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chef de cordée loc. nom. m. ALP. - RSp., 1934, Man. du CAF ; GR[85], ø d ; absent TLF.
• chef de la cordée
 - absent TLF.
1896 - «Un vivat du chef de la cordée annonce du nouveau.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1895, 100 (Paris) - C.T.
chef de cordée loc. nom. m. ALP. - RSp., 1934, Man. du CAF ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1908 - «Heureux du succès, on remercie chaleureusement les chefs de cordées.» La Montagne, numéro 6, juin, 151 - C.T.
1912 - «Quoiqu'il en soit, notre chef de cordée commence à être découragé et prie un des légers d'essayer.» Echo des Alpes, numéro 6, 197 - C.T.
cordée n.f. ALP. - ND4, PR[77], fin 19e ; FEW (2, 648b), GLLF, TLF, 1907, Lar. ; Lex.[75], cit. Frison-Roche ; Mat.I, 20e ; R, ø d.
Add.DDL
*1893 - «[...] avec de bons guides, de la sagesse et quelque peu de chance, la cordée de grimpeurs peut toujours s'en tirer, et l'on n'est vraiment alpiniste qu'à la condition d'avoir posé le pied sur la tête même du monstre [Mont Blanc] [...]» J. Gourdault, La France pittoresque, XXXII, 466 - R.R.
cordée n.f. ALP. - RSp., GR[85], 1886, Javelle ; DDL 20, 1893, Gourdault ; FEW (2, 648b), GLLF, TLF, 1907, Lar. ; Lex.[79], cit. Frison-Roche ; in Ga [1970].
*1887 - «Le couloir qui plonge dans le glacier Noir n'est pas long, mais son aspect est bien rébarbatif, et il est prudent de faire une cordée ; nous nous apercevons tout de suite, en effet, que le névé n'est pas ramolli et que Vincent devra ouvrir le chemin de la descente à coups de piolet, pendant que Mathon veillera à l'arrière.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1886, 27 (Paris) - C.T.
cordée (faire -) loc. verb. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1950 - «En revenant au camp II pour la seconde fois, je trouve Lachenal dont la forme est chaque jour plus excellente. Il fera cordée avec moi.» La Montagne, numéro 350, oct.-déc., 96 - C.T.
1974 - «Les riglanos grimpent sans sac, parfois une musette en bandoulière, et des pédules à moitiés délacées. Si vous faites cordée avec eux par une chaude journée de printemps - le soleil du sud est déjà puissant - vous aurez la surprise de les voir tirer de leur musette, non pas des fruits au sirop, mais le 'chorizo' rouge très épicé...» La Montagne et alpinisme, numéro 98, 3, 328 - C.T.
cordée d'appui loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1950 - «Couzy, Rébuffat, Schatz et Terray constitueront les cordées d'appui.» La Montagne, numéro 350, oct.-déc., 97 - C.T.
cordée d'assaut loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «On peut concevoir un chef de même age que les alpinistes membres des cordées d'assaut, et dont la place normale est en tête d'une de ces cordées.» La Montagne, numéro 276, févr., 69 - C.T.
1937 - «[...] ayant préparé ses cordées d'assaut, elle [l'expédition française à l'Himalaya de 1936] a dû, malgré son énergie farouche, battre en retraite au moment où elle était en droit d'escompter le succès.» La Montagne, numéro 285, janv., 3 - C.T.
1950 - «Le camp II est vite installé ; ce sera le camp de base avancé pour les cordées d'assaut. C'est là, en effet, que commenceront pour elles les difficultés techniques.» La Montagne, numéro 350, oct.-déc., 94 - C.T.
cordée de soutien loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «Plusieurs cordées de deux seront en ligne et chercheront leur voie à travers les difficultés qui leur seront opposées ; tandis qu'une cordée sera en tête, une autre cordée de soutien suivra à vingt-quatre heures d'intervalle, en vue de lui porter secours ou simplement assistance.» La Montagne, numéro 278, avr., 154 - C.T.
cordée inversée loc. nom. f. ALP. - RSp., 1970, Gautrat ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1933 - «Nous abordons la descente de la face sud avec beaucoup de précautions, la cordée inversée, Jean SENMARTIN en tête.» La Montagne, numéro 250, juin, 228 - C.T.
cordée omnibus loc. nom. f. plais.  ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1970 - «[...] la lente ascension de l'arête sud de la Noire de Peuterey par notre cordée 'omnibus' plus soucieuse de jouissances esthétiques que d'horaire.» La Montagne et alpinisme, numéro 96, déc., 384 - C.T.
cordée réversible loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1943 - «Normalement le chef de cordée marche en tête, et le second à l'autre extrêmité de la cordée, car on a intérêt à avoir une cordée réversible.» Pourchier et Frendo, La Technique de l'alpinisme, 167 (Arthaud) - C.T.
1967 - «La cordée est dite réversible lorsque les grimpeurs sont d'égale force et passent en tête à tour de rôle. Pour un jeune alpiniste, la cordée réversible est le meilleur moyen d'acquérir l'expérience du poste de leader, surveillé et conseillé par son équipier plus ancien qui a toute faculté pour doser son enseignement.» Bessière, L'Alpinisme, 33 (P.U.F.) - C.T.
1969 - «D'abord, je tiens à préciser que je ne grimpe pas toujours en tête ; à mon avis, la cordée idéale est une cordée réversible où chacun tire sa longueur, dans ce cas nous poussons souvent le scrupule jusqu'à jouer à pile ou face la longueur de départ.» La Montagne et alpinisme, numéro 72, avr., 42 - C.T.
course en cordée loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Si l'emploi des bâtons est autorisé, et il l'est dans les courses en cordée par exemple, les skis ne seront bien entendu jamais trop glissants, l'expert en descente sur les bâtons pouvant réduire sa vitesse sur les fortes pentes en se servant des bâtons, et rendre la main à ses skis rapides sur les pentes plus modérées.» A. de Gennes, trad. : A. Lunn, Le Ski alpin, 162 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
dernier de cordée loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1932 - «Le mousqueton proprement dit, sorte d'anneau piriforme composé d'une partie fixe et d'un battant à ressort, partie mobile. Les deux éléments s'unissent par l'accrochage d'une griffe et d'un crochet. Un piton léger (acier ou duralumin) étant planté, le grimpeur qui désire assurer son compagnon ou s'assurer lui-même 'Selbstsicherung', ouvre le battant du mousqueton et introduit la corde qui se trouve prisonnière après la fermeture du battant à ressort. La libération de la corde s'effectuera par la manoeuvre inverse. Le dernier de cordée récupère le mousqueton et, dans la plupart des cas, quelques coups de marteau ramènent le piton lui-même. Donc, économie de temps quant à l''assurage' et sécurité relative.» La Montagne, numéro 240, mai, 231 - C.T.
premier de cordée loc. nom. m. ALP. - RSp., GR[85], 1941, Frison-Roche ; GLLF, Lex.[79], TLF, ø d ; in Ga [1970].
1933 - «Modérément difficile au point de vue technique, mais vertigineux et exposé pour le premier de cordée en raison du manque de points d'assurance.[...] La sortie au point H exige beaucoup de sûreté du premier de cordée. En général exposé. Plus difficile que tous les itinéraires précédents.» La Montagne, numéro 253, nov., 349 et 350 - C.T.
1940 - «Premier ... de cordée. - Alpiniste en tête de la cordée, dirigeant la caravane.» Samivel, L'Amateur d'abîmes, Petit dict., 238 (Stock, Coll. Les Livres de nature) - C.T.
second de cordée loc. nom. m. ALP. - RSp., ø d ; in Ga [1970] ; absent TLF.
1930 - «Vu Hutchinson entre mes jambes et la paroi. Regards anxieux, mais le plus souvent tête baissée, résignée - attendre ce que mon adresse ou ma maladresse décidera de nous - sale métier que celui du second de cordée.» R. alpine, vol. 31, numéro 3, 86 - C.T.
1942 - «Faire ensuite une grande enjambée sur la droite et gravir un dièdre (pitons). On trouve plus haut de bonnes prises et l'on s'élève assez facilement jusqu'au pied de la dalle lisse et sans prises où vient finir la fissure mentionnée plus haut. On fera monter à cet endroit le second de cordée pour faciliter la manoeuvre des cordes.» La Montagne, numéro 322, juill.-sept., 59 - C.T.
ski en cordée loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1925 - «Nous avions mis une heure à traverser la crevasse et il se faisait tard. J'avais espéré atteindre la station Eigergletscher peu après midi, car je savais que des avalanches formidables pouvaient se produire sur les pentes inférieures. Nous étions en retard de quatre heures, et nous skiâmes aussi vite que nous pouvions à travers un labyrinthe de crevasses. La neige était bonne, mais le terrain difficile, et le ski en cordée ne permet jamais une très grande vitesse.» R. alpine, vol. 26, n° 2, 64 - C.T.