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coup de vent loc. nom. m. MÉTÉOROL. - FEW (2, 866b), 1611, Cotgr. ; L, DG, cit. Corn. ; R, cit. Lamartine ; Lex.[75], cit. Sollers ; PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
av. 1529 - «[...] il n'est gros air ne broullas si difformes / gros coups de vens si pesantz et enormes / qu'en la vertu de Dieu tu ne deffies.» J. ParmentierOeuvres poétiques, 106 (Droz-Minard) - P.E.
coupe n.f. GÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1832 - «[...] elles sont traversées /les roches calcaires dans les Carrières/ par une multitude de fentes connues des ouvriers sous le nom de coupes [...]» Vandermalen et MeisserDict. des provinces de la Belgique, Introd., 8 (Bruxelles, 1831-38) - G.D.
coupe n.f. NATATION - FEW (2, 869b), GLLF, 1845, Besch. ; RSp., 1854, Chapus ; L, GR[85], ø d ; absent TLF.
1837 - «La marinière. Le corps est légèrement penché sur le côté, le bras inférieur reste tendu en avant pour mieux fendre l'eau [...] La Coupe est une marinière à deux mains ; c'est la natation la plus difficile et la plus élégante.» Le Magasin pittoresque, vol. 3, 223 - A.Ré.
coupe de / des cheveux loc. nom. f. COIFF. "action de couper les cheveux" - DDL 21, 1822, Lunes paris. [repris in DHR] ; GLLF, TLF, ø d.
1768 - «M. Dulac, parfumeur, rue Saint-Honoré ; M. Lesprit, pour la coupe des cheveux, rue Saint-Thomas-du-Louvre ; M. Frédéric, coiffeur de dames [...].» Grimm, etc.Correspondance littéraire, philosophique et critique, VIII, 60 (Garnier, 1877-81) - P.E.
coupe de cheveux, coupe des cheveux loc. nom. f. COIFF. - L, DG, R, TLF, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1822 - «Au bas de l'enseigne est écrit : A L'OISEAU NOIR ET BLANC. Salon pour la coupe des cheveux Lunes parisiennes, numéro 3, 13 nov., 80 - P.E.
1823 - «La coupe des cheveux se fait dans des salons ornés d'élégantes Psychés, où l'on peut se voir des pieds à la tête.» L. MontignyFragmens d'un miroir brisé, 36-37 (Ponthieu) - P.E.
1842 - «AUG. SALIGNON, coiffeur [...] Salon pour la coiffure et la coupe de cheveux Asmodée, numéro 6, 14 août, 4 (Dieppe) - P.E.
coupe-challenge n.f. SPORTS 
SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «Cette Coupe-challenge sera définitivement attribuée à la société à laquelle appartient le skieur qui aura remporté cette épreuve pendant trois années. La dénivellation totale des 8 parcours envisagés représente 8.600 m. On espère une importante participation étrangère : Allemagne, Angleterre, Autriche, France, Italie et Suisse.» La R. du ski, n° 1, janv., XXXI - C.T.
coupe-choux (frère -) loc. nom. m. péjor.  RELIG. - FEW (2, 872b), GLLF, PR[77], 1642, Richelieu ; TLF, cit. Béranger, 1829 ; L, cit. Béranger ; DG, R, ø d.
• frère coupechou
 - Ls, TLF, 1642, Richelieu.
1619 - «Mais à ceste heure on respond c'est la mode, il n'y a personne qui n'y mette le nés, il n'y a si petit frere coupechou qui ne veille entrer au Louure, il n'y a harangere qui ne se mesle de parler de la guerre et de la paix : les crocheteurs au coin des ruës font des panegyriques et des inuectiues : l'vn louë monsieur d'Espernon, l'autre le blasme [...]» Advis du Gros Guillaume, sur les affaires de ce temps, 10 (Paris) - P.E.
coupe-choux (frère -) loc. nom. m. péjor.  RELIG. - FEW (2, 872b), GLLF, PR[77], 1642, Richelieu ; TLF, cit. Béranger, 1829 ; L, cit. Béranger ; DG, R, ø d.
• frère coupe-chou
 - FEW, 1680, Rich.
*1640 - «Frere Coupe-chou .i. vn Frere lay qui trauaille au iardin OudinCuriositez fr., 597 (Slatkine) - P.E.
coupe-cigares n.m. TABACS - PR[67], 20e.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1869 - «Instrument de forme variable, qui sert à couper le bout des cigares.» Lar. GDUfigure dans Guérin, 1892.
*1907 - «[...] un petit cendrier [...] orné d'une silhouette de corbeau dont le bec forme coupe-cigares L'Illustration, 9 févr., 95b - W.R.
coupe-coupe n.m. ARME - Lex.[75], v. 1900 (?) ; FEW (2, 873b), TLF, 1929, Lar. ; Rs, GLLF, PR[77], 20e.
Add.DDL :
*1912 - «[...] l'aide-bourreau avait noué en petits chignons les nattes au sommet des crânes ; les nuques des condamnés étaient nues et la cangue y avait marqué son poids ; la lame du coupe-coupe - une lame énorme - brillante une seconde dans l'air lumineux, puis posée doucement à ras des épaules, comme si le bourreau avait voulu s'assurer de la place, devint soudain rouge [...]» B. Combette, in NRF, n° 48, déc., 1035 - P.E.
coupe-coupe n.m. ARME - DDL 15, 1912, Combette [repris in DHR, DDM] ; FEW (2, 873b), TLF, 1929, Lar. ; GLLF, 20e.
1895 - «COUPE-COUPE. s.m. (de couper). Dans le langage des Cochinchinois qui parlent français, Sabre, coutelas, couteau.» GuérinDict. des Dict., Suppl - P.E.
coupe-coupeur n.m. HIST. COLON. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1894-99 - «Je prends la tête avec mes coupe-coupeurs, consultant la boussole, les foulées de la veille, les brisées laissées par Gérard, recevant une ou deux fois dans la marche un émissaire de lui, avec toujours les mêmes messages : 'traces récentes', 'prenez le petit arroyo de gauche, la brousse devient impénétrable', 'le guide ne sait plus rien, je marche à la boussole sur l'ouest'.» LyauteyLet. du Tonkin et de Madagascar, 195 (4e éd., A. Colin, 1942) - J.Po.
coupe-fesses n.m. non conv. ÉCON. DOM. "seau hygiénique" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Le matériel sanitaire s'est amélioré, depuis cinq ans ! Bidet en émail blanc, seau en émail bleu remplaçant avantageusement le coupe-fesses cabossé et rouillé [...]» A. SarrazinLa Cavale, 361 (Pauvert, Livre de poche) - K.G.
coupe-foin n.m. TECHNOL. AGRIC. - FEW (2, 873a), 1845, Besch. ; L, DG (néol.), ø d ; absent TLF.
1771 - «[Vaud] Un couppe foin, le crochet à foin, deux fourches.» Inventaire - GPSR, IV,410.
coupe-jarret n.m. CRIMES - Lex.[75], 1580 ; BW6, 1584 ; Gc, FEW (2, 873a ; coupe-jarret), TLF (coupe jarretz), PR[77], 1588, Advis... ; L, cit. Retz ; R, ø d. fin 16e, D'Aub., in GLLF, correspond à couppejarrets ; cf. Dict. gén.
*1587 - «Si les coupe-jarets faisoyent ce que je pense, / Messieurs les grands seigneurs, avec tout leur bon heur, / Chercheroient bien ailleurs qui leur feroit honneur.» C. de Trellon, in Fleuret et PerceauLes Satires fr. du XVIe siècle, I, 172 (Garnier) - P.E.
Corr. et compl.ND4 (1578, D'Aub.), DG, GLLF (fin 16e, D'Aub.)
*av. 1616 - «Couppe-jarrests [...]» D'Aubigné, Les Tragiques, in D'AubignéOeuvres, VII, vers 140, 218 (Gallimard) - P.E.
*déb. 17e - «couppejarets [...]» D'Aubigné, Confession du sieur de Sancy, in D'AubignéOeuvres, 575 - P.E.
*1619 - «couppe-jarrets [...]» D'Aubigné, Avantures du baron de Faeneste, in D'AubignéOeuvres, III, xx, 761 - P.E.
coupe-jarret n.m. CRIMES - DDL 15 (coupe-jarets), 1587, C. de Prallon [repris in GR] ; Gc (couppe jarretz), FEW (2, 873a ; coupe-jarret), TLF (couppe jarretz), 1588, Advis... ; L, cit. Retz fin 16e, D'Aub., in GLLF, correspond à couppejarrets ; cf. Dict. gén.
• couppejarret
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF. couppejarets : DDL 15, déb.17e, D'Aub. ; coupejarret : TLF, 1694, Acad.
1587 - «[...] nostre Roy [...] poussé d'un mauvais conseil qui ne demande qu'à mettre la religion en proie, par des boutefeux, couppejarrets, sacriléges des Quarante-cinq, et leur ladre de La Vallette, grand protecteur de l'hérésie.» Placard de la Ligue, in P. de l'EstoileMém.-journ., III, 8 (Tallandier) - P.E.
coupe-jarrets n.m. BOISSON  SANTÉ "qui "coupe les jambes" (d'une boisson alcoolisée)" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1879 - «Les vins blancs, et surtout l'espèce de vin de Champagne qu'on fournit aux voyageurs dans les Alpes, sont de véritables coupe-jarrets. Il en est de même des limonades gazeuses dont il faut s'abstenir ; d'autant que, plus on boit, et plus on éprouve le besoin de boire.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1878, 590 (Paris) - C.T.
coupe-lumière n.m. non conv. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «[...] toi t'es en taule [...] et eux à l'agonie, l'éteint-chandelle, le coupe-lumière, le débranche-jus, le out-contact, le fermé pour cause de décès [...]» V. ThérameHosto-blues, 89 (Ed. des Femmes) - K.G.
coupe-légumes n.m. ÉCON. DOM. "instrument servant à couper les légumes en menus morceaux" - FEW (2, 873a), GLLF, DHR, 1845, Besch. ; absent TLF.
1834 - «COUPE-LEGUME NOUVEAU. - Cette machine dont on doit l'invention à M. Newton se compose d'une boîte [...].» Journal des connaissances utiles, n° 4, avr., 104a - P.E.
coupe-nylon n.m. COUTURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1956 - «COUPE-NYLON. 21.1739. Appareil électrique, pour la coupe à chaud des tissus nylon, en simple épaisseur. S'utilise comme un crayon et assure des coupes sans effilure.» Tarif-album Manufrance, 349 (Saint-Etienne) - M.C.E.
coupe-pain n.m. ÉCON. DOM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1946 - «[...] les paniers sur le comptoir [de la boulangerie], le coupe-pain à poignée de cuivre, l'air d'ancienneté de toutes ces choses, les balances [...]» J. Green, Journ., in J. GreenOeuvres complètes, IV, 930 (Gallimard, 1975) - A.Ré.
coupe-papier n.m. invar. ÉQUIP. BUR. - GLLF, ND3, 1866, Lar. ; BW5, FEW (2, 873a), PR[73], TLF, 1869, Lar.
1842 - «Bischheim, village près de Strasbourg, habité par toute une colonie de juifs, et patrie de tous les marchands de bijoux contrôlés, de tous les marchands de ruban et de fil ambulants, de tous les débitants de cordons de sûreté en caoutchouc, de tous les marchands de lunettes, de cannes, de portefeuilles, de gilets et de pantalons confectionnés, de montres avec leurs chaînes pour 25 sous, de coupe-papier en ivoire, et de plumes avec leur porte-plume, de mouchoirs de Chollet, de calicot de Mulhouse, de fichus de Lyon et de mousseline de Beaucaire [...]» A. Cerfberr, in Les Français peints par eux-mêmes, Province, III, 182 - P.E.
coupe-pastilles n.m. ÉCON. DOM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1735 - «[...] un coupe-pastilles pour les Beignets de Pommes [...]»Le Cuisinier moderne, IV, 301 - Rouvier, 192.
couper : il coupe tout ce qu'il voit loc. phrast. PROPRIÉTÉS ET ÉTATS "/à propos d'un couteau qui coupe mal/" - Gc, Oudin [1640] ; absent TLF.
1627 - «P. O le bon cousteau que tu as là, il coupe tout ce qu'il void. J.B. Il seroit bon à prester, on ne sçauroit pis rendre.» D. MartinLes Colloques françois et allemands, 86 (Strasbourg, Faculté des Lettres, 1929) - P.E.
couper : ça la coupe (à qqn) loc. phrast. non conv. ACT. OBJET "cela l'étonne" - DELF, cit. Hugo [1862] ; GLLF, TLF, GR[85], ø d.
v. 1803 - «D' la magnere comme j' m'arsouille, / Ça la coupe à tous les malins ; / Y veut se r'lever, mais j' le r'douille [...]» AubertLes Nouveaux mots poissards (Daniel) - P.E.
1831 - «Qu'en dites-vous, vous autres ? Il est bon l'apologue, n'est-ce-pas ? Dame ! il y aurait bien une petite allusion au temps présent. Mais je n'ose... tra, tra, tra, la la dera !... ça vous la coupe, heim donc ! messieurs du réquisitoire !» Du nouveau ... Attention, nom de D... ! Mayeux, n° 6, 22 - P.E.
décorner les boeufs (vent à -) loc. nom. m. non conv.  MÉTÉOROL. - L (il vente à -), DG, R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
Add.DDL
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1885 - «Les courses ont eu lieu sous une pluie battante et glacée et par un vent à décorner les boeufs Le Triboulet, 15 mars, 11a - G.S.
décorner les boeufs (vent à -) loc. nom. m. non conv.  MÉTÉOROL. - L (il vente à -), DG, ø d ; DDL 17, TLF, 1885, Le Triboulet ; DELF, 19e ; R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
Formule d'approche :
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1832 - «Ce vent qui décornerait des boeufs [...]» A. JalScènes de la vie maritime, II, 90 (Gosselin) - P.E.
flamberge (mettre - au vent) loc. verb. MILIT.  "tirer l'épée" - DG (cit.), R (cit.), GLLF, DELF, 1673, Mme de Sév. ; FEW (15/II, 181a), 1690, Fur. ; TLF, cit. Gautier, 1863 ; L, PR[77], ø d la date de 1655, dans Lex.[75], concerne le sens fig.
1629 - «Je mets Flamberge au vent, et plus prompt qu'un esclair / J'en fay le moulinet, j'en estocade l'air, / Imitant la valeur du brave Dom-Quichote [...]» Saint-AmantOeuvres, I, 130 (Didier) - P.E.
flamberge (mettre - au vent) loc. verb. MILIT.  "tirer l'épée" - DG (cit.), R (cit.), GLLF, DELF, 1673, Mme de Sév. ; FEW (15/II, 181a), 1690, Fur. ; TLF, cit. Gautier, 1863 ; L, PR[77], ø d la date de 1655, dans Lex.[75], concerne le sens fig.
• exposer flamberge au vent
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1660 - «Ie suis vainqueur le plus souuent / Sans exposer flamberge au vent [...]» [Montfleury]Le Mariage de rien, 27 (De Luyne) - P.E.
homme-vent n.m. WW- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1954 - «L'HOMME-VENT : FRANCOIS Ier (par Le Titien).» R. BarthesMichelet par lui-même, 176 (Ed. du Seuil) - P.E.
moulin-à-vent n.m. Toponymesur Moulin-à-Vent (Saône-et-Loire)OENOL.  - GLLF, Lex.[79], GR[85], 1878, Lar. ; absent TLF.
1811 - «Volnay, pomard, beaune et moulin-à-vent*, / Fait-on sonner votre age en vous servant, / Je suis vivant, bien vivant, très-vivant !» Béranger, Le Mort vivant, in BérangerChansons, t. 2, 46 (1821)chanson datée 1811 dans éd. Perrotin, 1857, t. 1, 20 - R.R.
pantalon anti-vent loc. nom. m. VÊT. SPORT - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1955 - «Le pantalon en salvanyl est un modèle amélioré du pantalon de survêtement anti-vent de l'Annapurna.» La Montagne et alpinisme, numéro 1, févr., 16 - C.T.
paquet de vent loc. nom. m. MÉTÉOROL. "bourrasque de vent" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «[...] pour la première fois depuis vingt-et-un ans, j'ai ramassé "une pelle" avant hier, à bicyclette. Mais là, vous savez, une bûche, un bouchon, tout à fait adéquat à ma position et à ma qualité [...] tout à coup, un "paquet" de vent me saute dessus, me "balance" une seconde, sur le routin étroit, et ... patatras !» L'Auto, 13 mars, 1c - J.Hé.
planche de vent loc. nom. f. GLACIOL.  NIVOL.  "neige soufflée par le vent" - absent TLF ; in Ga [1970].
1954 - «Au-dessus, la zone des glaciers est moins bien servie : les neiges pauvres du début d'hiver chassées par un vent furieux sont allées s'accumuler dans les combes tandis que la plupart des croupes sont nues, en rocher ou en glace. Neiges cartonnées dangereuses, neiges des planches de vent, grandes accumulations alternant avec la glace vive des couloirs, crevasses largement ouvertes, rimayes béantes, sont autant d'obstacles au skieur et à l'alpiniste.» La Montagne, numéro 366, avr., 38 - C.T.
planche à vent loc. nom. f. GLACIOL.  NIVOL.  "neige soufflée par le vent" - absent TLF ; in Ga [1970].
1964 - «A 4050 mètres d'altitude, à 70 mètres du sommet, une planche à vent se décrochait au-dessus d'eux et les précipitait dans le couloir Cordier où ils trouvaient la mort.» La Montagne et alpinisme, juin, numéro 48, 239 - C.T.
plaque à vent loc. nom. f. GLACIOL.  NIVOL.  "neige soufflée par le vent" - absent TLF ; in Ga [1970].
1926 - «[...] quelques jours auparavant, M. FLEURET, qui avait emprunté avec ses guides le couloir situé à gauche du couloir ordinairement pratiqué et qui sert de raccourci à la descente en été, eut un de ses porteurs emporté par une avalanche produite par l'effondrement de la partie inférieure d'une plaque à vent La Montagne, numéro 190, mars, 87 - C.T.
1964 - «L'examen des lieux de l'accident, les traces relevées et photographiées le lendemain, la cicatrice laissée dans la calotte de l'aiguille Verte par le glissement d'une plaque à vent, le témoignage de ceux qui ont vu l'avalanche depuis le col des Grands Montets, permettent simplement d'affirmer [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 50, déc., 299 - C.T.
sabot (ressembler comme un - à un moulin à vent) loc. verb. non conv. ÊTRE - ø t. lex. réf. ; absent TLF. cela lui ressemble mieux qu'à un moulin à vent : BEI, 1640, Oudin.
v. 1714 - «Bon, répondit Brideron, frotez vos yeux, ou prenez une paire de Lunettes ; je connois nos Cantons, & cela y ressemble comme un Sabot à un Moulin à vent ; vous avez la vuë trouble.» MarivauxLe Télémaque travesti, 194 (Droz) - P.E.
saute-vent n.m. AUTOM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1906 - «Voiture munie du saute-vent [...] Le saute-vent est surtout applicable aux voitures découvertes. Malgré ses dimensions relativement faibles [...] il protège efficacement toute la voiture, aussi bien les sièges d'arrière que ceux d'avant [...] le saute-vent est également applicable aux passerelles de navire, aux postes de vigie, aux sémaphores.» La Vie automobile, I, 107 - A.Ré.
vent (bon - !) loc. interj. non conv. EXCLAM. "pour souhaiter ou accompagner le départ d'un importun" - TLF, 1909, Musette ; GLLF, GR[85], 1934, Duhamel ; DEL, ø d.
Var. développée :
1888 - «Allez, file ! bon voyage, bon vent ! la paille au derrière et le feu dedans ! Au plaisir de ne jamais te revoir.» Courteline, Le Train de 8 h 47, in CourtelineThéâtre..., 653 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
vent (quel (bon) - vous amène ?) loc. phrast. non conv. POLITESSE - DDL 19, 1613 [repris in GR[85], TLF] ; FEW (14, 257a), GLLF, 1658, Scarron ; L, DEL, ø d.
• quel bon vent vous mène ?
  - DDL 19, 1620, Chapelain ; FEW, GLLF, 1640, Oudin ; BEI, fin 17e.
1532-50 - «Jennette. Vous soyez la [très] bien venue, / Ma commère. Quel vent vous maine ? / Ne comment avez prins la peine / De icy venir, par vostre foy ?» Les Femmes qui font refondre leurs maris, in A. TissierLa Farce en France de 1450 à 1550, II, t.I, 93 (SEDES) - P.E.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1593 - «Le Roy soudain esperdu, quand il le veid, autant que sa mère avoyt esté estonnée, luy demande quel bon vent le menoit ; le Duc luy respond à peu près ces parolles [...]» R. de LucingeDialogue du Français et du Savoysien, 107 (Droz) - P.E.
vent (quel bon - vous amène ?) loc. phrast. non conv.  POLITESSE - FEW (14, 257a), GLLF, 1658, Scarron ; L, DG, ø d ; R, Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1613 - «B. Ie le vous fusse bien venu dire moy mesme, mais ie fus si pressé de partir, que ie ne peu. P. C'est tout vn pour cela, il n'importe, vous estes excusable, mais que le [sic] bon vent vous ameine ?» S. BernardTableau des actions du jeune gentilhomme, II, 24 (Ledertz) - P.E.
*1644 - «LA DEUXIEME. [...] Queulé bonne affaire ou queu bon van vous amène en ces quarquiers ?» Nouv. compliments de la place Maubert, in VHL, 9, 237 (Jannet) - P.E.
vent (quel bon - vous amène ?) loc. phrast. non conv.  POLITESSE - TLF, 1613, Bernard ; FEW (14, 257a), GLLF, 1658, Scarron ; L, DG, ø d ; R, Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
• quel bon vent vous mène ?
 - TLF, 1593, De Lucinge ; FEW, GLLF, 1640, Oudin.
1620 - «[...] il me demanda, quel bon vent doncques m'auoitmené si matin [...]» [J. Chapelain], trad. : [M. Aleman]Le Voleur, 269 (De la Mare) - P.E.
vent arrière loc. nom. m. MAR. - FEW (14, 258a ; porter -), 1680, Rich. ; FEW (avoir -), GLLF, 1685, Fur. ; L (cit.), TLF, GR[85] (cit.), 1687, Choisy.
1526 - «[...] dedans le bort bonnettes deffarlées, / le vent arriere, il suyt du North l'estoille, / la charte au poing, se conduysant par elle.» J. ParmentierOeuvres poétiques, 25 (Droz) - P.E.
vent coulis loc. nom. m. MÉTÉOROL. "courant d'air" - FEW (2, 884b), GLLF, Lex.[79], 1532, Rab. ; TLF, 1552, Rab. ; L, 16e, Rab. ; GR[85], cit. Paré ; DG, ø d ; absent TLF.
• vent collié
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1756 - «On fait d'ordinaire les acquisitions de la maladie du rhumatisme [...] pour avoir supporté trop long-tems une petite colonne d'air, qui a frappé avec action les unes ou les autres parties du corps, qu'on nomme Vent collié communément.» J.A. LoubetLet. sur la maladie de la goutte, let. XV, 1er mai, 252 (Duchesne, 1757) - J.Hé.
vent magnétique loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1898 - «Vent électrique et vent magnétique. Pouvoir des pointes ; Par Lehmann, Arrhenius, Warburg.» L'Eclairage électrique, t.16, n° 30, 23 juill., 165 - P.P.
vent électrique loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1898 - «Vent électrique et vent magnétique. Pouvoir des pointes ; Par Lehmann, Arrhenius, Warburg.» L'Eclairage électrique, t.16, n° 30, 23 juill., 165 - P.P.
vol-au-vent n.m. CUIS. - FEW (14, 601b), PR[72], BW5, 1817 ; AD (vole-au-vent), 1829 ; DG (néol.), 1835, Acad. ; ND2 (vole-au-vent), déb. 19e ; L, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1800 - «Garçon, une bisque aux écrevisses, un vol-au-vent, un suprême, des biscuits à la crême, & une bouteille de Volnay.»Journ. de Paris, n° 205, 25 germinal an VIII, 898a - B.K.
*1803 - «M. Dupont, pâtissier justement célèbre pour ses vol-au-vent [...]»[Grimod de La Reynière]Almanach des gourmands, 1, 183 - Z. rom. P., 84, 92.
*1812 - Vol-au-vent, ou Le Pâtissier d'Asnières, au Théâtre des Variétés, 23 juin - Z. rom. P., 84, 92.