait bien une petite allusion au temps présent. Mais je n'ose... tra, tra, tra, la la dera !... ça vous la coupe, heim donc ! messieurs du réquisitoire !» Du nouveau ... Attention, nom de D... ! Mayeux, n° 6, 22 - P.E.
couper l'herbe au menton loc. verb. non conv. RELAT. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1793 - «VIGAGNOLET. [...] et moi qui suis ici premier acteur depuis dix huit mois je me verrai couper l'herbe au menton après les promesses de votre père, et les vôtres au sujet de notre mariage.» Aude et Tissot, Cadet Roussell', 10 (Clément) - P.E.
couper l'herbe sous le menton loc. verb. non conv. RELAT. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1802 - «LA SELETTE. C'est donc toi, vilain moule à faire des chenets, qui pense à m' couper l'herbe sous l' menton.» Henrion et Servière, Drelindindin, 9 (Barba) - P.E.
couper les jambes loc. verb. BOISSON SANTÉ "d'une boisson alcoolisée" - TLF, cit. Moselly, 1907 ; GLLF, 20e.
1879 - «On doit éviter l'eau-de-vie, le rhum. Le kirsch est moins pernicieux, mais le mieux est de s'abstenir, dans les ascensions, de toute liqueur alcoolique qui coupe les jambes et porte à l'engourdissement et au vertige, même à petite dose.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1878, 590 (Paris) - C.T.
couper là-dedans loc. verb. non conv. RELAT. "tomber dans un piège, croire naïvement" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. couper dans le pont : Mat., 1843-46, Balzac [repris in GLLF] ; TLF, 1847, Balzac ; DEL, 19e
1882 - «Oh ! les filles ! interrompit Trublot de son air supérieur, quelle blague ! C'est moi qui ne coupe pas là-dedans !... On n'en a jamais pour son argent, avec elles.» Zola, Pot-bouille, in Zola, Les Rougon-Macquart, t.3, 189 (Fasquelle-Gallimard, 1964) - G.M.-D.
court adj. SÉRIC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1763 - «[...] le Ver s'accourcit et se change en Fève ou en chrysalide sans avoir filé ; ou il ne fait tout au plus qu'une toile inutile ; ce qui est pour le maître une perte notable, causée par cette sorte de vers appelés courts. Vulgairement courchos.» Boissier de Sauvages, Mém. sur l'éducation des vers à soie, 114 (Nîmes, Gaude) - R.T.-B.C.
court-bouclé adj. COIFF. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Rézi ne mérite pas l'âme de Claudine. Je lui donne ma présence, ma tête court-bouclée qu'elle se plaît à coiffer [...] Elle a présidé, autoritaire, à mes séances de modiste, agacée de constater si ridicules, sur ma tête court-bouclée, certains chapeaux de "dame".» Colette, Claudine en ménage, in Colette, Oeuvres , vol. 1, 327 et 367 (Flammarion, 1960) - M.C.
court-bouillon n.m. plais. WW"fig." - Mat.I, GLLF, TLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1651, La Varenne ; FEW (1, 622a), 1680, Rich. ; DG, 1694, Acad. ; R, 17e ; L, cit. Volt.
1622 - «Le lieu où ie vous veux apprester et faire cuire ce Court-bouillon, ce sont vos villes propres qui seruiront d'ingrediens à vous mesmes pour finir vos iours, la Rochelle me fournira de vinaigre, Montauban de verjeus, Montpellier de poyure, Castres de cloux de girofle Nismes d'espice, et Sedan de tous les autres ingrediens necessaires à ce Court-Bouillon [...] C'est à toy BOVILLON, qui iusques icy à si bien fait la chattemite [...] à qui le premier ie veux bailler à humer ce cour-Bouillon, iusques icy ie n'ay fait que la Sausse, les Raistres me seruiront de poisson [...]» Le Court-bouillon des rebelles, accommodé à la sausse des reistres d'Allemagne , 8 et 9 (s.l.) - P.E.
court-bouillon n.m. CUIS.
"bouillon aromatisé pour cuire du poisson et certaines viandes" - Mat.I, GLLF, TLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1651, La Varenne ; FEW (1, 622a), 1680, Rich. ; DG, 1694, Acad. ; R, 17e ; L, cit. Volt.
Add.DDL :
*1640 - «[...] vn Court boüillon .i. sorte de saulse de carpe.» A. Oudin, Curiositez fr., 132 (Slatkine) - P.E.
*1649 - «[...] au milieu, Il fut posé vn monstre Amphibre [sic : amphibie] au courtbouillon, nommé hypogriphe enharnaché de beatilles d'Edits, de traitez [...]» Le Festin burlesque du fourbe, 3 (Musnier) - P.E.
court-bouillon n.m. CUIS.
"bouillon aromatisé pour cuire du poisson et certaines viandes" - DDL 21, 1622 [repris in GR] et 1640, Oudin ; GLLF, TLF, 1651, La Varenne ; FEW (1, 622a), 1680, Rich.
1604 - «[...] puis mettez avec le gigot court bouillon et un peu de fleur de muscade, et du vin blanc, et le laisser bien esteuver [...].» Maistre Lancelot de Casteau, Ouverture de cuisine, 112 (Liège) - R.L. rom., 58, 350.
1619 - «[...] disné... d'une alose au court bouillon, [...] en treuve le goust bon.» J. Héroard, Journ., 2, 2620 (Fayard) - P.R.
court-circuit n.m. ÉLECTR. - TLF, GR[85], 1890 ; Mat., GLLF, 1903, Jarry ; FEW (2, 702a), Lar. techn.
1858 - «On obvie à ce grave inconvénient en faisant usage de ce qu'on a appelé court circuit ; c'est-à-dire qu'on ouvre au courant pour aller au galvanomètre un chemin plus court que le trajet par l'électro-aimant de la sonnerie.» A. De La Rive, Traité d'électricité théorique et appliquée, t.3, 358-9 (Baillière) - P.P.
court-circuiter v.tr. ACTION "fig." - TLF, 1953, Combat ; GLLF, PR[73], Rs, ø d.
av. 1945 - «'Quel est votre point de chute ?' demandait-on vainement (traduction plaisante de P.C., 'poste de commandement' : comprenez : 'votre adresse'). Un Périclès de première bourre savait grenouiller dans les ministères, court-circuiter une affaire pour obtenir une solution ; passer pour un type fumant, c'était la gloire suprême.» Ch. Bruneau, in Les Etoiles, 4 sept., in Pages fr., n° 6, 58 - P.E.
court-circuiter v.tr. ÉLECTR. - Lex.[79], v.1900(?) ; GR[85], 1931 ; TLF, cit. Mercier, 1937 ; GLLF, 20e.
1917 - «court-circuiter, v.t. (elec) to short circuit.» Willcox, A French-English military technical Dictionary, 531 (Government Printing Office) - P.E.
1929 - «Je m'excuse également de donner place en nos vitrines au verbe court-circuiter, qu'il paraît qu'un éminent professeur de physique ne rougit pas d'employer dans ses leçons.» A. Hermant, Remarques de monsieur Lancelot, 108 (Flammarion) - P.E.
couteau (à couper au -) loc. phrast. non conv. MESURE "fig." - L, ø d ; TLF, DEL, cit. Proust, 1921 ; GLLF, GR[85], ø d.
1825 - «Aussi bien ce parfum me donne un mal de tête / A couper au couteau.» Parigot, Télémaque travesti, 12 (Sanson) - P.E.
1846 - «ROSE. Il n'y a que moi à la maison !... FANFINETTE. Ah ! tant pire ! ROSE, à elle-même. C'est poli !... Elle est bête à couper au couteau.» Mélesville et Carmouche, Le Bonhomme Richard, 17 (M. Lévy) - P.E.
demeurer court loc. verb. EXPRESS. "fig. : manquer d'à-propos" - FEW (2, 1585b), Hu, Amyot ; L, Mont. ; DG, cit. Molière ; R, cit. Mme de Sév. ; GLLF, TLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1578 - «[...] jamais ne demeurer court de response [...] Ce n'est pas vous qui devez demander cela, monsieur Celtophile, car jamais vous n'auriez peur de demeurer court.» H. Estienne, Deux dialogues du nouv. langage françois italianizé , II, 219 et 220 (Lemerre) - P.E.
demi-court adj. MODE MESURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1883 - «[...] les femmes poudrées avec le toquet Watteau et jupes demi-courtes ; les bergers en culottes bouffantes.» Le Triboulet, 3 juin, 6b - G.S.
fil à couper le beurre loc. nom. m. ÉCON. DOM. "instrument dont on se sert pour couper le beurre en motte" - GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1829 - «Mme LOMBARD. Avez-vous quelque chose pour déboucher notre clé ? [...] LA FRUITIÈRE. Ça fera-t-i votre affaire ? M. LOMBARD. Que me donnez-vous là ! votre fil à couper le beurre ?» Vidocq, Mém., 4, 251 (Tenon) - P.R.
half court, half-court n.m. d'apr. angl. SPORTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1982 - «Il y a eu le paddair, le mini-tennis [...] et d'autres sports qui se sont donné des airs de tennis. Mais le half-court, importé il y a un an d'Australie, c'est du vrai avec les mêmes règles et les mêmes mouvements. Seule différence, le court est quatre fois plus petit.» Cosmopolitan, nov., 14 - AFC
1986 - «Qu'est-ce qui ressemble au tennis, dont les règles de jeu sont dérivées du tennis, et qui n'est pas du tennis ? Le 'halfcourt', qui vient d'Australie.» Le Point, 15 sept., 15 - K.G.
inventer : ne pas avoir inventé le fil à couper le beurre loc. verb. non conv. INTELL. "fig." - DEL, BEI, 1867, Delv. ; Ls, cit., 1873 ; GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1863 - «RABAT-JOIE. Jeune homme, - j'ai beaucoup connu... monsieur votre père... Il était grêlé, mais bon travailleur. - Quant à son intelligence..., je ne crois pas que ce soit lui qui ait inventé le fil à couper le beurre !... BELOEIL. C'était mon père !...» Siraudin et Blum, Mon-Joie fait peur, 16 (Dentu) - P.E.
moustaches (couper les - à qqn) loc. verb. non conv. ACT. OBJET "rosser" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1803 - «LAVALEUR [vieil invalide]. Que ne puis-je encore te donner l'exemple, mom ami... Avec quel plaisir j'irais couper les moustaches... Ha, ha.» Désaugiers et Francis, Mylord Go, 8 (Cavanagh) - P.E.
nu (tout - court les rues, mort de faim n'y va pas) loc. prov. non conv. PHRASÉOL. "la misère de ceux qui meurent de faim est plus grande que celle de ceux qui sont mal vêtus" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1829 - «- Adieu mon fichu ; je l'achèterai plus tard. - Vous avez raison, ma belle : tout nu court les rues, mort de faim n'y va pas ; le ciel vous récompensera.» Vidocq, Mém., 4, 155 (Tenon) - P.R.
pendre haut et court loc. verb. JUST. "exécuter à la potence d'une manière expéditive" - FEW (8, 173b), 1690, Fur. ; L, La Fontaine ; TLF, cit. Nodier, 1831 ; DG, GLLF, PR[73], ø d.
1671 - «Il est vrai que je fis une grande faute, mais aussi d'être pendue haut et court, comme je le fus, c'étoit une grande punition.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 23 mars, I, 233 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
piolet court loc. nom. m. ALP. - TLF, cit. Jeux et sports, 1967 ; [RSp. : s.v. alpinisme, in déf., ø d].
1944-45 - «Un piton vertical, récupérable, un mousqueton et un anneau de corde, voilà le minimum modeste qui suffit à la traversée de l'arête ; mais vous pouvez évidemment vous munir d'une quincaillerie plus imposante, et même vous en servir, si le coeur vous en dit. Il est prudent d'avoir au moins un piolet court par cordée, pour la traversée du glacier.» La Montagne, numéro 329, juill. 44-sept. 45, 7 - C.T.
piolet ultra court loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1934 - «Enfin, sur les pentes de glace extrêmement raides et dans le rocher verglassé, le piolet ultra court pourrait être d'un usage commode, son maniement étant, dans ces conditions, plus aisé que celui du piolet ordinaire.» Man. d'alpinisme, 174 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
piton court loc. nom. m. ALP. - absent TLF ; [RSp. : s.v. piton, in cit., 1970, Gautrat].
1934 - «Un piton court planté à fond est bien préférable à un piton long qui n'est engagé qu'en partie.» Man. d'alpinisme, 166 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1943 - «L'utilisation d'aciers spéciaux permet la réalisation de pitons à la fois très solides et très légers : leur poids moyen varie entre 60 et 90 gr. (pitons courts et extra-courts).» Pourchier et Frendo, La Technique de l'alpinisme, 54 (Arthaud) - C.T.
piton extra-court loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1943 - «L'utilisation d'aciers spéciaux permet la réalisation de pitons à la fois très solides et très légers : leur poids moyen varie entre 60 et 90 gr. (pitons courts et extra-courts).» Pourchier et Frendo, La Technique de l'alpinisme, 54 (Arthaud) - C.T.
1952 - «L'énormité et la complexité de ce matériel m'avaient fait sourire, mais il se révéla tout juste suffisant, puisque sous l'ultime surplomb, Magnone ne disposait plus que d'un piton extra court.» La Montagne, numéro 358, juill.-oct., 64 - C.T.
1959 - «Après un toit compact franchi à l'aide de deux pitons extra-courts, le rocher devient meilleur, mais la fissure se bouche et devient encore plus surplombante [...] Dans l'après-midi nous équipons une longueur pour doubler le cap d'un toit. Encore des 'golots' et des pitons extra-courts. 25 mètres de gagnés." [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 25, déc., 145 et 149 - C.T.
ski court loc. nom. m. SKI "patin" - RSp., ø d ; absent TLF.
1908 - «En terrain varié au contraire, en montagne, en forêt, le ski court, plus aisé à manoeuvrer, est presque partout employé.» L. Arnaud, trad. : Hoek et Richardson, Le Ski, 4 (Grenoble) - C.T.
1910 - «Le ski long, très long, est merveilleux pour la vitesse. Le ski court, avec ses avantages et malgré ses inconvénients, nous donne un ski admirable pour le tourisme dans nos montagnes si couvertes, des Vosges et du Jura.» La Montagne, n° 12, déc., 702 - C.T.
1912 - «Etude des différents appareils pouvant remplacer en haute montagne le Ski modèle norvégien : ski court, ski-raquette, ski-planchettes, etc.» L'Echo des Alpes, n° 1, janv., 33 - M.J.-C.T.
1925 - «Et maintenant parlons un peu du Ski d'été, nié et méprisé des grands alpinistes. On peut considérer deux cas où son emploi s'impose : 1. Par beau temps pour les courses de neige pure [...] 2. En cas de mauvais temps ? Ecoutez le prophète LUNN : 'Un jour viendra où la plupart des cabanes seront dotées de skis d'été.' 'Il faut deux ou trois jours de beau temps après une forte tempête de neige pour que les grandes courses soient faisables. Lorsque ces circonstances se présentent, je vous conseille de vous munir d'une paire de skis courts d'été [...]» La Montagne, n° 186, nov., 291 - C.T.
1943 - «J'essayais alors des skis courts d'été, de 1,60 m. : ils me satisfirent complètement.» C.-E. Engel, trad. : A. Lunn, Les Montagnes de ma jeunesse, 146 (Attinger) - M.J.
ski court loc. nom. m. SKI "sport" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Chamonix. La pluie. Ne nous plaignons pas. Le soleil a lui pour les skieurs de Pentecôte, il peut se cacher un peu maintenant. Vive le ski court ! Vive le ski d'été !» La Montagne, n° 196, nov., 299 - C.T.
temps (le - qui court), temps (par le - qui court) loc. phrast. non conv. TEMPS - FEW (13/I, 185b), GLLF, DELF, GR[85], 1798, Acad. ; TLF, cit. Maupassant, 1888 ; DG, Lex.[79], ø d.
1793 - «Vois mon bien-aimé à me faire dépêcher cette vente, parce que cela me fera quelqu'argent dont j'ai grand besoin, ainsi que tout le monde, je crois, par le temps qui court.» S. Arnould, let., in Goncourt, Sophie Arnould, 85 (Poulet-Malassis) - P.E.
virage court loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «Seul, celui qui est pris au dépourvu, et que ses connaissances dans l'art d'arrêter brusquement ou de faire un virage court laissent en défaut, ou enfin celui que la peur saisit dans une descente rapide, recourra à de pareils moyens.» F. Achard, trad. : Paulcke, Man. de ski, 90 (Berger-Levrault) - M.J.
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