| ![]() ![]() ![]() ![]()
charogne n.f. non conv. INJURE - GLLF, Lex.[75], 1866, Lar. ; FEW (2, 394b), 1867, Lar. ; TLF, cit. Maupassant, 1880 ; R, PR[77], cit. Courteline.
1606 - «PHORBANTE. Comment, charongne, tu oses bien encores t'advoüer devant moy tenir autre rang que de putain infâme [...]» Les Amoureux brandons de Franciarque et Callixene, 61 (Gay) - P.E.
1809 - «Adieu, guénippe ! adieu, vézon ! / Adieu, charogne, adieu, tatouille ! / Va, que Lucifer te farfouille !» Les Méditations d'un hussard, La Savonade, 12 (Delacour et Levallois) - P.E.
homme-charogne n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1932 - «Toutes les préoccupations plus haut énumérées puent l'homme invraisemblablement, l'homme provisoire et matériel, et je dirai même l'homme-charogne. Ces préoccupations en ce qui me concerne me dégoûtent au plus haut degré comme à peu près tout le théâtre contemporain aussi humain qu'il est anti-poétique, et qui, trois ou quatre pièces exceptées, me paraît puer la décadence et la sanie.» A. Artaud, La mise en scène et la métaphysique, in NRF, numéro 221, févr., 228-9 - P.E.
|