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clairière n.f. PERCEP. "par ext. : percée de clarté" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1831 - «[...] sous le jeu des rayons qui traversaient les nuages comme une clairière.» Ch. Nodier, La Fée aux miettes, 68 (Nilsson, 1930) - G.M.-D.
1848 - «Mais à travers une clairière de cette solitude de palais, les rayons de l'astre frappent [...] le portail du couvent.» Chateaubriand, Mém. d'Outre-tombe, t.4, 337 (Flammarion) - G.M.-D.
1871 - «Aux deux côtés, les petits arbres des taillis enfonçaient, parmi les broussailles basses, la foule de leurs jeunes troncs, se perdant au fond d'un demi-jour verdâtre, que des coups de lumière trouaient, ça et là, de clairières jaunes [...]» Zola, La Curée, in Zola, Les Rougon-Macquart, t.1, 592 (Fasquelle-Gallimard, 1960) - G.M.-D.
clairière n.f. PERCEP. "par ext. : percée de clarté" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
Au 20e : 1913 - «Regarde nos ombres plonger dans cette clairière de lune et puis plonger dans la pointe de l'ombre.» J. Romains, Les Copains, 106 (Club du meilleur livre, 1953) - G.M.-D.
1916 - «Le soleil perce cette buée qui s'étale sur nous et dont le contact nous trempe. C'est comme une clairière féérique qui s'ouvre au milieu des nuages terrestres.» H. Barbusse, Le Feu, 71 (Flammarion, 1945) - G.M.-D.
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