|
cabane n.f. SÉRIC. - DG, PR[67], ø d ; absent TLF.
1767 - Rigaud, Mém. ou man. sur l'éducation des vers à soie, 40 (Grenoble, Grabit) - R.T.-B.C.
1775 - «Dès ce temps jusqu'à ce qu'ils /les vers à soie/ fussent en cabane, il /M. le Capitaine Wildermett/ les nourrit avec les feuilles de mûrier rose d'ltalie enté.» Valmont de Bomare, Dict. raisonné univ.d'hist. nat.figure dans : Laveaux, 1828 ; Landais, 1834 ; etc.
cabane n.f. rég. ALP. HÔTELL. "refuge" - GR[85], 1786, Saussure ; absent TLF.
Au 19e : 1870 - «Il faut tailler nos pas sur cet étroit passage avant de parvenir à la cabane [...] Ce refuge, qui doit être le plus élevé de l'Europe, est abrité par un immense rocher en surplomb [...]» Annuaire du Club alpin suisse, 192-3 (Bâle et Genève) - C.T.
1875 - «Les touristes qui font de Grindelwald l'ascension de la Jungfrau ne sont plus obligés comme autrefois de coucher le premier jour à l'Eigerhohle, creux de rocher où, paraît-il, on était assez mal. On passe maintenant la nuit dans une vraie cabane que la munificence du Club Alpin Suisse a fait construire dans ces dernières années au pied du col du Monchjoch sur le Bergli. [...] J'espérais, sans plus tarder, aller le lendemain coucher à la cabane du Cervin.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1874 , 146 et 149 (Paris) - C.T.
cabane n.f. rég. Canada CONSTR. AGRIC. "bâtiment sommaire destiné, dans une érablière, à la fabrication du sucre et du sirop d'érable" - GR[85], 1837 ; absent TLF.cabane à sucre : GR[85], 1837 ; TLF, cit. G. Roy, 1945
1833 - «Item à la Cabane, deux chaudières, une de trois et l'autre de deux, prisées dix sept shellings.» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Joseph Bernard, 10 avril, [3], [Cap-Santé (Portneuf)] - TLFQ
cabane alpine loc. nom. f. ALP. HÔTELL. "refuge" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1913 - «A peine le principe de la cabane alpine fut-il adopté, que des discussions s'élevèrent pour savoir si l'on y admettrait les profanes.» Casella, L'Alpinisme, 172 (Genève, Slatkine) - C.T.
cabane-auberge n.f. ALP. HÔTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1888 - «Aussi bien, le Club Allemand-Autrichien ne s'arrête pas dans cette voie. Rien ne paraît lui coûter pour encourager et faciliter à tous l'accès des sommets. Il a été jusqu'à fonder, outre les Hütten ou cabanes proprement dites, c'est-à-dire les refuges ordinaires, des cabanes-auberges, bewirthschaftete Hütten, des cabanes-buvettes où, pendant toute la belle saison, il entretient des cuisinières.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1887, 523 (Paris) - C.T.
cabane-hôtel n.f. ALP. HÔTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1914 - «M. Reginald Farrer, en parlant du refuge de la Grigna, vante les refuges autrichiens et italiens qui sont moitié cabane, moitié hôtel, et critique notre genre de cabane qu'il trouve plutôt mauvais ; ajoutons que l'auteur ne semble pas très bien connaître les cabanes du C.A.S. qu'il dit être rares et comparativement mauvaises ; il ne faut pas en vouloir à l'auteur pour cette critique, car s'il apprécie les cabanes-hôtels, il déteste, par contre, et raille malicieusement les grands hôtels internationaux.» Echo des Alpes, numéro 2, févr., 115 - C.T.
cabane-refuge n.f. ALP. HÔTELL. - absent TLF.
Add.DDL :
*1899 - «La cabane-refuge Durier, au Col de Miage, est complètement terminée.» R. alpine, numéro 8, août, 264 - C.T.
cabane-refuge n.f. ALP. HÔTELL. - DDL 27, 1899, R. alpine ; absent TLF.
1879 - «[...] la cabane-refuge construite en 1875, près de l'Aiguille Grise, par les soins du Club alpin italien [...]» Echo des Alpes, n° 2, 138 - P.E.
1888 - In titre : J. Vallot, Lettre aux guides de Chamonix sur un projet de construction d'une CABANE-REFUGE aux rochers des Bosses (4,500 mètres) (Paris, Typographie G. Chamerot) - C.T.
tente cabane loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1971 - «Après que Berardini, Payot et Seigneur eurent déposé du matériel au-delà du deuxième Jumeau, Jager et Jean-Paul Paris installent une tente cabane et couchent pour la première fois au-dessus du camp II. Ils passent une très mauvaise nuit. [...] Il fallait donc une tente compacte qui puisse résister aux assauts du vent. Ces deux qualités apparemment contradictoires ont été réunies en construisant une tente dite 'cabane' où l'armature constitue un parallélépipède trapézoïdal sur lequel on emboîte une toile qui enveloppe complètement l'armature et que l'on tend au moyen d'un laçage sur le 'plancher'. Le toit, qui est donc plat, est en toile plastique imperméable capable de résister à une très forte chute de neige. En outre, on peut y déposer de la neige qui fond pendant la journée. [...] L'intérieur est constitué d'un vélum en soie qui s'accroche à l'armature et qui est muni de nombreuses poches.» La Montagne et alpinisme , numéro 85, déc., 178 et 193 - C.T.
|