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auto-conscient adj. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1970 - «[...] les gens qui souffrent d'une angoisse intense lorsqu'ils se produisent devant un public ne sont pas nécessairement 'auto-conscients' dans la vie courante, et des gens qui sont habituellement très 'auto-conscients' peuvent voir leur gêne ou leur timidité se dissiper lorsqu'ils se produisent en public, alors qu'au premier abord on pourrait penser le contraire.» C. Elsen, trad. : R.D. Laing, Le Moi divisé, 147 (Stock) - M.C.
co-conscient adj. et n.m. d'apr. angl. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF ; in Castonguay [1972].
1912 - «On distingue ordinairement mal l'inconscient du subconscient. Prince fait cette distinction : si un état mental agit, se manifeste, nous pouvons percevoir cet état mental (il est conscient), ou l'ignorer (il est subconscient ou mieux, ainsi que dit Prince, co-conscient) ; mais si cet état mental est inactif, il est inconscient : ce n'est qu'un 'résidu' physiologique déposé dans les neurones, un ensemble d'idées dormantes ou latentes pouvant occasionnellement se reproduire (mémoire) [...] Le langage ordinaire confond donc le co-conscient et l'inconscient proprement dit [...] Prince admet donc une mémoire physiologique distincte de la mémoire psychologique et base son opinion sur les expériences de Paulow.» Ameline, c.r. : Prince, in Annales médico-psychol., I, 613-4 - M.C.
conscient n.m. PSYCHOL. - TLF, cit. Thibaudet, 1936 ; GLLF, Lex.[79], GR[85], ø d.
1902 - «[...] le volume du savant neurologiste viennois [S. Freud, Die Traumdeutung, Vienne, Deuticke, 1900] se lit avec autant d'agrément que de profit. Même aventureuses et discutables, rien de plus intéressant que ses conceptions sur les rapports de l'inconscient, du préconscient (vorbewusst) et du conscient ; sa théorie sur la fonction de censure, de haute juridiction critique, qui serait le propre de la conscience ; ses observations détaillées sur les processus oniriques de condensation>, de substitution, de travestissement, etc.» E. Claparède, c.r. : Freud, in Arch. de psychol., t.2, 73 - M.C.
1910 - «L'impressionnabilité de ces organes [sexuels] a sur tout le système nerveux de la femme une répercussion considérable qui détermine en grande partie sa mentalité par suite des ondes d'excitation que ces régions très sensibles de l'inconscient transmettent au conscient.» M. de Gasté, "La psychologie de la femme", in Mercure de France, numéro 302, 16 janv., 253 - M.C.
1912 - «L'application des associations en chaîne libre aux éléments du rêve [...] conduit à la découverte de mêmes tendances dissociées du moi conscient par suite de leur caractère égocentrique prononcé, tendances incompatibles avec notre morale individuelle et qui se font jour par voie indirecte et symbolique, pénétrant sous forme de rêves dans le domaine du conscient. Ce 'travestissement' poussa Freud à admettre l'existence d'une instance régulatrice et policière, une censure, à la frontière du conscient.» A. Maeder, Sur le mouvement psychanalytique, in L'Année psychol., 18e année, 404 - M.C.
1923 - «Freud commence par démontrer l'influence de l'inconscient sur le conscient en analysant ce que son traducteur appelle les actes manqués (en allemand Fehlleistungen ; il vaudrait mieux traduire : les absences) [...]» Lar. mensuel, numéro 194, avr., 94, col. 1 - M.C.
1926 - «Au cours de toute psychanalyse se produit un phénomène fondamental, désormais classique, dénommé : résistance. Le patient soudain se tait. Il a un blanc. Malgré tout son désir sincère, il ne lui vient rien à l'esprit, ou bien uniquement des associations de 'fuite' impersonnelles, indifférentes, etc., cependant qu'il voudrait associer. On doit donc admettre que quelque chose en lui suspend, inhibe la pensée, la mémoire ou l'imagination. Et secondement, que son conscient demeure étranger au déclenchement de ce mécanisme involontaire de censure, nous disons alors qu'il présente une : résistance inconsciente.» Ch. Odier, Contribution à l'étude du surmoi et du phénomène moral, Rapport, Genève, 1er août, in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 33-34 (1927) - M.C.
extra-conscient adj. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1927 - «Les rêves nous présentent des exemples d'une constructivité autonome raffinée. Des interlocuteurs nous étonnent par leurs remarques psychologiques, leurs réparties, leur dialectique toujours supérieure à la nôtre (dialectique du diable supérieure à la dialectique de Luther), ou enfin par des inventions saugrenues mais ingénieuses, dont notre subite admiration souligne la genèse extra-consciente [...]» Dr G.-G. de Clérambault, in Annales médico-psychol., II, 407 - M.C.
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