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action cathartique loc. nom. f. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «Le rêve a en effet une action cathartique. Il nous donne une sorte de compensation et facilite jusqu'à un certain point le retour à l'état d'équilibre affectif.» A. Maeder, Sur le mouvement psychanalytique, in L'Année psychol., 18e année, 415 - M.C.
1914 - «Les théories freudistes sur 'l'action cathartique' et la 'fonction ludique' du rêve, d'ailleurs fort ingénieuses, s'appliquent en réalité beaucoup plus exactement à la rêverie diurne que les disciples de Freud assimilent sans discussion au rêve véritable.» P. Borel, Les idées de grandeur dans le rêve, in Journ. de psychol., 404, note - M.C.
cathartique adj. PSYCHANAL. - TLF, GR[85], 1949, Ricoeur ; GLLF, 20e ; Lex.[79], ø d.
Add.DDL :
*1905 - «Dans cette conférence, faite à une réunion de médecins viennois, Freud donne quelques éclaircissements sur sa méthode psychothérapique proposée en 1895 (Studie über Hysterie), méthode qu'il regrette de voir ses collègues confondre avec la suggestion hypnotique. Or la méthode de Freud - méthode dite cathartique (Breuer), ou analytique - est juste le contraire de la suggestion hypnotique. Celle-ci est à la méthode analytique ce que la peinture, qui consiste en addition de matière, est à la sculpture, qui procède par soustraction de matière : l'hypnotisme introduit des idées nouvelles dans l'esprit, la 'thérapie analytique' n'introduit rien de nouveau, mais dissocie, enlève, et, dans ce but, procède à une analyse serrée, afin de déceler l'idée pathogène.» E. Claparède, c.r. : Freud, in Arch. de psychol., t.5, 70 - M.C.
*1912 - «Le rêve a en effet une action cathartique. Il nous donne une sorte de compensation et facilite jusqu'à un certain point le retour à l'état d'équilibre affectif.» A. Maeder, Sur le mouvement psychanalytique, in L'Année psychol., 18e année, 415 - M.C.
*1923 - «Le traitement cathartique, appliqué par Breuer, exigeait qu'on plongeât le malade dans une hypnose profonde puisque seuls les états hypnotiques lui permettaient de se rappeler les événements pathogéniques qui lui échappaient à l'état normal. Or je n'aimais pas l'hypnose ; c'est un procédé incertain et qui a quelque chose de mystique.» Y. Le Lai, trad. : Freud, Cinq leçons sur la psychanalyse, 54 (Payot) - M.C.
cathartique adj. PSYCHANAL. - DDL 29, 1905, Claparède ; TLF, GR[85], 1949, Ricoeur ; GLLF, ø d.
1900 - «On sait que MM. BREUER et FREUD dans leur méthode cathartique - qui consiste à réveiller, pour leur donner un libre cours émotionnel, les souvenirs latents des traumatismes psychiques subis par leurs malades - retrouvent d'abord les incidents les plus récents et remontent graduellement aux plus anciens.» Th. Flournoy, Des Indes à la planète Mars, 268 (Alcan) - P.E.
méthode cathartique loc. nom. f. PSYCHANAL. - GR[85], 1949 ; GLLF, TLF, ø d ; in Lafon [1963].
Add.DDL :
*1905 - «Dans cette conférence, faite à une réunion de médecins viennois, Freud donne quelques éclaircissements sur sa méthode psychothérapique proposée en 1895 (Studie über Hysterie), méthode qu'il regrette de voir ses collègues confondre avec la suggestion hypnotique. Or la méthode de Freud - méthode dite cathartique (Breuer), ou analytique - est juste le contraire de la suggestion hypnotique. Celle-ci est à la méthode analytique ce que la peinture, qui consiste en addition de matière, est à la sculpture, qui procède par soustraction de matière : l'hypnotisme introduit des idées nouvelles dans l'esprit, la 'thérapie analytique' n'introduit rien de nouveau, mais dissocie, enlève, et, dans ce but, procède à une analyse serrée, afin de déceler l'idée pathogène.» E. Claparède, c.r. : Freud, in Arch. de psychol., t.5, 70 - M.C.
*1913 - «[Freud] guérissait cette maladie [l'hystérie] par la découverte, obtenue au moyen de l'hypnose, de ces souvenirs et par l'aveu bienfaisant fait au médecin par le sujet de ses émotions réprimées (méthode cathartique).» A. Hesnard, La théorie sexuelle des psycho-névroses (Psycho-analyse de Freud), in Journ. de méd. de Bordeaux, numéro 24, 15 juin, 383 - M.C.
méthode cathartique loc. nom. f. PSYCHANAL. - DDL 29, 1905, Claparède ; GR[85], 1949 ; GLLF, TLF, ø d.
1900 - «On sait que MM. BREUER et FREUD dans leur méthode cathartique - qui consiste à réveiller, pour leur donner un libre cours émotionnel, les souvenirs latents des traumatismes psychiques subis par leurs malades - retrouvent d'abord les incidents les plus récents et remontent graduellement aux plus anciens.» Th. Flournoy, Des Indes à la planète Mars, 268 (Alcan) - P.E.
méthode psycho-cathartique loc. nom. f. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «[...] il ne faut pas désespérer du traitement de l'éreutophobie, même lorsque celle-ci est assez intense pour faire songer au suicide. Nous voyons en effet que, en comptant notre cas, 5 fois sur 39 (13 %) la guérison a pu être obtenue (3 fois avec l'hypnose seulement), et que dans deux cas, elle a bénéficié de la médication par l'aveu, (qu'on pourrait appeler, pour s'en tenir à l'expression de Breuer et Freud, méthode psycho-cathartique).» E. Claparède, L'obsession de la rougeur, in Arch. de psychol., t.1, 332 - M.C.
psycho-cathartique adj. THÉRAP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «[...] il ne faut pas désespérer du traitement de l'éreutophobie, même lorsque celle-ci est assez intense pour faire songer au suicide. Nous voyons en effet que, en comptant notre cas, 5 fois sur 39 (13 %) la guérison a pu être obtenue (3 fois avec l'hypnose seulement), et que dans deux cas, elle a bénéficié de la médication par l'aveu, (qu'on pourrait appeler, pour s'en tenir à l'expression de Breuer et Freud, méthode psycho-cathartique).» E. Claparède, L'obsession de la rougeur, in Arch. de psychol., t.1, 332 - M.C.
traitement cathartique loc. nom. m. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1923 - «Le traitement cathartique, appliqué par Breuer, exigeait qu'on plongeât le malade dans une hypnose profonde puisque seuls les états hypnotiques lui permettaient de se rappeler les événements pathogéniques qui lui échappaient à l'état normal. Or je n'aimais pas l'hypnose ; c'est un procédé incertain et qui a quelque chose de mystique.» Y. Le Lai, trad. : Freud, Cinq leçons sur la psychanalyse, 54 (Payot) - M.C.
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