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brocanteur n.m. COMM.  MÉTIER - BW5, FEW (15/I, 291a), PR[73], TLF, 1694, Ménage ; GLLF, ND3, fin 17e ; L, Saint-Simon ; DG, ø d.
Aux 18e et 19e :
1771-80 - «Jacques : Ils /mes grands-parents/ étaient brocanteurs. [...] Pendant toute sa vie, qui fut longue, ma grand-mère n'avait dit que 'chapeaux à vendre', et mon grand-père, qu'on voyait dans les inventaires, droit, les mains sous sa redingote, n'avait dit qu''un sou'.» Diderot, Jacques le Fataliste, 122-3 (Livre de poche) - LTP
1793 - «Les brocanteurs du Palais-Egalité vont toujours leur train [...]» Rapport de Roubaud, 14 sept., in P. Caron, Paris pendant la Terreur, I, 92, in HLF, IX, 2, 1141 - LTP
1808 - «Ils /les banquiers/ soutiennent par des avances une foule de brocanteurs superflus qui se jettent à l'envi sur les spéculations les plus ridicules [...]» Fourier, Théorie des 4 mouvements, in Reybaud, Etudes sur les réformateurs et socialistes modernes, II, 87 (Hauman, Bruxelles, 1844) - LTP
dentiste-prêteur-vétérinaire-brocanteur n.m. plais.  MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1892 - «Le dentiste-prêteur-vétérinaire-brocanteur prétend avoir posé lui-même ce râtelier il y a sept ans [...]» Le Journ. amusant, 4 juin, 6b - G.S.