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chiffonner v.tr. AFFECT. "par métaph., contrarier" - [avec un compl. inanimé] TLF, cit. Balzac, 1831.
av. 1649 - «Cette orgueilleuse Pelée se trouva si camuse de voir ainsi chiffonner sa tyrannie qu'elle me pardonna comme je lui pardonne !» Cyrano de Bergerac, Oeuvres diverses, Le Pédant joué, 291 (Garnier) - P.E.
chiffonner v.tr. COUTURE "confectionner" - GLLF, Lex.[75], 1866, Lar. ; TLF, cit. Maupassant, 1884.
1849 - «Les coiffures de dentelle noire varient à l'infini, on en porte chez soi qui sont assez jolies et que l'on peut chiffonner soi-même.» Journ. des demoiselles, févr., 58a (Bruxelles) - M.C.E.
chiffonner v.tr. ÉROT. "- une femme" - L et DG (cit.), FEW (16, 320a), R (cit.), GLLF, TLF, 1657, Gombauld.
1650 - «Celuy-cy la sienne chiffonne, / En luy disant, m'amour mignonne, / Que ie prenne au moins vn baiser [...]» Picou, L'Odyssée d'Homère, 31 (Quinet) - P.E.
chiffonner (se -) v.pron. RELAT. "fig. : se quereller" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1837 - «Que n'était-il là [...] à cette Sodome de Café Anglais, où danseuses et chanteuses, joueurs, militaires, journalistes, tout le sanhédrin du diable, buvaient, fumaient, hurlaient et se chiffonnaient pêle-mêle !» Barbey d'Aurevilly, Journ. (memoranda), 187 (Ed. du Bateau Ivre, 1947) - J.S.
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