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césaropapisme, césaro-papisme n.m. POLIT.  RELIG. "régime dans lequel le chef d'état s'octroie les fonctions spirituelles et religieuses du pape" - TLF, 1938, Marcel.
1888 - «[...] saint Vladimir, lors de sa conversion, ne pensait ni à russifier les peuples slaves, ni à couronner le césaropapisme par l'institution sublime du procureur supérieur du Saint-Synode à Pétersbourg [...].» V. Soloviev, "Saint Vladimir et l'Etat chrétien", in V. Soloviev, La Sophia, 107 (Lausanne, L'Age d'Homme, 1981) - J.S.
1914 - «Maintenant, est-ce le césaropapisme qui tua l'art allemand, est-ce la décroissance de l'énergie dont l'art allemand avait été la manifestation suprême qui permit le césaropapisme ?» E. Faure, Hist. de l'art, 521 - FXT
1925 - «[...] ils [les slavophiles] oubliaient que l'orthodoxie russe, par suite de son alliance intime avec l'autocratie, avait fini par tomber au niveau d'un césaro-papisme et était devenue l'esclave muette de l'Etat.» M. Zdziechowski, "Vladimir Soloviev" [conférence, Sorbonne], in L'Ame russe, [recueil d'articles], 82 (Bloud & Gay, 1927) - J.S.
1938 - «Le Césaro-papisme, synthèse de la puissance impériale et de l'autorité papale, était sur le point d'instaurer une tyrannie nouvelle et, cette fois, totale, sur la vie matérielle et spirituelle : une tyrannie infiniment plus grave que le Césarisme, à tout prendre tolérant, de l'époque païenne.» M. Beaufils, trad. : R. Coudenhove-Kalergi, L'Homme et l'Etat totalitaire, 47 (Plon) - J.S.