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bêtise (c'te - !) loc. interj. non conv. PHRASÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1830 - «ROULEAU [...] tous les actes qui pourraient en être la conséquence... Qu'est-ce que ça veut dire la conséquence ? BRISE-CASSE. C'te bêtise ! ça veut dire qu'on se bûchera. Allons, continue et va plus vite.» Les Barricades de 1830, 13 (Levavasseur) - P.E.
1831 - «RIQUEBOURG. Et puis, je te trouve triste et changé. GEORGE, s'efforçant de rire. Non, mon oncle. RIQUEBOURG. C'te bêtise, je ne le vois peut-être pas !» Scribe, La Famille Riquebourg, in Scribe, Oeuvres complètes, XV, 215b (Delahays) - P.E.
1834 - «MANETTE. Tiens, quoique vous faites donc chez mon voisin... vous ? CARAFON. Je garde sa chambre par ordre supérieur ; et vous blanchisseuse, est-ce que vous venez repasser chez lui ? MANETTE. C'te bêtise ! j' viens seulement pour lui remettre c'te lettre qu'on a apportée pour lui...» P. de Kock et Labie, Le Commis et la grisette, 3a (Magasin théâtral) - P.E.
1838 - «LE CHEF DES OUVRIERS. Quest-ce que c'est ? du charbon ? L'OUVRIER. C'te bêtise ! LE CHEF. Quoi donc ? L'OUVRIER. Un éboulement !» Clairville et De la Tour, Les Mines de blagues, 2 (Musée dramatique) - P.E.
1839 - «Ah ! c'te bêtise... t'es donc gris pour dire que je tourne...» P. de Kock, Moeurs parisiennes, III, 23 (Barba) - P.E.
1842 - « - Tiens, c'te bétise...» P. de Kock, in La Grande ville, I, 196 (Bureau central des publ. nouv.) - P.E.
1842 - «SOSTHENE, soupirant. C'est peu de chose, pour vivre !... Zéphirine, si nous nous périssions tous les deux ? (Il va s'asseoir sur sa sellette, au premier plan à gauche.) ZEPHIRINE. C'te bêtise !» Dumersan et Dupeuty, Gringalet fils de famille, 2b (Impr. Lacombe) - P.E.
1843 - «BAGNOLET. Oui ; mais vois-tu, Chalumeau, il y a des fois où ça me donne des remords de conscience. CHALUMEAU. C'te bêtise !» D'Ennery et Grangé, Les Bohémiens de Paris, 2b (Magasin théâtral) - P.E.
1844 - «BARATTIER. C'est mon fort que l'adresse. (Vivement, à voix basse à Robert.) Voilà ta sottise réparée, et une clef revenue. D'une pierre deux coups. ROBERT, bas. Eh quoi ! tu penses toujours... BARATTIER, bas. Tiens ! c'te bêtise !» Béraud et Léopold, Le Rôdeur, 15a (Magasin théâtral) - P.E.
1852 - «CESAR. C'tte bêtise !... J' suis son défenseur naturel... Causette est orpheline comme moi... C'est moi que je lui tiens lieu de mère... C'est moi que je la protège.» Delacour et Thiboust, Paris qui dort, 9 (M. Lévy) - P.E.
1856 - «JANVIER, souriant. Vraiment !... et qué que t'as à demander ? FAISAN, embarrassé. Moi... c'te bêtise !... je dis : si j'avais...» Brisebarre et Boisselot, Madame J'Ordonne et Cie, 2a (Typographie Morris) - P.E.
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