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bronzer v.tr. TECHNOL. - BW5, v. 1560 ; GLLF, Mat. I, ND3, PR[73], TLF, 1573, Paradin ; DG, FEW (1, 373b), 16e ; L, ø d.
• brunzer
Compl.Gc, Hu (Jodelle)
1559 - «Je les eusse bien fait au lieu de les brunzer, / En toutes les couleurs de marbre déguiser, / Et prendre leur poli, ou bien en pierre nostre, / En serpentine, albastre, ou porphyre, ou quelque autre, / Mais la façon du brunze est haute, et se peut mieux / Représenter au vif et contenter les yeux [...]» Jodelle, Oeuvres complètes, I, 184 (Gallimard) - P.E.
bronzer v.intr. DISTILL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1767 - «C'est au Brûleur à ralentir ou à ranimer son feu par le jeu de la soupape, jusqu'à ce qu'il obtienne un courant qui ne soit ni trop gros, ni trop fin. Si le courant est trouble & gros, ce qu'on appelle bronzer, on jette de l'eau sur le chapiteau & sur son bec [...]» M. Munier, Mém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 218 (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770) - M.C.
bronzer (se -) v.pron. AFFECT. "fig. : s'endurcir moralement" - GLLF, Mat. I, ND3, 1801, Mercier ; TLF, 1866 ; GLLF, Balzac ; L, DG, ø d.
Compl.PR[73] (Chamfort)
1795 - «[...] en vivant et en voyant les hommes, il faut que le coeur se brise ou se bronze.» Chamfort, Maximes et pensées, caractères et anecdotes, maxime 771, 224 (Garnier-Flammarion) - P.E.
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