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bas-breton n.m. LING. - absent TLF.adj. : TLF, cit. Dumas, 1838.
Add.DDL
*1821 - «[...] et que chaque mari eut soin de couper la langue à sa femme, de peur que leurs enfants ne parlassent un jour le jargon de leurs mères ; expédient bien étrange, puisque déjà ces dames usaient du bas-breton D.-L. Miorcec de KerdanetHist. de la langue des Gaulois, 29 (Rennes, Libr. Duchesne) - M.C.
*1842 - «Bas breton. s.m. (linguist.) Nom de la langue que parlent encore les habitants de la basse Bretagne, et que l'on regarde comme un dialecte de l'ancienne langue des Celtes.» Complément Acad. , (s.v. breton)aussi dans : Bescherelle, 1848 ; La Châtre, 1852 ; Landais, 1859, Compl., etc.
bas-breton n.m. LING. - TLF, 1732, Trév. ; DDL 10, 1821 ; L, DG, R, GLLF, ø d.
1605 - «[...] ces beaux maçons de neige, qui demeurerent en si beau chemin faute de s'entendre, l'vn parloit Hebrieu, l'autre Grec, l'autre l'Allemand, l'autre le bas Breton, la plus grande confusion du monde [...]» Discours faict au Roy par Mathault, n'aguieres venu de Paradis, 27 (s.l.) - P.E.
1605 - «Il a respondu à vn Docteur de Theologie en bas Breton, d'où le Docteur estoit.» P. CayetChronologie septenaire, 407 recto (Richer) - P.E.
1611 - «Comment, ce disois-je, Anticoton ; est-ce Grec ou Hebreu, Chaldee ou Syriaque, Allemant ou bas Breton, iamais ie n'ay entendu parler de ce mot [...]» Advis de Mtre Guillaume nouvellement retourné de l'autre monde, 5 (s.l.) - P.E.
1612 - «Or sus Maistre Guillaume, voicy le Royaume à Latin, à Grec, à Hebrieu et à bas Breton, et de toutes les langues qui furent forgées par les maneuures de Babel [...]» Le Voy. de Me Guillaume en l'autre monde, 21 (Paris) - P.E.
1623 - «[...] c'est leur parler Basque ou bas Breton que leur tenir ce langage.» F. GarasseLa Doctrine curieuse, 730 (Chappilet) - P.E.
1645 - «Sans Livre ils [les moines] chantent, par routine, / Un jargon qu'à peine on devine : / On connoist moins dans leur canton / Le Latin que le bas Breton [...]» BoisrobertEpistres en vers, A Monsieur Citoys, I, 104, vers 95-98 (STFM) - P.E.
1671 - «Je n'en serois pas fasché, repliqua Eugene, pourveü que nostre langue fust cette langue universelle, et que toute la terre parlast François. Vous avez raison de prendre ce parti là, répondit Ariste, car parlant aussi bien que vous faites, vous perdriez trop, si l'on ne parloit plus qu'Allemand ou bas Breton BouhoursLes Entretiens d'Ariste et d'Eugène, 55 (Mabre-Cramoisy) - P.E.
bas-breton n.m. péjor.  EXPRESS.  "langage incompréhensible" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1649 - «Dame Barbe. Ie nentan rien à ton iargon / Ny fin ny moin qu'au bas berton [...]» Suitte de la Gazette de la place Maubert, 11 (Mettayer) - P.E.
1690 - «On dit aussi d'un discours ou d'une langue qu'on n'entend point, c'est du Bas-Breton pour moy [...]» FuretièreDict. , (s.v. bas)aussi dans Dict. univ. de Trévoux, 1721 - R. L. rom., 41, 421.
breton adj.  GÉOPOLIT.  "britannique" - PR[77], ø d ; absent TLF.
1817 - «Ainsi l'aisance et la gaieté françaises sont bannies de la société bretonne par une suite immédiate du principe qui défend nos libertés à la Chambre des communes...» StendhalVoy. en Italie, Rome, Naples et Florence, 107 (Gallimard) - J.Hé.
breton n.m.  CHAPELL.  "pour dame" - GLLF, ø d ; absent TLF.
1920 - «[...] le 'breton' de feutre blanc [...] gaminement posé en arrière sur la perruque de cheveux courts châtain rosé [...]» ColetteChéri, 89-90 (Fayard) - M.C.E.
1924 - «On ne voit guère que du bleu-marine, du rouille, du tête de nègre et si, par-ci, par-là, dans le salon d'une modiste, s'aperçoit un breton clair, c'est qu'il est destiné à la Côte d'Azur.» Eve, 27 janv., 5 - M.C.E.
1928 - «Coiffure à bords relevés. (Se fait plus ou moins grand suivant la mode) : Chapeau BRETON ou substantiv. : Un BRETON Lar. 20e - M.C.E.
breton adj. péjor.  CARACT.  "rustaud" - FEW (1, 540a ; berton ; rég. ang.), ø d ; absent TLF.
1819 - «On sent aisément les suites de ces alliances forcées : Cowley, pressé par le marquis de Twickenham de s'adjoindre dans ses travaux je ne sais quel poète obscur, répondit à sa Seigneurie qu'un âne et un cheval traîneraient mal un chariot. Nous ne tirerons pas les conséquences du propos un peu breton de Cowley [...]» Hugo, in Le Conservateur litt., déc., II, 70 - J.H.
celto-breton n.m. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1821 - «On y trouve les mots celto-bretons entré ar vein uss, c'est-à-dire, entre les pierres élevées [...] Ici finit l'histoire de la langue celto-bretonne. [...] Le celto-breton est aujourd'hui la langue de tout le Finistère [...]» D.-L. Miorcec de KerdanetHist. de la langue des Gaulois , 8 et 76 (Rennes, Libr. Duchesne) - M.C.
1868 - «Langue parlée dans la basse Bretagne.» Lar. GDUaussi dans Guérin, 1892.
celto-breton adj. LING. - absent TLF.
Add.DDL :
*1821 - «On y trouve les mots celto-bretons entré ar vein uss, c'est-à-dire, entre les pierres élevées [...] Ici finit l'histoire de la langue celto-bretonne. [...] Le celto-breton est aujourd'hui la langue de tout le Finistère [...]» D.-L. Miorcec de KerdanetHist. de la langue des Gaulois , 8 et 76 (Rennes, Libr. Duchesne) - M.C.
celto-breton adj. LING. - DDL 10, 1821 ; absent TLF.
1807 - In titre : J.-F.-M.-M.-A. Le GonidecGrammaire celto-bretonne (Paris, Lebour, 8°, XVI + 316 p., rééd. Delloye, 1838) - J.S.
Hindou-Breton n.m. CIVIL.  Inde- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1830 - «On parle beaucoup dans ce moment de l'établissement d'une société à Bombay et à Madras, dont le but serait d'améliorer la condition d'une classe nombreuse d'individus issus de l'alliance du sang européen et du sang hindou, connus sous le nom de Half-cast ou Hindous-Bretons : ils se trouvent réduits à un tel degré d'asservissement, qu'on peut considérer leur situation comme un véritable ilôtisme.» R. des deux mondes, t.2, avr., 444 - M.C.