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bois (de quel - on se chauffe) loc. phrast. non conv.  AFFECT.  "pour exprimer la menace" - FEW (15/I, 205a), R, 1668, Molière ; DELF, cit. Le Roux [1718] ; L, DG, cit. Saint-Simon ; TLF, cit. Sandeau, 1851 ; GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
• de quel bois je me mouche
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1756 - «CASSANDRE. (Il tire un bâton et les bat.) Ah ! ah ! Messieurs les suborneurs, je vous apprendrai que je me mouche pas du bois dont je me chauffe.» Le Remède à la mode, in Théâtre des boulevards, II, 117 (A Mahon) - P.E.
v. 1762 - «GILLES. Ah ouy Mr Cassandre cest comme ça que vous reconoissés... ah ! vous allés voir aussy de queu bois je me mouche. Je ne suis pas t'un ingrat tu vas en avoir dans les tripes et partout vieux bouquin.» Beaumarchais, Léandre marchand d'agnus, in BeaumarchaisParades, 147 (S.E.D.E.S.) - P.E.
1802 - «CATHERINE. Ton parrain ! J' voudrais ben voir qu'il me contrecarrât par trop dans mes volontés ; je lui f'rais voir un peu d' queu bois je m' mouche ; je sais ben que c'est un original que ton parrain, qui n' fait rien comme personne, qui a des idées à lui, des lubies ; mais au fond c'est un brave homme [...]» HenrionLes Amours de la Halle, 4 (Barba) - P.E.
1804 - «LAPLANCHE. [...] Sinon, gare la ratapiole, je te fais voir de quel bois je me mouche, et je suis homme à te guillocher d'puis la pointe des pieds jusqu'à la plante des cheveux, comme une montre à quantième ; entends-tu moustic.» DuvalLanguille de Melun, 23 (Cavanagh) - P.E.
chauffe-assiettes n.m. ÉCON. DOM. - GLLF, TLF, Lex.[79], GR[85], 1845, Besch. ; FEW (2, 80a), 1858, Besch. ; L, DG (néol.), ø d.
1835 - «Le chauffe-assiette est en tôle ... A l'étage inférieur on place de la braise ou de la cendre chaude, ce qui suffit pour chauffer les assiettes ...» L.-E. A[udot]La Cuisinière de la campagne et de la ville, 30 (18e éd.) - M.B.
chauffe-biberon n.m. ÉCON. DOM. - Lex.[79], v.1950 ; GR[85], v.1960 ; DMC (cit.), TLF, 1966, Le Monde.
1926 - «Consommation horaire en hectowatts de quelques appareils électriques d'usage domestique : Bouillotte - 3 à 6, Chauffe-biberon - 0,2...» Lar. ménager, Dict. illustré de la vie domestique, 516b - M.B.
1933 - «Chauffe-biberon ... 20 watts.» Almanach Hachette 1934, 40a - M.B.
1956 - «Thermobaby / Chauffe-biberon automatique, réglable, incassable. Lampe témoin. Thermostat. 2.250 fr.» Arts ménagers, numéro 84, déc., 145 - P.E.
chauffe-couette n.m. péjor. CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «Devenir un chauffe-couette, un jardinier ?» GenevoixForêt voisine, 181 (Flammarion) - A.Ré.
chauffe-doux n.m. ÉCON. DOM.  "poêle" - TLF, 1831, Balzac.
Corr.FEW (2, 80a) ("prie-Dieu" mention isolée chez Hugo, N.-D. de Paris)
1831 - «Un peu plus loin [description de la chambre où se retirait Louis XI à la Bastille], un chauffe-doux ; un prie-Dieu de velours cramoisi, relevé de bossettes d'or. Enfin, au fond, un simple lit de damas jaune et incarnat [...]» HugoNotre-Dame de Paris, livre VIII, ch. V, 385 (Gosselin) - M.C.E.
chauffe-eau n.m. ÉCON. DOM. - Lex.[75], v. 1900 (?) ; TLF, 1929, Lar. ; GLLF, ND4, PR[77], 20e ; R, ø d.
1902 - «[dans les hôtels] on peut également recommander l'emploi d'un chauffe-eau sous pression, donnant l'eau chaude par la manoeuvre d'un robinet [...] chauffe-eau sous pression alimenté au gaz [...]» R. mensuelle Touring-Club de France , mars, 101b et 102a - G.S.
chauffe-théière n.m. ÉCON. DOM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1877 - «Chauffe-théière [...] L'utilité de ce petit objet sera appréciée dans toutes les circonstances où l'on veut conserver très-chaud le thé ou le café servi sur une table.» La Mode illustrée, 186 - A.Ré.
chauffer : ça chauffe loc. phrast. non conv.  ÉVÉN.  "par ext. : prendre une tournure défavorable" - DG, ø d ; GLLF, cit. Proust ; R, Lex.[75], ø d ça va chauffer : TLF, cit. A. France, 1897 ; R, PR[77], ø d ; chauffer : GLLF, av. 1850, Balzac ; TLF, cit. Th. Gautier, 1863 ; Lex.[75], ø d.
1830 - «MARTIN. Sacredieu ! Capitaine, ça chauffe dur, tout d' même !..... V'là une compagnie d' Suisses qui nous a jeté plus de vingt hommes par terre.... J' voudrais-t'y descendre, l'officier !....» Les Barricades de 1830, 11 (Lefebvre) - P.E.
1830 - «LE SERGENT. Dites donc, mon lieutenant, fait excuse, mais c'est qu' ça pourrait bien chauffer tout d' même. L'OFFICIER. Je le crains. LE SERGENT. Ca s' mitonnait dès hier.» Les Barricades de 1830, 28 (Levavasseur) - P.E.
1830 - «ATKINSON. [...] L'hôtel Meurice, s'il vous plaît ? RAIMOND. Oh ! vous ne pouvez pas y arriver maintenant, ça chauffe dans ce quartier-là.» E. Arago et F. Duvert27, 28 et 29 juillet, 25 (Barba) - P.E.
chemise (changer de qqch. comme de -) loc. verb. non conv.  CARACT.  "fig." - TLF, cit. Flaubert, 1857 ; L, R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1791 - «Sous l'ancien régime on changeait de ministres comme de chemises. Aujourd'hui il a fallu leur foutre du pied au cul pour les faire sortir.» Jean Bart, numéro 119 - P.E.
1830 - «MADAME DESJARDINS. Oui ... à propos, ce n'est plus M. Poirot. Ils en changent maintenant comme de ch'mises H. MonnierScènes populaires, 49 (Flammarion) - P.E.
chemise (mettre qqn en -) loc. verb. ARGENT "ruiner ?" - L, cit. Guez de Balzac [1631] ; FEW (2, 141a), Guez de Balzac ; DEL, 19e, Balzac [sic] ; absent TLF.
• mettre qqn à la chemise
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1783 - «Dites-moi, je vous prie, si c'est ma commère Cordier ou mon compère Fouloiseau qui ne veut pas que j'aie de chemises. C'est aux prisonniers de l'hôpital qu'on refuse le linge, mais non à moi [...] Ma mie, quand j'ai oublié ce que j'étais au point de vouloir bien vous vendre ce que je suis, c'était peut-être pour vous mettre à la chemise, - mais non pas pour en manquer. Retenez bien cette phrase, vous et votre séquelle, en attendant que je la fasse imprimer.» Sade, let. à sa femme, juin, in SadeLet. choisies, 114 (Coll. 10/18, 1970) - R.R.
chemise de nuit loc. nom. f. LINGERIE "vêtement de nuit d'un seul tenant, souvent ample, couvrant le torse et les jambes" - FEW (7, 213b), 1632 ; TLF, cit. Flaubert, 1845 ; GR[85], cit. Bédier, 1900 ; GLLF, ø d.
1584 - «En hyuer sont conuenables chemises de nuict, camisoles de laine, ou cotton tissu.» J. Des CaurresOeuvres morales, 626 v° (De La Noue) - P.E.
chemise-culotte n.f. LINGERIE - R, ø d ; absent TLF.
1924 - «Et puis ces minces sous-vêtements étant encore trop encombrants au gré des clientes, elles s'appliquèrent à faire de deux un seul : chemise-culotte, combinaison-pantalon, etc.» Eve, 14 sept., 4b - M.C.E.
1925 - «Combinaison chemise-culotte en crêpe de Chine ou linon ornée de jours tirés.» Eve, 14 juin, 5 - M.C.E.
1926 - «CHEMISE-CULOTTE en madapolam, froncée sur les hanches.» Le Petit écho de la mode, 17 janv., 16 - M.C.E.
chemise-dossier n.f. ÉQUIP. BUR. - R (chemise de dossier), ø d ; absent TLF.
1901 - «Pour chaque concurrent [...], il a été établi une chemise-dossier contenant un résumé des rapports et observations [...]» R. mensuelle Touring-Club de France, oct., 438a - G.S.
cul et chemise (être -) loc. verb. non conv.  RELAT. - TLF, cit. Giono, 1947 ; FEW (2, 141a), R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d ne faire qu'un cul, qu'une chemise : FEW, 1808, D'Hautel
• ce n'est qu'un cul et une chemise
 - FEW (2, 1508b), DELF, 1656, Oudin ; TLF (n'être -), ø d.
1640 - «ce n'est qu'vn Cul et une chemise .i. ils sont tousiours ensemble, ils ont de grandes intelligences OudinCuriositez fr., 144 (Slatkine) - P.E.
cul et chemise (être -) loc. verb. non conv.  RELAT. - TLF, cit. Giono, 1947 ; FEW (2, 141a), R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d ne faire qu'un cul, qu'une chemise : FEW, 1808, D'Hautel
• être comme (le) cul et (la) chemise
 - TLF, cit. Sartre.
1732 - «Le vulgaire s'imagine que vous faite des fleurs du Parnasse comme des choux de votre jardin, et que vous êtes Apollon et vous, comme le cul et la chemise D'Allainval.....ana, II, 56 (Heuqueville) - P.E.
eau (mettre de l'- dans ses souliers par le collet de sa chemise) loc. verb. non conv. ÉVÉN. "fig. : se noyer" - BEI, 1640, Oudin ; L (l'eau est entrée - de son pourpoint), ø d ; absent TLF.
1627 - «Qui tomberoit en cet endroit, il mettroit de l'eau dans ses souliers par le collet de sa chemise : il y a plus à boire qu'à manger.» D. MartinLes Colloques fr. et all., 146 (Strasbourg, Faculté des Lettres) - P.E.
manches (se mettre en - de chemise) loc. verb. TOILETTE - FEW (6/I, 208a-b), 1873, Lar. ; DG, ø d ; GR[85], cit. Morand, 1930 ; TLF, cit. Duhamel, 1945 ; GLLF, cit. Duhamel ; Lex.[79], cit. Aragon.
• se mettre en manches
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1913 - «Une fois sur la bonne route, nous reprenons notre souffle, puis le chemin de Champex. Le soleil tape ferme, la déclivité de la route n'est certes pas dans une musette, aussi les gens qui ont la néfaste habitude de transpirer sitôt que la température s'élève au-dessus de 0° se mettent-ils 'en manches' Echo des Alpes, numéro 12, déc., 515 - C.T.
robe-chemise n.f. VÊT. - TLF, cit. Goncourt, 1891.
*1924 - «Voici la fameuse robe-chemise en étamine crème avec son plastron chemisier.» Le Petit écho de la mode, 29 juin, 2 - M.C.E.
*1925 - «Comme nous sommes loin de la robe-chemise, du sac qui, l'hiver dernier, faisait encore gémir d'horreur certain grand artiste qui déplorait la disparition du charme féminin [...]» Eve, 9 août, 8 - M.C.E.
sans-chemise n.f. HIST. FR.  "femme sans chemise" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Les déraisonnables comme la citoyenne Hamelin, ce sont les fameuses sans-chemises dont le règne succède à celui des sans-culottes L. Madelin, La Vie sous le Directoire, in L'Hist. pour tous, oct., 517 - R.R.