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aide de camp loc. nom. m. MILIT. - TLF, 1690, Fur. ; L, Fontenelle ; DG, GLLF, PR[73], ø d.
*1800 - «Les aides de camp de nos armées révolutionnaires auraient été beaucoup mieux nommés aides de brigands ou aides de crime. On a vu devenir aides de camp, commissaires des guerres, etc. des histrions qui n'avaient nulle idée du service militaire [...] Après le 9 thermidor, les aides de camp furent autrement choisis ; et depuis cette époque, nos meilleurs généraux ont eu besoin de composer ce corps d'hommes instruits, modérés, intelligents, actifs et honnêtes, dont une grande partie est montée au grade de général par sa bravoure et sa bonne conduite.» Cousin JacquesDict. néol. (Moutardier) - LTP
camp n.m. ALP. - RSp., 1955, Franco ; GLLF, TLF, ø d ; in Ga [1970] ; absent TLF.
1905 - «MM. Pache et Reymond auraient, dans une tentative pour atteindre le sommet du Kanchenjunga, réussi à franchir, du camp numéro 5, le glacier, et auraient poursuivi leur route au lieu d'attendre M. Crowley et son détachement. Ce fut cet incident [...] qui aurait décidé MM. Pache, Jacot-Guillarmod et Reymond à retourner au camp numéro 3.» La Montagne, numéro 11, nov., 550 - C.T.
1910 - «[...] quand M. Kinney [...] laisse ses compagnons au camp et gravit seul, jusqu'à près de 11,000 pieds d'altitude, les pentes du Mont Robson, cela ne rappelle-t-il pas Whymper luttant seul à seul avec le Cervin ?» Echo des Alpes, numéro 6, 240 - C.T.
1923 - «L'assaut final devait être tenté par MALLORY, NORTON, MORSHEAD et SOMERWELL. Ils revinrent le 19 au Camp IV par un temps beau et ensoleillé. Pendant que l'on dressait les tentes, MORSHEAD et SOMERWELL fixaient une corde entre la terrasse du camp et le col ; ces préparatifs occupèrent l'après-midi.» La Montagne, numéro 160, mars, 73 - C.T.
camp (changer de -) loc. verb. TENNIS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «[...] les arbitres [...] font changer les joueurs de côté et de camp [...]» Règlement de la Fédération fr. de lawn-tennis - IGLF
camp (changer de -) loc. verb. SPORTS - DDL 5, 1936 ; PR[77], ø d ; absent TLF.
1934 - MansionHarrap's standard French and English dictionary, t. 1 - R.R.
camp (fous/foutez-moi le -) loc. verb. non conv. RELAT. - DFNC, cit. Rétif de La Bretonne [1797] ; DELF, cit. Courteline ; GR[85], ø d. foutre le camp : TLF (cit.), GR[85], 1836, Stendhal ; FEW (3, 925a), 1872, Lar. ; GLLF, cit. Duhamel ; DELF, cit. Proust ; Lex.[79], cit. Sartre.
1790 - «fouts-moi le camp et laisse-moi prier Dieu. [...] et foutez-moi le camp ; et ça bien vîte. [...] foutez-moi le camp tranquillement, si vous ne voulez pas vous faire roufler d'une sacrée SORTE...» Jean Bart , n° 5, 3 et n° 16, 7 et n° 38, 5 - P.E.
1791 - «Allons, foutez-moi le camp, et cela, bien vîte [...]» Jean Bart, n° 137, 4 - P.E.
1793 - «Allez, partez tous, foutez-moi le camp hors de là, hu ! allons donc.» Rougyff, n° 14, 212e jour de l'égalité, 3a - P.E.
camp (foutre le -) loc. verb. non conv. DÉPLAC. - TLF (cit.), GR[85], 1836, Stendhal ; FEW (3, 925a), 1872, Lar. ; GLLF, cit. Duhamel ; DELF, cit. Proust ; Lex.[79], cit. Sartre.
• foutre son camp
  - DELF (refoutre -), cit. Flaubert ; GR[85], cit. Carco, 1947 ; absent TLF.
1790 - «Je prends mes jambes à mon cou, et je fous mon camp vers la Cathédrale.» HébertLe Père Duchesne, Grande joie du père Duchesne sur l'emprisonnement, 5 - P.E.
1791 - «Et va te faire foutre, avec ta mine de couillonneur. Est-ce qu'ils n'ont pas voulu mettre le château de Vincennes dans une poche et le roi dans l'autre, et foutre leur camp avec. - Eh bien ! s'ils avoient foutu leur camp, ils auroient engendré des tentes [...]» Conversation du père Duchesne, avec le roi, in Le Véritable P. Duchesne f., 4 - P.E.
1792 - «[...] j'étois près à foutre mon camp, quand je fis réflexion qu'il valoit autant rester là [...]» [Le Père Duchêne de la rue Pavée]Le Père Duchêne nommé président du club des Jacobins, 4 - P.E.
1792 - «[...] un garçon fumiste que j'avois, et qui est crevé de fatigue par sa bougre de faute. M. Tuyau, lui disois-je, il faut aller à ... et zeste le mâtin foutoit son camp sans me laisser achever [...]» [Le Père Duchêne de la rue Pavée], n° 12Adresse bougrement patriotique du père Duchêne - P.E.
camp (lit de -) loc. nom. m. MOBIL. - FEW, Commynes ; TLF, fin 15e, Commynes ; L, Mme de Sév. ; DG, PR[67], ø d.
• can (lit de -)
 - TLF, 1450, Viel Testament.
15e - «Fault ung lit de can Viel Testament, II, 303 (SATF) - RHL, 6, 290.
camp (lit de -) loc. nom. m. MOBIL. - FEW, Commynes ; TLF, fin 15e, Commynes ; L, Mme de Sév. ; DG, PR[67], ø d.
*1512-13 - «Et dedans iceluy pavillon fait aussi dresser son lict de camp J. Lemaire de BelgesIllustrations, II, 79 (Stecher) - RHL, 6, 290.
camp d'altitude loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «Il faut, au contraire, installer une série de camps d'altitude - gîtes pour la nuit - et qui seront d'autant plus rapprochés que l'on s'élèvera vers le sommet.» La Montagne, numéro 276, févr., 59 - C.T.
1950 - «Le soir, avec le thé, nous prenons une quantité incroyable de cachets : vitamine B, vitamine C, aspirine, somnifères [...] dans les camps d'altitude, j'en distribue également aux sherpas, Terray fait de même avec les siens, car nous constatons qu'ils ont des maux de tête plus importants encore que les nôtres et qu'ils ne peuvent avaler quoi que ce soit.» La Montagne, numéro 350, oct.-déc., 96 - C.T.
1955 - «Pour la tente solo, exécutée en dix exemplaires et prévue pour les derniers camps d'altitude, tout a été sacrifié à la légèreté.» La Montagne et alpinisme, numéro 1, févr., 17 - C.T.
camp de base loc. nom. m. ALP. - RSp., ø d ; absent TLF.
1923 - «Le Camp de Base fut donc établi à peu de distance du monastère à l'altitude de 16 500 pieds (5 029 m.).» La Montagne, numéro 160, mars, 71 - C.T.
camp de base avancé loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «Aussi, c'est un autre itinéraire que, pour l'instant, nous nous proposons d'essayer. Il consistera à remonter le glacier de Baltoro jusqu'au pied de la montagne, vers 5.500 mètres, où nous installerons un camp de base avancé La Montagne, numéro 278, avr., 154 - C.T.
1950 - «Le camp II est vite installé ; ce sera le camp de base avancé pour les cordées d'assaut. C'est là, en effet, que commenceront pour elles les difficultés techniques.» La Montagne, numéro 350, oct.-déc., 94 - C.T.
camp de concentration loc. nom. m. HIST. CONTEMP.  "En Allemagne et Autriche" - Mat., PR[82], 1906, P. Adam (à Cuba) ; TLF, 1927, Proust (ø préc.) ; GLLF, av.1940 (ø préc.) ; R, cit. Duhamel ; Lex.[79], cit. Le Clezio.
1918 - «[...] pendant ce temps, les Allemands continuent à approcher d'Abo, où d'heure en heure ils peuvent débarquer. Déjà, leurs patrouilles arrêtent les traîneaux qui emmènent les voyageurs fuyant la Russie [...] Mais, hier, ils ont mis la main sur deux Anglais de quarante-cinq ans et les ont gardés pour les envoyer au camp de concentration de Doberitz.» C. AnetLa Révolution russe, 14 mars, vol. IV, 125 (Payot, 1919) - J.S.
1918 - «Tous les maires de Dalmatie avaient été emprisonnés. La plupart des hommes politiques [serbes] étaient incarcérés ou internés dans les camps de concentration ; ceux qui avaient réussi à déjouer la police autrichienne étaient en fuite.» E. Denis, Du Vardar à la Sotcha, Conférence, 16 déc., in E. DenisDu Vardar à la Sotcha, 72 (Institut d'Etudes Slaves, 1923) - J.S.
*1929 - «Cependant le gouvernement austro-hongrois libéra bien vite [1914] Lénine et Zinovief, au lieu de les interner dans un camp de concentration, puis il leur donna des sauf-conduits pour la Suisse. - Il n'y a aucun doute qu'ils furent libérés comme 'défaitistes' russes.» P. ChaslesLa Vie de Lénine, 107 (Plon) - J.S.
camp de concentration loc. nom. m. JUST.  U.R.S.S.- Mat., PR[82], 1906, P. Adam (à Cuba) ; TLF, 1927, Proust (ø préc.) ; GLLF, av.1940 (ø préc.) ; R, cit. Duhamel ; Lex.[79], cit. Le Clezio.
1921 - «Partout, pour accueillir les otages, se multiplient d'énormes camps de concentration : le premier en date est celui de Nijni-Novgorod, créé pour contenir plus de cinq mille prisonniers, dans un couvent désaffecté de femmes ; deux millions et demi sont consacrés à son organisation. Parqués comme des bêtes promises au couteau, des malheureux attendent des semaines, des mois, leur tour de mourir.» S. de ChessinL'Apocalypse russe, 31-32 et passim (Plon) - J.S.
1921 - «Un camp de concentration. - [...] J'ai hâte d'aborder enfin cet immense travail positif de reconstruction sociale dont la réalisation opiniâtre et méthodique doit inévitablement frapper et émerveiller le spectateur impartial. - Cependant puisque la peine de mort n'est plus appliquée dans la République des soviets, on doit se demander quelle est maintenant la peine suprême et ce que deviennent les criminels dangereux qui jadis étaient condamnés à mort. Il me faut donc conter la visite que j'ai faite tout récemment dans un des camps de travail où des condamnés sont concentrés [...]» P. PascalEn Russie rouge, 25 (Libr. de l'Humanité) - J.S.
1924 - «Mais la plupart de mes compagnons de Boutirki ou de Loubianka endurent sans doute les tortures des damnés dans les enfers du Nord, dans ces camps de concentration situés près d'Arkhangel.» R. EatonPionniers ou déments ?, 296 (Plon-Nourrit) - J.S.
*1931 - «[...] le récit émouvant d'un certain S. qui s'était évadé, il y a trois mois par la frontière finlandaise, du camp de concentration du Mourman (presqu'île de Kola) et est arrivé à pied de Hollande à Paris.» E. PiccardLet. de Moscou 1928-1933, févr., 138 et passim (Paris et Neuchâtel, Attinger, 1963) - J.S.
*1938 - «Voici par exemple comment le travail est 'rationalisé' dans les camps de concentration I. SoloniévitchBarbelés rouges, 80 et passim (Les Ed. de France)adapté du russe par P. Brégy et P.-A. Cousteau - J.S.
camp de concentration loc. nom. m. HIST.  Allemagne"camp de travail volontaire" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1932 - «Des camps de concentration pour jeunes chômeurs, où l'on travaille sous une discipline militaire pour une solde de soldat (Arbeitsdienst), reçoivent ceux qui, étant sans ressources, aiment mieux aller là que de vagabonder misérablement ou d'aller s'engager dans la Légion étrangère française ; ces camps ne recrutent encore que des volontaires ; mais tous les partis réactionnaires parlent d'y envoyer les jeunes chômeurs de force [...]» S. Weil, L'Allemagne en attente, in Libres propos, oct., in S. WeilEcrits hist. et polit., 128 et passim (Gallimard, 1960) - J.S.
camp de concentration loc. nom. m. HIST. "lieu d'internement en temps de guerre ou de troubles" - Mat. (à Cuba), 1906, P. Adam [repris in DHR] ; DDL 26 (en Allemagne/Autriche), 1918, C. Anet ; BEI (en U.R.S.S.), 1920, Benjamin ; DHR, 1922, Proust ; TLF, 1927, Proust ; GLLF, av. 1940.
"en France" 
1916 - «[...] un triste matin d'hiver, le portail de la Licorne [ma maison] s'est refermé sur mon pauvre enfant ennemi, à peine relevé d'une fièvre typhoïde, partant pour le camp de concentration (Mongazon, dans un faubourg d'Angers). [...] la jeune femme [de cet ami] est accouchée prématurément, à l'hôpital du camp de concentration ; heureusement, bien soignée.» Mme Goblot-Joubert, let. à R. Rolland, 9 avr., in R. RollandJourn. des années de guerre 1914-1919, 757 (A. Michel, 1952) - J.S.
camp de concentration loc. nom. m. HIST. "lieu d'internement en temps de guerre ou de troubles" - Mat. (à Cuba), 1906, P. Adam [repris in DHR] ; DDL 26 (en Allemagne/Autriche), 1918, C. Anet ; BEI (en U.R.S.S.), 1920, Benjamin ; DHR, 1922, Proust ; TLF, 1927, Proust ; GLLF, av. 1940.
"en Angleterre" 
1917 - «Trotzky a raconté toutes ses tribulations pendant la première année de la guerre [...]. Finalement, il a échoué à Halifax où les Anglais l'ont interné dans un camp de concentration, tandis que Mme Trotzky et ses enfants étaient enfermés chez un policier.» L. de RobienJourn. d'un diplomate en Russie 1917-1918, 18 déc., 189 (A. Michel, 1967) - J.S.
1918 - «L'opinion publique de la démocratie révolutionnaire de notre pays ne peut accepter que les combattants éprouvés de la révolution languissent dans les camps de concentration de l'Angleterre, alors que les citoyens anglais contre-révolutionnaires ne sont gênés en rien sur le territoire de la République russe.» Trad. : Trotski, let. à sir George Buchanan, ambassadeur [nov. 1917], in R. HervalHuit mois de révolution russe, 150 (Hachette) - J.S.
camp de paroi loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1968 - «Mais alors, le camp II... - Ce n'est pas aux terrasses que nous le ferons. Il n'y a plus qu'à continuer. Il reste un mur de glace que je n'ai pas franchi, puis c'est à nouveau de grandes dalles verticales. Et pourtant, ce camp de paroi devient chaque jour plus nécessaire : les périodes de beau sont si courtes qu'elles nous laissent à peine le temps de gagner la dernière corde fixe et de continuer.» La Montagne et alpinisme, numéro 69, oct., 321 - C.T.
camp de sécurité loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1952 - «Après un repos au camp de sécurité, où je reste pour changer l'eau, redresser les tentes, etc..., la cordée d'assaut, à laquelle s'est joint Ducroquet, attaque la face.» La Montagne, numéro 359, nov.-déc., 82 - C.T.
camp de travail loc. nom. m. JUST.  U.R.S.S.- TLF, ø d.
1921 - «Un camp de concentration. - [...] J'ai hâte d'aborder enfin cet immense travail positif de reconstruction sociale dont la réalisation opiniâtre et méthodique doit inévitablement frapper et émerveiller le spectateur impartial. - Cependant puisque la peine de mort n'est plus appliquée dans la République des soviets, on doit se demander quelle est maintenant la peine suprême et ce que deviennent les criminels dangereux qui jadis étaient condamnés à mort. Il me faut donc conter la visite que j'ai faite tout récemment dans un des camps de travail où des condamnés sont concentrés [...]» P. PascalEn Russie rouge, 25 (Libr. de l'Humanité) - J.S.
camp de travail loc. nom. m. HIST. CONTEMP. "lieu d'internement où les prisonniers de guerre sont assujettis au travail obligatoire" - DDL 26 (en U.R.S.S.), 1921, P. Pascal ; GR[85], cit. Beauvoir, 1954 ; TLF, ø d.
1916 - «Mais, puisqu'il [le docteur Blanchot] apprenait que chaque camp [de prisonniers] avait son camp de travail, c'étaient ces derniers qu'il voulait voir [...]. C'est ainsi qu'il put se rendre compte des travaux dans les marais (ce ne sont pas les plus pénibles), des travaux dans les mines [...]. Mais le plus odieux, c'est qu'on emploie des Français [prisonniers] à des fabriques d'armes, et même de sousmarins.» R. RollandJourn. des années de guerre 1914-1919, 763 (A. Michel, 1952) - J.S.
camp fixe loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1952 - «L'installation de deux camps fixes dans les grottes de neige [...] favorisa la rapidité du parcours [...]» La Montagne, numéro 358, juill.-oct., 66 - C.T.
camp intermédiaire loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1950 - «En quatre jours, les camps intermédiaires sont installés grâce à l'énergie, à la persévérance et au courage de tous.» La Montagne, numéro 350, oct.-déc., 96 - C.T.
1967 - «Notre tactique, elle, prévoit que ce sont tous les membres sportifs du groupe qui font la course, sans installation permanente de camps intermédiaires, comme pour les courses caucasiennes.» La Montagne et alpinisme, numéro 65, déc., 175 - C.T.
camp léger loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1978 - «Les Andes du Pérou offrent un terrain idéal aux expéditions légères et mobiles. L'altitude raisonnable des sommets, la hauteur jamais excessive des parois, la commodité des accès, la stabilité des conditions atmosphériques, sont autant d'éléments permettant des ascensions réalisées d'une traite par une ou deux cordées depuis un camp léger ou un bivouac établi au pied de la paroi.» La Montagne et alpinisme, numéro 1, 241 - C.T.
camp' n.f. abrév.  de campagnenon conv. NATURE - E, 1895 ; absent TLF.
• campe
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1920 - H. KjellmanMots abrégés et tendances d'abréviation en fr., 41 (Upsal) - K.G.
1965 - «Vive les urbanités, cette Tanière m'aura dégoûté de la campe pour longtemps. [...] je passe quelques heures [...] à la campe A. SarrazinLet. de la vie littéraire , 29 juin, 84 et 22 sept., 107 (Pauvert, Livre de poche, 1974) - K.G.
camp-base n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «Notre camp-base, à 4268 mètres, appelé Camp Riffel, fut installé pendant trente jours sur la pente inférieure du Riffelhorn du Chogo Lungma.» R. alpine, numéro 6, juin, 175 - C.T.
camp-bivouac n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1966 - «Trois camps-bivouacs en grotte ont été solidement installés : au-dessous du premier rempart (25 février), à l'extrémité gauche du premier névé (4 mars), à côté du bivouac de la Mort (9 mars). Au-dessus, trois bivouacs furent utilisés.» La Montagne et alpinisme, numéro 57, avr., 242 - C.T.
camp-volant n.m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1801 - «Camp volant : On a nommé ainsi les places de ministres et d'administrateurs, pendant presque tout le cours de la Révolution. L'expérience a justifié cette dénomination.» Cousin JacquesDict. néol. (Moutardier) - LTP
camp-école n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1942 - «De nombreux stagiaires ont été réunis dans quatre camps-école pour les Alpes [...]» La Montagne, numéro 322, juill.-sept., 63 - C.T.
1943 - «Le mouvement de 'Jeunesse et Montagne', l'organisation de camps-écoles d'alpinisme et de cours de guides instructeurs sont, sans doute, les faits les plus marquants de ce nouvel état de choses.» Pourchier et FrendoLa Technique de l'alpinisme, préf., 8 (Arthaud) - C.T.
fiche-ton-camp n.m. non conv. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. fiche-mon-camp : FEW (3, 512a ; mot d'auteur), 1871, Journ. Goncourt
1912 - «Dans cet hôtel dont j'avais gardé si excellent souvenir, je n'obtiens qu'une vilaine petite chambre qu'emplit un goût de fiche-ton-camp GideJourn. 1889-1939, 357 (Pléiade, 1948) - A.Ré.
ficher le camp loc. verb. non conv.  DÉPLAC. - FEW, 1808 ; L, DG, PR[67], ø d ; absent TLF.
Compl.ND1 (Vadé) :
1750 - «Sur le champ le camp il fichit : Et personne ça ne fâchit.» VadéLe Paquet de mouchoirs, 42 - Fr. mod., 15, 196.
1751 - «Il fallut [...] Et, comme on dit, ficher le camp VadéPipe, 23 - Fr. mod., 15, 196.
av. 1754 - «Ficher le camp ! quitter la maison paternelle / Pour s'en aller ailleurs cueillir la pimprenelle !» La Chaussée, Le Rapatriage, 7, in GuérinDict. des Dict. (1892)