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châtain clair, châtain-clair adj. COULEUR - TLF, cit. Sand, 1855 ; L, DG, R, PR[82], ø d.
• chastaigne clair - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1587 - «Je vouldrois aussy deux mousles couverts de cheveux chastaignes clair, l'une propre pour porter avec ung chapperon de cornette qui soit fort bas et plat au millieu, et l'autre pour mettre avec une coiffe de gaze.» Mme de Mornay, Mém., let. du 17 oct., II, 213-4 (Renouard) - P.E.
châtain clair, châtain-clair adj. COULEUR - TLF, cit. Sand, 1855 ; L, DG, R, PR[82], ø d.
Add.DDL
*1829 - «Gérard paraît âgé de dix-huit à vingt ans ; il a les cheveux châtain-clair, bouclés et coupés à la Titus.» A. Jal, Le Peuple au Sacre, 81 (Dénain) - P.E.
*1852 - «CHATAIN, AINE, adj. et s. [...] On écrit cheveux châtain-clair pour cheveux d'un châtain clair, c'est à dire que dans ce cas châtain est considéré comme un substantif masculin qualifié par clair.» La Châtre, Dict.
châtain clair, châtain-clair adj. COULEUR - DDL 25, 1829, A. Jal ; TLF, cit. Sand, 1855 ; L, DG, GR[85], ø d.
1721 - Dict. univ. de Trévoux , (s.v. chastain) - R. L. rom., 49, 484.
châtain-clair adj. COULEUR - DDL 25, 1852, La Châtre ; L, ø d ; absent TLF. 1721, Trév., in DDL 28, est erroné ; cf. ci-dessous
1740 - Dict. univ. de Trévoux , (s.v. chastain) - TGLPF
1773 - «Ecrivez que Monsieur a remis la lettre à un blondin ; mon laquais n'est pas blond, mais châtain-clair. (Je fus atterré de cette réplique) [...]» Beaumarchais, Suppl. au mémoire à consulter, 10 (Impr. de Quillau) - P.E.
châtain-clair n.m. ÊTRE "personne aux cheveux châtain-clair" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1773 - «[...] comme il est prouvé [...] que l'apparition de M. Goësman s'accorde en tout avec la réponse verbale du Chatain-clair, il en faudroit conclure que ce perfide laquais de femme auroit remis la lettre à votre mari [...]» Beaumarchais, Suppl. au mémoire à consulter, 11 (Impr. de Quillau) - P.E.
châtain-roussi adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Grâce à mon mari, grâce à mes cheveux coupés (je songe, un peu jalouse de moi-même, aux longs copeaux châtain-roussi qui dansaient sur mes reins), on ne me reconnaît guère, et je puis m'étonner à mon aise [...]» Colette, Claudine en ménage, 291 (Flammarion, 1960) - A.Ré.
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