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auto-centre n.m. RELIG.  THÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1946 - «Dieu [...] se présente en somme, à la fois, non seulement comme un hyper-centre, mais aussi, forcément, comme un auto-centre Teilhard de ChardinL'Activation de l'énergie, 152 - Deckers.
bataillon du centre loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «Bataillon du centre : Terme de tactique nationale. C'est ainsi qu'on appelle dans les divisions de la milice parisienne le bataillon soldé.» Mr de L'EpithèteDict. national et anecdotique (Paris) - LTP
centre alpestre loc. nom. m. ALP.  HÔTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1907 - «Il est de notoriété publique que les installations destinées à faciliter la pratique des sports d'hiver en France ne sont pas encore aussi développées qu'à l'étranger [...] maintenant, nos centres alpestres n'ont rien à envier à ceux d'ailleurs.» La Montagne, n° 12, déc., 574 - C.T.
centre alpin loc. nom. m. ALP.  HÔTELL. - absent TLF.
Add.DDL :
*1897 - «Nouvelles des Centres Alpins R. alpine, numéro 9, sept., 279 - C.T.
centre alpin loc. nom. m. ALP.  HÔTELL. - DDL 27, 1897, R. alpine ; absent TLF.
1896 - «Bulletin des Centres alpins pendant l'Eté 1895.» R. alpine, n° 1, janv., 18 - C.T.
*1908 - «Puis vint le ski : il devait emporter toutes les objections, comme une avalanche emporte un mélèze. Il rendait facile, attrayant le séjour hivernal dans les centres alpins La Montagne, n° 10, oct., 198 - C.T.
centre automatique loc. nom. m. MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «L'hypnose est d'autant plus facile à obtenir qu'elle a été déjà plus souvent provoquée. L'entraînement et l'éducation, dus à la répétition des manoeuvres, les influences auto-suggestives et hétéro-suggestives, exagèrent, grâce à l'inertie de la volonté et à l'obnubilation de la conscience, l'exaltation des centres automatiques, et finissent par modifier profondément la personnalité du sujet, surtout lorsqu'on envisage celui-ci dans ses rapports avec son magnétiseur. Aux mains de celui-ci, le sujet devient hyperhypnotisable et d'une extrême malléabilité psychique.» Dr A. Giraud, c.r. : Dupré, in Annales médico-psychol., II, 435 - M.C.
centre d'hibernation loc. nom. m. ALP.  HÔTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1907 - «A la même époque, le Dr Payot introduisait le ski dans la vallée de Chamonix, où s'est créé depuis lors, sous l'active impulsion du Club des Sports Alpins, un centre d'hibernation dont l'importance croît chaque année.» La Montagne, n° 2, févr., 63 - M.J.-C.T.
centre d'intérêt loc. nom. m. PSYCHOPÉDAG. - GLLF, TLF, ø d.
1923 - «[...] des textes illustrés qui servent de base à la leçon et de centre d'intérêt à tous les exercices de la semaine.» G. ColombL'Enseignement scientifique à l'école, Publicité (Colin) - J.Da.
centre de masse, centre de masses loc. nom. m. PHYS. - TLF, cit. Valéry, 1924.
1758 - «Ce que nous appelons ici centre de gravité devrait plutôt s'appeler alors centre de masses (*) [...] (*) Ce terme de centre de masse a été employé par M. Daniel Bernoulli (Traité du flux et reflux, Chap III, par. 3).» D'AlembertTraité de dynamique, 86 (2e éd., reprod. de l'éd. Gauthier-Villars, 1921) - P.P.
centre de pesanteur loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1671 - «Les aiguilles des boussoles ne sont guere propres pour faire voir de combien le bout qui regarde le Nord incline vers la Terre, à cause que leur centre de pezanteur est beaucoup au dessous du point fixe alentour duquel elles se peuvent mouvoir [...]» J. RohaultTraité de phys., t.2, 220 (4e éd., G. Desprez, 1682) - P.P.
centre de sports d'hiver loc. nom. m. ALP.  HÔTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1907 - «Briançon avec ses 1300m [...] est indiqué pour devenir un magnifique centre de sports d'hiver [...]» La Montagne, n° 12, déc., 575-6 - C.T.
1909 - «Chaque année, les amateurs de sport habitant la plaine et les régions tempérées iront faire une saison dans les centres de sports d'hiver [...]» La Montagne, n° 5, mai, 280 - C.T.
centre directionnel loc. nom. m. ÉCON.  URB. - TLF, 1971, Combe.
1967 - «Que signifie cette migration de l'Université, des grandes écoles hors des villes alors qu'on parle tant du niveau supérieur des fonctions urbaines, de l'affinement des fonctions et qu'on se préoccupe de doter les villes principales de centres directionnels P. Pinchemel, in Le Monde, 28 févr., 12 - AFC
1969 - «Les maîtres de l'économie ont pris possession en force du terrain. Ils ont à Hotorget [à Stockholm] installé leur P.C. Nous sommes donc bien dans ce que les urbanistes des pays capitalistes appellent un 'centre directionnel'. Et, comme il est accoutumé dans cette sorte de centre, personne n'habite plus à demeure en ces lieux !» M. Cornu, in Les Let. fr., 8 oct., 26 - AFC
*1973 - «Mais la petite gare n'est plus, les terrains de parcours à l'usage des militaires puis des scolaires sont livrés au béton du Polygone, le futur centre directionnel Découvrir la France, 18 juin, numéro 67, 24 - R.R.
centre hivernal loc. nom. m. ALP.  HÔTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1907 - «Cette année-ci la Direction Centrale et la Section de Chamonix se mettront en mesure de satisfaire toutes les exigeances, aidées en cela par le Club des Sports Alpins de Chamonix et par le Syndicat des Hôteliers, qui ont compris l'essor pouvant en résulter pour ce centre hivernal et ont décidé de faire tous leurs efforts pour que ce soit le lancement définitif de Chamonix comme ville d'hiver au même titre qu'elle est villégiature d'été.» La Montagne, n° 11, nov., 508 - C.T.
centre-gaucher n.m. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
Add.DDL
*1885 - «POLICHINELLES ! Cette insulte vengeresse restera. Elle caractérise tout le personnel républicain, depuis les centre-gauchers qui, chassés de toutes les positions [...] viennent encore lécher la main qui les bat, jusqu'à ces roublards d'intransigeants qui cachent leur drapeau [...]» Le Triboulet, 28 juin, 3b - G.S.
centre-gaucher n.m. POLIT. - DDL 17, 1885, Le Triboulet ; absent TLF.
1877 - «centre-gaucher, membre du centre gauche [...]» In Darmesteter, 107.
demi-centre n.m. FOOTBALL - TLF, cit. Camus, 1947.
1922 - «Ils oublient leur maison et, de même qu'ils se permettent des insolences vis-à-vis de leur capitaine de foot-ball, ils s'en permettent aussi vis-à-vis de leur père. L'enfant ne connaît plus sa maison que pour y trouver le gîte et le couvert. Quant aux joies de la famille, il en vient à les mépriser, les trouvant au-dessous de sa condition de 'demi-centre' ou de 'goal'.» P. Millet, in La Grande revue, numéro 9, sept., 485 - P.E.
dîneur en ville loc. nom. m. US. ALIM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1782 - «On appelloit autrefois ces hommes-là [les dîneurs en Ville] des parasites ; terme injurieux et sot, inventé par la dureté, l'avarice et l'égoïsme. Il est tout naturel que celui qui n'a pas une table (chose rare à Paris) aille chercher celui qui en a une toute servie.» MercierTableau de Paris, I, ch. Les Dîneurs en ville, 179-80 - F.R.-R.S.-CEFMC
Au 20e :
1928 - «[...] cet artiste rare fut avant tout un homme de salon, comme Marcel Proust, un 'Dîneur en ville', un conversationnist.» J.-E. BlancheMes Modèles, Sur Henry James, 149 (Stock) - TLF
gaz de ville loc. nom. m. TECHN. GAZ - TLF, cit. Tinard, 1951 ; GLLF, 20e ; GR[85], ø d.
1941 - «Le problème de la fabrication du gaz de ville à partir du bois fut repris vers 1900 par Riché, dont nous avons précédemment [...] décrit le four.» G. DupontLe Bois carburant, 100 sqq - FXT
1943 - «[...] le gaz de chauffage ou "gaz de ville" (on disait "gaz d'éclairage") [...]. Depuis la fin du mois d'août 1940, quelques autobus de Paris ont repris "les boulevards", alimentés par du gaz de ville emmagasiné, à faible compression, dans de grandes baudruches [...].» R. SimonetLes Produits de remplacement, 59 (P.U.F.) - P.E.
homme-de-ville n.m. MÉTIER  URB. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1779 - «Les maîtres salpêtriers ne pourront préposer aucuns ouvriers, appelés hommes-de-ville, pour la recherche des terres et plâtras salpêtrés qui se trouveront dans les démolitions de bâtiments ou autres endroits, qui ne soient porteurs de certificats [...] Défendons à tous hommes-de-ville, ouvriers, cendriers et cendrières, de quitter leurs maîtres, sans un congé exprès et par écrit desdits maîtres [...]» Ordonnance du lieutenant-général de police, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XXVI, 134-5 - P.E.
hyper-centre n.m. RELIG.  THÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1946 - «Dieu [...] se présente en somme, à la fois, non seulement comme un hyper-centre, mais aussi, forcément, comme un auto-centre.» Teilhard de ChardinL'Activation de l'énergie, 152 - Deckers.
quasi-ville n.f. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «Débusquer le service du professeur Lambotte, dans cette quasi-ville, n'est pas simple [...]» V. ThérameBastienne, 208 (Flammarion) - K.G.
sous-régional (centre -) loc. nom. m. ADMIN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1973 - «Au XVIIIe siècle, remise de ses malheurs, la ville [de Wissembourg] redevient un centre sous-régional dont l'influence s'étend jusqu'à Landau.» H. NonnL'Alsace, 49 (Larousse) - R.R.
1973 - «Centre sous-régional et ses relations privilégiées [...]» Découvrir la France, numéro 65, 4 juin, 17, légende de la carte - R.R.
1974 - «Au niveau intermédiaire, la région est riche de 30 centres sous-régionaux qui relaient l'influence des villes maîtresses, aussi bien pour les achats que pour les loisirs et les services.» B. Barbier, L. Tirone et R. GrossoLa Provence, 17 ; cf. 30 et 40 (Larousse) - R.R.
tout-ville n.m. sur tout-ParisVIE SOC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «[...] je me couchai très tôt ce matin : y avait le 15 une inauguration télévisée de certaine expo de photos, j'y figurais en trois exemplaires, le Maire en un interminable laïus, le tout-ville et les petits amuse-gueule qui [...] donnent soif [...]» A. SarrazinLet. de la vie littéraire, 2 mai, 306 (Pauvert, Livre de poche, 1974) - K.G.
ville (en -) loc. adv. VIE SOC. "hors de chez soi" - DDL 19, 1567, Baïf [repris in DHR] ; GLLF, av.1613, Régnier ; TLF, cit. Miomandre, 1908.
1531 - «Domo coenare : Soupper en ville, hors la maison.» R. EstienneDictionarium, 232 r° - P.E.
1558 - «[...] au bout de deux ou de troys jours, estant le procureur allé disner en ville, quand il eut avisé ceste garce ainsi neufve, il commence à se faire avec elle [...]» B. Des PériersNouv. récréations et joyeux devis, 49 (Champion, STFM) - P.E.
ville (être en -) loc. verb. VIE SOC.  "être sorti" - L, DG, cit. Molière ; R, Lex.[75], PR[77], TLF, ø d.
1567 - «FINET. Il est aisé de s'en faire [...] El' n'y est pas, elle est en ville, / El' dort, el' disne, elle s'abille, / Elle ne peut, elle est faschee, / Elle est maintenant empeschee : / Et tant d'autres inuentions [...]» BaïfEuvres, Le Brave, III, 211 (Lemerre) - P.E.
ville champignon loc. nom. f. URB. 
• ville-champignon
 - TLF, cit. Cottreau, 1911 [d'apr. DDL 15] ; PR[72], ø d.
*1952 - «Casablanca n'est plus qu'un vaste chantier, une forêt d'échafaudages. Toujours les mêmes images reviennent sous la plume des voyageurs : 'ville-champignon', 'ville américaine'.»J.-L. MiègeLe Maroc, 41 (Arthaud) - N.L.
ville d'hiver loc. nom. f. TOURISME - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1907 - «Cette année-ci la Direction Centrale et la Section de Chamonix se mettront en mesure de satisfaire toutes les exigeances, aidées en cela par le Club des Sports Alpins de Chamonix et par le Syndicat des Hôteliers, qui ont compris l'essor pouvant en résulter pour ce centre hivernal et ont décidé de faire tous leurs efforts pour que ce soit le lancement définitif de Chamonix comme ville d'hiver au même titre qu'elle est villégiature d'été.» La Montagne, n° 11, nov., 508 - C.T.
ville nouvelle loc. nom. f. URB. - DMC, v.1965 ; GLLF, 1968, Lar. ; DHR, v.1968 ; TLF, cit. Le Point, 1977.
1959 - «Certains en sont venus à penser, à l'instar des pays étrangers, que l'on devrait envisager des solutions nouvelles au problème de la Région Parisienne : - La création de villes nouvelles à quelque distance de Paris [...]» Science et vie, éd. trimestrielle, n° 46, 44a - P.E.
ville satellite loc. nom. f. URB. "ville qui est proche d'une autre et en dépend" - GLLF, 1939, Giraudoux ; TLF, cit. Perroux, 1964 ; DMC, cit. Vie du rail, 1965 ; GR[85], ø d.
1925 - «Le Congrès d'Amsterdam [...] a envisagé la possibilité de créer autour de chaque grande ville un certain nombre de villes satellites, capables [...] de se suffire à elles-mêmes [...].» L'Art vivant, n° 2, 15 janv., 37, col. B - D.D.
ville-carrefour n.f. URB. - TLF, cit. La Nef, 1970 (même texte).
1966 - «Car Marseille est aujourd'hui la ville-carrefour du trafic de la drogue. C'est un Chicago, dans un autre genre.» P. Andro, in Le Nouv. observateur, 11 juin, 18 - AFC
1968 - «Ville-carrefour, Marrakech a en permanence l'air de fête de l'oasis où une caravane vient d'arriver.» Réalités, nov., 94 - AFC
1970 - «Jane Jacobs, qui habite Greenwich Village, ne défend pas évidemment la ville aseptique et minérale, mais la ville odorante, diverse, grouillante, multiraciale, la ville carrefour, la ville marché et presque caravansérail. Une sorte de médina anglo-saxonne dont les valeurs spécifiques seraient la boutique, la multiplicité des implantations commerciales et culturelles, la place, les affiches, les enseignes lumineuses [...]» La Nef, juin, 43 - AFC
*1973 - «Avec l'équipement de la plaine en moyens de transport modernes (canal, rail, routes), se produit un glissement des activités vers les villes-carrefours, d'autant que les Vosges sont devenues, en 1871, une frontière politique, que la houille remplace l'énergie hydraulique, que la concentration technique et financière s'effectue au bénéfice des grands centres de relations.» H. NonnL'Alsace, 42-44 (Larousse) - R.R.
ville-centre n.f. URB. - TLF, cit. Simart, 1917 (même texte).
1917 - «L'aurore du XXe siècle nous offre même un commencement d'exécution de ce que Wells appelle la ségrégation ; nous venons de voir que nos villes-centres et leurs banlieues tendent à se développer en différenciant de plus en plus leurs deux organismes [...]» M. Simart, in Mercure de France, n° 450, 16 mars, 203-4 - P.E.
ville-champignon loc. nom. f. URB. - TLF, cit. Cottreau et Le Chartier (même texte) ; DDL 6, 1952 ; R, cit. P. Reboud ; GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1911 - «Sydney a été bâtie sans nul souci d'harmonie géométrique. La conception des 'villes-champignons' était en effet ignorée à l'époque de sir Phillip [...]» Cottreau et Le ChartierIndes, Extrême-Orient, Océanie, II, 160 (Libr. du Tourisme) - P.E.
ville-cimetière n.f. URB. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1973 - «Si Claudel a bien vu que nous sommes dans un monde de transition, à cheval sur le passé et l'avenir, s'il condamne la ville-cimetière, l'usine, la procession automobiliste [...]» G. Dumur, in Le Nouv. Observateur, 24 sept., 73 - AFC
1980 - «La boue oubliée, le mauvais temps négligé, ce comité de quartier est presque trop beau, trop net, trop bien organisé. On se frotte les yeux. A l'ombre d'une ville-cimetière, peut-on encore vouloir se battre alors que les hôtels de la côte ouvrent grandes leurs portes ? Eh bien, oui ! » L. Greilsamer, in Le Monde, 5 déc., 38 - AFC
1986 - «Chaque page est écrite comme un appel, comme une invite en quête d'un écho. A l'issue du voyage, il ne peut que laisser 'la ville-cimetière dormir dans sa bâtardise'.» La Quinzaine littéraire, n° 465, 16 juin, 10 - K.G.
ville-musée n.f. URB. - R, GLLF, 1949, Sartre ; PR[77], cit. Sartre ; TLF, cit. L'Express, 1977.
1920 - «Absurde est la publicité qui proclame sur les affiches de voyages : 'Visitez Rouen la ville-musée'.» R. Allard, in NRF, n° 87, déc., 948 - P.E.