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allongée de bras loc. nom. f. MOUV. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1904 - «[...] la belle cheminée [...] dans laquelle à grands écarts de jambes, allongées de bras, tirées de cordes, nous ascensionnons rapidement [...]» Echo des Alpes, numéro 10, 356 - C.T.
appui-bras, appuie-bras n.m. MOBIL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «[...] un des suisses, chargés de la surveillance de l'église, l'aperçut, dressé contre l'appui-bras d'un prie-Dieu [...]» L'Echo de Paris, 17 nov., 3f - M.B.
arrière-corps n.m. ARCHIT. - BW5, DG, FEW (2, 1214b), GLLF, ND3, PR[73], TLF, 1690, Fur. ; L, ø d.
1546 - «La voulte estoit ioincte aux costieres, par vne ceincture qui commencoit aux chapiteaux des arrierecorps de la porte, côtinuee iusques au fondz de l'entree, contenat en logueur (ainsi que ie pouoye iuger par raison de perspectiue) douze pas, ou enuiron.» J. Martin, trad. : [F. Colonna], Discours du songe de Poliphile, f°18 v° (Club des Libr. de France) - P.E.
assassinat des gardes du corps loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «Assassinat des gardes du corps : O sauvages errants dans les forêts de l'Amérique septentrionale ! Vous mangez vos ennemis, vous faites un trophée sanglant de leurs chevelures ; mais vous n'avez jamais du moins offert, à la main tremblante de l'historien, les tableaux hideux que j'aurais à tracer ici [...]» Petit dict. des grands hommes (Paris) - LTP
assurage au corps loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1973 - «On a un assurage sur un point fixe, si le frein produisant le frottement est accroché à un point fixe indépendant de l'ancrage d'auto-assurage. Si ce frein est accroché au baudrier de l'assureur, on a un assurage au corps.» La Montagne et alpinisme, numéro 92, 54 - C.T.
bloquer au corps loc. verb. BASKET-BALL - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1937 - «La sanction prise contre le joueur qui 'bloque au corps' est une remise en touche en faveur du camp adverse.»Peiny et Perrier, Le Basket-ball, 19 - IGLF
boire à bras levé et coude plié loc. verb. non conv. US. ALIM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1613 - «[...] certaines harangeres & poissonnieres, qui beuuans comme Tudesques à bras leué & coulde plié genialement, parloient du Tasteur [...]» Complot et finesse de six poissonnières et harangères, 3 (A Paris) - P.E.
boiter (ne pas - du bras) loc. verb. non conv. US. ALIM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1819 - «L'AVIRON [...] mamesel Janneton, je suis un cadet qui n' boite pas du bras quand y faut boire un coup et casser la croute, vous blaguez tout de même l' samis, mais j'ons l' gousset mieux garni q' vous [...]» Le Cousin germain de Vadé, 18 (Marchands de nouveautés) - P.E.
bras n.m. CUIS. "aile [d'une volaille]" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1606 - «A unze et demie, disné : [...] chapon rosty : une trenche ; le bout du bras [...]. [...] A unze heures, disné : chapon bouilly : les deux bras [...].» J. Héroard, Journ. , 1, 875 et 894 (Fayard) - P.R.
bras n.m. MOBIL. "accoudoir [d'un siège]" - GR[85], cit. Mol. ; TLF, cit. Gautier, 1852 ; GLLF, cit. Colette.
1606 - «Escoute attentifvement deux petits enfants de six et cinq ans jouants du luth. Met ses deux couldes sur les bras de sa chaise, les faict danser dessus.» J. Héroard, Journ., 1, 901 (Fayard) - P.R.
bras n.m. ÉCON. DOM. "chandelier" - TLF, cit. Sainte-Beuve, 1863-69 ; GLLF, ø d.
1733 - «L'église était ornée de même, et il y avait six cents bougies tant en lustres que girandoles et bras, cent hommes du guet au portail, et des Suisses.» E.J.F. Barbier, Journ. d'un bourgeois de Paris sous le règne de Louis XV, sept., 143 (Coll. 10/18, 1963) - R.R.
1760 - «Les bras et le feu de la cheminée sont de la dernière magnificence.» E.J.F. Barbier, Journ. d'un bourgeois de Paris sous le règne de Louis XV, avr., 284 (Coll. 10/18, 1963) - R.R.
bras (appeler qqn à tour de -) loc. verb. VIE SOC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1587 - «Vous cognoissez Catin, leur soeur ? A ceste heure on l'appelle Mademoiselle de la Grange à tour de bras [...]» Cholières, Les Après-dînées, in Cholières, Oeuvres, II, 215 (Jouaust) - P.E.
1623 - «Elle n'est pas ma parente de si loin, luy dit Marsault en s'en retournant, qu'elle ne m'appelle son Cousin à tour de bras [...]» Sorel, Hist. comique de Francion, 109 (Garnier-Flammarion) - P.E.
bras (casser les - à qqn) loc. verb. non conv. AFFECT. "fig." - L, cit. P.L. Courier ; TLF, ø d.
1806 - «PLAT-A-PLAT, seul. Quelle perplexité m'accable et me casse les bras ! que dire à celui qui m'envoie pour sonder le terrain. Ma foi ! rien, puisqu'on n'a voulu me rien dire. Quelle infortune malheureuse se prépare pour ce jeune homme sensible, qui ne laisse pas d'être un tant soit peu intéressant ?» Simonnin et Brazier, Magot, ou les Quatre mendians, 4 (Maldan) - P.E.
1810 - «JOCRISSE-Valet, avec une sensibilité comique. Eh bien, voilà un trait... vrai... qui m'casse les bras et les jambes !» Sewrin, Jocrisse-maître et Jocrisse-valet, 35 (Masson) - P.E.
bras (faire de grands -) loc. verb. MOUV. "faire de grands gestes" - TLF, 1905, Toulet ; GLLF, ø d.
av. 1799 - «Elle parlait tout haut en marchant, puis elle s'arrêtait et FAISAIT comme ça DE GRANDS BRAS.» Beaumarchais, in Lar. GDU (1867) - TGLF
av. 1848 - «Mon ébahissement redoubla, lorsque d'autres personnages arrivant sur la scène se mirent à faire de grands bras, à larmoyer.» Chateaubriand, in Guérin, Dict. des Dict. (1892) - TGLF
1899 - «BRAS [...] n.m. [...] Faire de grands bras, Faire de grands gestes avec les bras.» Nouv. Lar. illustré - TGLF
1904 - «Un matin, je vois de la fenêtre Mme de Pierreclos faire de grands bras et déclarer que, puisqu'il n'y a pas autre chose à faire, elle va chercher des coquillages.» Mme Adam [J. Lamber], Mes Premières armes littéraires et politiques, 427 (4e éd., Lemerre) - J.C.
bras (gros comme le -) loc. adv. non conv. EXPRESS. - DG, R, GLLF, cit. Racine [1668] ; DELF, cit. Hugo ; L, Lex.[75], PR[77], TLF, ø d.
• appeler qqn monsieur gros comme le bras loc. verb. - TLF (dire madame la mairesse gros comme le bras), cit. Balzac, 1844 ; DELF (s'appeller -), cit. Zola ; Lex.[75], ø d.
1640 - «[...] on m' appelle Monsieur gros comme le Bras .i. on me fait grand honneur. vulg.» Oudin, Curiositez fr., 60 (Slatkine) - P.E.
v. 1747 - «Quoique je ne sçavois ni lire, ni écrire, ni chiffrer, je pris les affaires en main, pour gouverner le ménage comme avoit fait l'abbé, ensorte que tout le monde m' appelloit Monsieur Guillaume, gros comme le bras dans la maison.» [Caylus], Hist. de Guilleaume, II, 93 (s.l.n.d.) - P.E.
1793 - «[...] tous les bandits que vous appelez monsieur, gros comme le bras.» Hébert, in G. Walter, Hébert et le Père Duchesne, 380 (Janin) - P.E.
1804 - «DEFONSE. On l'appelle monsieur, gros comme le bras ; on le salue quand il passe [...]» Villiers et Pessey, Le Charivari de Charonne, 5 (Barba) - P.E.
bras (huile de -) loc. nom. f. non conv. ACTION "fig." - BEI, 1866 ; FEW (7, 342a), 1867, Delv. ; TLF, cit. Courteline, 1893 ; DEL, cit. E. Psichari [1913] ; GLLF, GR[85], ø d.
• graisse de bras - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1733 - «Les Armuriers font reluire, briller leurs ouvrages avec de la graisse de bras C. ils les polissent en les frotant de toutes leurs fotces [sic], voilà votre modéle.» [J.-B. Arnoult], Traité de la prudence, 160 (s.l.) - P.E.
bras (laisser qqn/qqch. sur les - de qqn) loc. verb. non conv. "fig." - TLF, DEL, ø d.
1593 - «[...] vous eussiez esté bien empêchez, et eux bien esbays, si nous les eussions peu arrester et leur boucher le pas et vous les laisser sur les bras un peu plus longuement.» R. de Lucinge, Dialogue du Français et du Savoysien, 101 (Droz) - P.E.
bras (à - le corps) loc. adv. ACT. OBJET - FEW (2, 1212b), DELF, 1835, Acad. ; L, DG, ø d ; GR[85], cit. Martin du Gard ; GLLF, TLF, ø d.
1791 - «[...] je vous aurois pris ce prédicateur de Belzebuth à bras le corps, et je l'aurois foutu tout brandi au nez de son auditoire [...]» Jean Bart, n° 145, 8 - P.E.
bras (à - le corps) loc. adv. ACT. OBJET - FEW (2, 1212b), DELF, 1835, Acad. ; L, DG, ø d ; GR[85], cit. Martin du Gard ; GLLF, TLF, ø d.
• à bras-corps - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1793 - «Jacqueline me prend à bras-corps et allonge son bec pointu sur ma moustache. V'là qu'est parlé mon vieux, me dit-elle, toute joyeuse [...] les Sans-Culottes de tous les départemens réunis sur cette place, se serrent à bras-corps, ils s'embrassent, ils pleurent.» Hébert, Le Père Duchesne , n° 207, 8 et n° 211, 4 (EDHIS) - P.E.
bras (à bout de -) loc. adv. MOUV. - TLF, cit. Giono, 1931 ; DELF, cit. Sarrazin [1966] ; GLLF, Lex.[79], GR[85], ø d.
1931 - «[...] on avait dû [...] saisir des mains la moulure qu'occupaient les pieds, et se laisser glisser à bout de bras et même au delà [...]» La Montagne, numéro 230, janv.-févr., 6 - C.T.
bras d'honneur loc. nom. m. MOUV. RELAT. - DFNC, v.1950 ; GR[85], cit. Lartéguy, 1960 ; DMC, cit. M. de Saint Pierre, 1972 ; DELF, cit. San Antonio, 1977 ; Lex.[79], ø d ; absent TLF.
1954 - «Franchissant la porte de la vaste cuisine, la femme, sur ces mots, fit un magistral bras d'honneur, sans se gêner, sous le regard de toutes les autres. Le vieux père ben Sari qui entrait à ce moment-là dans la cour, la vit. Toutes ensemble poussèrent aussitôt des : Bouh ! Bouh ! horrifiés. L'effrontée se réfugia au fond de la cuisine.» Mohammed Dib, L'Incendie, 153 (Seuil) - J.C.
bras de fer loc. nom. m. GYMN. - DELF, cit. J. Genet ; GLLF, ø d ; absent TLF.
1882 - «C'est un jeu pour elle que tous les exercices classiques des gymnasiarques, rétablissements, tourniquets, équilibre instable, bras de fer.» H. Bauër, La Sylphide, in La Vie pop., 23 juill., 342 - R.R.
bras de levier loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Le rocher devient compact. Dans les fissures bouchées les pitons n'entrent même pas d'un centimètre. Quand ils butent au fond de la fissure, je les rabats contre la paroi en angle droit pour éviter un trop grand bras de levier, ensuite c'est une question de confiance, en principe ça tient.» La Montagne et alpinisme, numéro 25, déc., 147 - C.T.
bras droit loc. nom. m. ACTION "fig. : principal agent d'exécution" - L, Bossuet ; DG, GLLF, PR[73], TLF, ø d.
Add.DDL :
*1801 - «On se sert de cette expression pour désigner l'homme qui a le plus de crédit et d'influence sur une personne en place [...] Mais on se trompe étrangement dans le public quand on dit qu'un tel est le bras droit d'un tel ; le vrai bras droit, la plupart du temps, n'est pas celui qu'on pense ; il a trop de finesse pour agir ostensiblement.» Cousin Jacques, Dict. néol. (Moutardier) - LTP
bras droit loc. nom. m. ACTION "fig. : principal agent d'exécution" - DDL 11, 1801, Cousin Jacques [repris in GR] ; GLLF, TLF, ø d.
1759-94 - «Cet officier cependant ne conseilla et ne fit que des sottises pendant tout le temps qu'il fut le bras droit de M. le comte de Clermont, lequel, après la bataille de Creveld, dit modestement : "Mais, j'en aurais bien fait autant tout seul."» F.-J. de Pierre de Bernis, Mém. du cardinal de Bernis, part. 3, ch. 1, 279 (Mercure de France, 1980) - R.R.
bras ouverts (à -) loc. adv. non conv. RELAT. "fig." - FEW (25, 2b), 1671, Pomey ; GR[85], 1675, Mme de Sév. ; L, cit. Mme de Sév. ; TLF, cit. Barante ; GLLF, DEL, ø d.
1606 - «L'Italie, l'Espagne [...] le Peru, le Bresil, & (vostre dernier trauail) la Chine, vous attendent à bras ouuerts.» [M.-A. de Buttet], Le Cavalier de Savoye, 61 (s.l.) - P.E.
bras raccourcis (à -) loc. adv. MESURE "fig." - TLF, 1871, Zola (même texte).
1871 - «[...] quand tous ces grotesques tapaient à bras raccourcis sur la république [...]»Zola, La Fortune des Rougon, Préf., 1er juill., 81 (Gallimard) - CRTLF
*1872 - «Depuis mon retour à Paris j'ai eu tant de tracasseries que je n'ai pas eu le courage de vous écrire, j'ai retrouvé mes affaires dans un drôle d'état et mes chers créanciers m'ont tombé dessus à bras raccourcis.»A. Lançon, let. à Vallès, 28 mars, 15 (Delfau) - J.Q.
*1891 - «[...] dans tous tes livres, tu es constamment tombé à bras raccourcis sur cette queue de siècle [...]»Huysmans, Là-bas, ch. 1, 29 (Crès) - CRTLF
bras roulé loc. nom. m. CIRQUE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1958 - «Notre jeune reine-trapéziste est [...] capable de fournir les exploits des virtuoses, e.g. une montée aux cintres en 8 bras roulés impeccables et un bouquet final de 30 soleils d'un bras [...]» Le Figaro, 7 févr., 12 - P.W.
bras-dessus bras-dessous loc. adv. AFFECT. POLITESSE "en s'embrassant" - L, cit. Mme de Sév. ; absent TLF.
1605 - «Or accole-moy, M. Guillaume mon grand amy, bras dessus, bras dessous, et ie te diray vn secret que nostre belle maistresse m'a dit à l'oreille [...]» Le Lunaticque à M. Guillaume, 18-19 (s.l.n.d.) - P.E.
1620 - «[...] les salüades, et accolades, bras dessus, bras dessous [...]» [J. Chapelain], trad. : [M. Aleman], Le Voleur, II, 101 (De la Mare) - P.E.
1622 - «L'on m'admet ; aussi tost bras-dessus bras-dessous, / Et suis de tous pechez entierement absous [...]» R. Angot de l'Eperonnière, Les Exercices de ce temps, 90 (Hachette) - P.E.
1633 - «Nous voila bras dessus, bras dessous, il me demanda comment ie me portois.» La Geneste, trad. : Quevedo, L'Avanturier Buscon, 262 (Billaine) - P.E.
1640 - «Bras dessus bras dessous, en se salüant, et s'embrassant auec affection.» Oudin, Curiositez fr., 60 (Slatkine) - P.E.
*1736 - «Bras dessus, bras dessous, / Embrassons-nous.» Panard, Pontau, Parmentier, Alzirette, 42 (New York, Institute of French Studies) - P.E.
bras-dessus bras-dessous loc. adv. ACT. OBJET RELAT. - L, cit. Béranger ; DELF, cit. Augier [av. 1877] ; R, TLF, cit. Loti, 1883 ; DG, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
Add.DDL :
*1790 - «Tout en allant devant moi, fumant ma pipe, et tenant Duchesne, bras dessus, bras dessous, j'arrivai à la Douane.» Jean Bart, numéro 56 - P.E.
*1805 - «[...] les deux voisins reviennent bras-dessus, bras-dessous, tout le long du quai.» Le Père Lantimèche, 241 (Basset et Martin) - P.E.
bras-dessus bras-dessous loc. adv. ACT. OBJET RELAT. - L, cit. Béranger ; DDL 19, 1790, Jean Bart ; DEL, cit. Augier [av.1877] ; TLF, GR[85], cit. Loti, 1883 ; GLLF, ø d.
1693 - «ARLEQUIN. Le spectacle fini, je sorts, & à cent pas de là autre decoration. Je découvre une grande enfilade de l'un & de l'autre sexe, se promenant deux à deux, bras dessus bras dessous, ny plus ny moins que des accollades de lapreaux.» D.L.M., Les Originaux, in Gherardi, Le Théâtre ital., IV, 353 (Braakman) - P.E.
bras-dessus et bras-dessous (et -) loc. phrast. MESURE "fig. : plus qu'il n'en faut" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1805 - «Je sais bien qui qui tombe dans votre inclination ; c'est ce grand cabotin qui jouait Gilles tout seul. Il va vous en repasser de la misère, et bras dessus et bras dessous !» Le Père Lantimèche, 61 (Basset et Martin) - P.E.
bras-le-corps (à -) loc. adv. ACT. OBJET - TLF, fin 18e ; FEW (2, 1212b), DEL, 1835, Acad. ; L, ø d ; GR[85], cit. Martin du Gard ; GLLF, ø d.
• à la brasse corps - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1744 - «A ma part, je suis stelle-là, demandez, toute la poste en est témoin, qui prit à la brasse corps, & qui baisit à la bouche le cheval de cettui qui rapportit votre convalescence [...]» Compliment des dames poissardes, prononcé par madame Cocasse, au mois de novembre 1744, in [Panckoucke], L'Art de désoppiler la rate, 260 (A Gallipoli de Calabre) - P.E.
bras-le-corps (à -) loc. adv. ACT. OBJET - TLF, fin 18e ; FEW (2, 1212b), DEL, 1835, Acad. ; L, ø d ; GR[85], cit. Martin du Gard ; GLLF, ø d.
• à brasse-corps - TLF, 1755, Vadé ; FEW (1, 488b ; rég.), 1807.
v. 1751 - «Elle frappe : Jean-Louis pare / D'une main, de l'autre il surprend / Le bâton, et Jérôme prend / A brasse-corps notre harpie.» Vadé, La Pipe cassée, 22 (A la Grenoullière) - P.E.
bras-le-corps (à -) loc. adv. ACT. OBJET - TLF, fin 18e ; FEW (2, 1212b), DEL, 1835, Acad. ; L, ø d ; GR[85], cit. Martin du Gard ; GLLF, ø d.
1784 - «FIGARO, la tenant à bras le corps. Hé bien ! amour, es-tu contente ?» Beaumarchais, La Folle journée, 131 (Ruault) - P.E.
bras-pendant n.m. non conv. CARACT. "vaurien" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1962 - «C'est un voyou du village je veux dire un bras-pendant les parents n'ont jamais su qu'en faire [...]» Pinget, L'Inquisitoire, 71 - P.W.
cache-corps n.m. PSYCHOL. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1977 - «Les mots sont de plus en plus des cache-sexe, des cache-corps.» M. Cardinal, Autrement dit, 207 (Grasset, Livre de poche) - K.G.
casser (se - (les) bras et (les) jambes à...) loc. verb. non conv. CARACT. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «[...] j'ai vu de ces travailleurs-là se casser les bras et jambes à dormir... J'en ai vu d'autres roulant une foutue brouette et une pelletée de terre dedans [...]» Jean Bart, numéro 65, 4 - P.E.
chien de bras loc. nom. m. ZOOTECHN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1606 - «[...] faire deuenir camus par force de retrousser le bout du nez, et enfoncer le tuyau d'iceluy. Comme on fait aux chiens de bras, et giron esleués pour delices.» Nicot, Thresor, 99a (Picard) - P.E.
corde de corps loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1925 - «Nous abandonnons toutes nos affaires, et simplement munis de notre corde de corps et de la corde de rappel, nous partons.» R. alpine, vol. 26, numéro 1, 13 - C.T.
corps (marcher sur le - de qqn) loc. verb. RELAT. "fig." - TLF, cit. Zola, 1891 ; GLLF, déb. 20e ; R, PR[77], DELF, ø d passer - : L, cit. Massillon ; DELF, cit. Zola ; DG, TLF, Lex.[75], ø d
1806 - «ADOLPHE. Vous vous fâchez ! RIKIKI. Je le dois, monsieur, avec des gens comme vous ; si on se laisse marcher sur le pied, ils vous marcheront sur le corps.» Frédéric et Roset, M. Rikiki, 22 (Maldan) - P.E.
1854 - «PREMIER SOUS-LIEUTENANT. L'annuaire ! DEUXIEME SOUS-LIEUTENANT. Bon ! Ton annuaire, tu vas encore une fois passer ta matinée le nez dedans, ça n'empêchera pas Chenavard de te marcher sur le corps, il a quatre députés dans sa manche. PREMIER SOUS-LIEUTENANT. Oui, mais moi je vas avoir un chanoine.» H. Monnier, Les Bourgeois de Paris, 249 (Charpentier) - P.E.
corps (à - perdu) loc. adv. ACTION MOUV. "de toutes ses forces" - TLF, DHR, 1580, Garnier ; FEW (2, 1212a), Montaigne ; BEI, 1640, Oudin ; GLLF, cit. Hugo ; DEL, cit. Maupassant à col perdu : DDL 20, 1590
1560 - «Et m'en courray tout nud au haut de ce rocher / Où tu vois ce garçon à la ligne pescher, / Afin de me lancer à corps perdu dans Loyre / Pour laver mon souci [...].» P. de Ronsard, Oeuvres complètes, X, 222 (Droz, STFM, 1914-75) - P.E.
corps administratif loc. nom. m. ADMIN. - FEW (24, 165b), 1791 ; TLF, ø d.
1790 - «[...] l'influence d'un corps administratif formé par la confiance et l'estime publiques [...]» Circulaire aux directoires départementaux, 14 août, in Bloch, Les Contributions directes, 131, in HLF, IX, 2, 1055 - LTP
1791 - «Corps administratifs : On comprend sous cette dénomination les assemblées chargées de l'administration des départements et des districts du royaume [...]» Gautier, Dict. de la Constitution (Paris) - LTP
corps de ballet loc. nom. m. CHORÉGR. - FEW (2, 1215b), TLF, GR[85], 1835, Acad. ; L, GLLF, ø d.
1803 - «Le corps de ballets de l'Opéra est sans contredit le plus nombreux de tous les théâtres ; les figurans surpassent les figurantes en talens et en intelligence. Les pas de seize exécutés par des hommes sur des airs marqués présentent un bel ensemble [...]» J.-G. Noverre, Let. sur la danse et sur les ballets, t.2, 152 (Saint-Petersbourg) - E.R.
corps du délit loc. nom. m. JUST. - L, GLLF, 1863 ; FEW (2/II, 1216a ; corpus delicti), 1869, Lar. ; TLF, ø d.
1835 - «Toujours est-il qu'à une époque déjà assez éloignée de celle où l'on présumait que le viol avait été commis, il fallait chercher s'il existait des traces qui pussent constater le corps du délit de l'action.»A. Devergie, in Journ. de méd. et de chir. pratiques, VI, 382 - C.H.
corps enseignant loc. nom. m. ADMIN. ENSEIGN. - FEW (4, 714a), 1845, Besch. ; DG, L, ø d ; TLF, cit. Druon, 1948 ; GLLF, PR[73], ø d.
Add.DDL
*v. 1806 - «Personne ne pourrait songer à les rétablir /les jésuites/, mais tâchons de profiter de leur expérience et de retrouver un corps enseignant ayant leur habileté [...]» Napoléon Ier, in M. de Noailles, Le Comte Molé, 55 (Champion, 1922) - LTP
corps enseignant loc. nom. m. ADMIN. ENSEIGN. - DDL 11, v. 1806 ; FEW (4, 714a), 1845, Besch. ; L, ø d ; R, cit. Rimbaud, 1871 ; DG, ø d ; TLF, cit. Druon, 1948 ; GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1806 - «Tant qu'on n'apprendra point, dès l'enfance, s'il faut être republicain ou monarchique, catholique ou irreligieux, l'Etat ne formera pas une nation [...] Dans l'établissement d'un corps enseignant mon but principal est d'avoir un moyen de diriger les opinions politiques et morales ...» Pelet de la Lozère, 154 et 161 (Paroles de Napoléon au Conseil d'Etat, 11 mars), in Taine, Les Origines de la France contemporaine, Le Régime moderne, II (Hachette, 1894) - M.Cha.
corps enseignant loc. nom. m. ADMIN. ENSEIGN. - DDL 18, 1806 ; FEW (4, 714a), 1845, Besch. ; GR[85], cit. Rimbaud, 1871 ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Druon, 1948 ; GLLF, Lex.[79], ø d.
• corps enseigneur - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1850 - «Vous vous rappelez notre article de mercredi à propos du professeur israëlite que M. de Parieu vient d'envoyer au lycée de Poitiers. Cet article a soulevé toutes les fureurs du sanhédrin universitaire [...] Bref, il a fallu que M. de Margerie vînt nous prier de lui rendre la fin de son intéressant mémoire sur l'oeuvre des colonies agricoles de Bretagne, le corps enseigneur ne pouvant pas permettre à un de ses membres de recevoir un service de gens qui osent signaler quelques-uns de ses vices, et qui s'imaginent que, pour faire son salut, il n'est pas absolument indispensable de croire à l'infaillibilité, à l'immaculabilité de l'université.» L'Abeille de la Vienne, 4e année, numéro 71, 14 juin, 282 - J.Hé.
corps européen loc. nom. m. HIST. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1812 - «[...] la crise politique qui a dissous le grand corps européen préparait à l'Europe une organisation plus parfaite.» Saint-Simon, De la Réorganisation de la société européenne, 11 (Ed. Les Presses fr., 1925) - LTP
corps gris loc. nom. m. PHYS. - GR[85], ø d.
1900 - «Un tel corps est appelé un corps gris si, par la réflexion, il fait varier seulement quantitativement et non pas qualitativement l'en semble des longueurs d'onde incidentes.» R. Dongier et M. Lamotte, trad. : O. Lummer, in Congrès intern. de phys., Paris, 1900, t.2, 51 (Gauthier-Villars) - P.P.
corps muqueux loc. nom. m. BIOL. - GR[85] (anat.), ø d ; absent TLF. - réticulaire : L, cit. Volt.
1767 - «Le corps muqueux est la seule substance fermentiscible, comme elle est la seule qui soit nourrissante. On retire cette substance de tous les végétaux & de tous les animaux, par l'intermede de l'eau, qui est son dissolvant par excellence. Elle existe dans les végétaux, on la connoît sous le nom de gomme ou de mucilage, elle y est unie avec la substance appellée extrait, & avec les sels nommés essentiels, & ces dernieres substances ne fermentent point.» Abbé Rozier, Mém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 11 (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770) - M.C.
corps médical loc. nom. m. MÉD. - FEW (6/I, 595b), 1869, Lar. ; PR[72], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1834 - «L'espace nous manquant pour rapporter le texte de ce jugement [...], nous sommes forcé de rejeter au prochain cahier les détails de ce procès, qui intéresse [...] tout le corps médical.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, V, 288 - C.H.
corps social loc. nom. m. SOCIOPOLIT. - L, Mirabeau ; TLF, cit. Milosz, 1910.
1792 - «Ainsi, la rectitude du corps social dérive bien de l'entière abstraction de tout lieu et de toute personne [...]» Saint-Just, Discours et rapports, 22 oct., 52 (Ed. sociales) - LTP
1793 - «Il y a oppression contre le corps social, lorsqu'un seul de ses membres est opprimé. Il y a oppression contre chaque membre, lorsque le corps social est opprimé.» Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, art. 34, 24 juin, in Les Constitutions de la France depuis 1789, 83 (Garnier-Flammarion) - LTP
1814 - «Vouloir que l'Europe soit en paix par des traités et des congrès, c'est vouloir qu'un corps social subsiste par des conventions et des accords.» Saint-Simon, De la Réorganisation de la société européenne, 20 (Ed. Les Presses fr., 1925) - LTP
corps électrique loc. nom. m. PHYS. - L, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte) :
1678 - «Cette expérience est accompagnée [...] de tout ce que l'on peut dire sur les corps électriques.» Journ. des Savants, cr., 23 mai - Fr. mod., 23, 218.
corps électrique loc. nom. m. PHYS. - DDL 1, TLF, 1678, Journ. des savants ; L, ø d.
*1733 - «[...] d'autres se sont appliqués à examiner plus particulierement cette propriété, & à faire des expériences, tant sur les différentes matieres qui en sont susceptibles, que sur les circonstances particuliéres à chaque corps électrique.» Du Fay, Premier mém. sur l'électricité, in Hist. de l'Acad. Royale des Sciences. Année 1733, 23 (Impr. Royale, 1735) - P.P.
*1755 - «ELECTRIQUE, adj. (Physiq.) [...] corps électrique.» Encycl. - TGLPF
corps électrisé loc. nom. m. ÉLECTR. - TLF, cit. Poincaré, 1901 ; GR[85], cit. Alain ; L, ø d.
1764 - «L'électricité est l'effet d'une matiere en mouvement, autour ou au-dedans du corps qu'on nomme électrisé.» Abbé Nollet, Leçons de phys. expér., t.6, 241 (Guérin-Delatour) - P.P.
corps-mort n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «Le procédé d'assurage en neige profonde, appelé 'corps-mort' - en anglais 'dead-man' - sorte de plaque métallique plantée dans la neige et qui s'enfonce d'autant plus profondément que la chute est brutale, découle du même principe.» La Montagne et alpinisme, numéro 97, 2, 298 - C.T.
coudes au corps ((les) -) loc. nom. m. pl. MOUV. - TLF, GR[85], ø d.
1844 - «[Le maître de nage : ] Allons, Monsieur (ou jeune homme), attention ! Les coudes au corps... Ferme ! ... et ne bougeons pas ! Le premier mouvement s'exécute en allongeant vivement les bras en avant, et votre coup de jarret bien écarté.» E. Briffault, in Le Compilateur, n° 7, 5 août, 112a - P.E.
croiser les bras loc. verb. ACTION "fig. : rester oisif" - R, GLLF, TLF, PR[77], DELF, ø d.
1604 - «Fermerez vous donc les yeux SIRE ? Tout le monde fera le gliron : Esloignerez vous tant soit peu le trauail ? quand et quand tous vos subiects croizeront les bras ils s'enyureront de luxe et de dissolutions, et se mollifieront dans vn profond repos.» [P. de Lostal], Le Soldat fr., 20 (s.l.) - P.E.
croisés (les bras -) loc. adv. ACTION "fig. : sans rien faire" - L, R, cit. Molière ; DG, ø d ; TLF, cit. Gide, 1929 ; GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1640 - «[...] demeurer les Bras croisez .i. sans rien faire. [...] ne rien faire, estre faineant.» Oudin, Curiositez fr. , 60 et 138 (Slatkine) - P.E.
croisés (à bras -) loc. adv. ACTION "fig. : sans rien faire" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1610 - «Verrons nous à yeux de cire et à bras croizés en faineans, le vaisseau commun de la patrie, où nous sommes embarquez, en danger de faire naufrage, agité et borasqué des autans pestilens [...]» Th. Sonnet de Courval, Satyre contre les charlatans, 53 (Milot) - P.E.
diable (avoir le - au corps) loc. verb. CARACT. "fig. : agir avec emportement et passion" - L, cit. Mol. ; BEI, cit. Mme de Sév., 1690 ; GR[85], 1696, Mme de Sév. ; DEL, cit. Diderot ; GLLF, TLF, ø d.
1578 - «Car vous sçavez qu'on dit d'un tel homme que ceux dont nous parlons maintenant, Il a le diable au corps, ou Il a le diable au ventre. [...] au lieu qu'on diset, Il a le diable au corps, ou il a le diable au ventre : maintenant les courtisans, qui veulent italianizer, disent, Il a le diable au dos : ou, à dos [...]» H. Estienne, Deux dialogues du nouv. langage françois italianizé , II, 153 et 173 (Lemerre) - P.E.
diable (avoir le - au corps) loc. verb. CARACT. "fig. : agir avec emportement et passion" - L, cit. Mol. ; BEI, cit. Mme de Sév., 1690 ; GR[85], 1696, Mme de Sév. ; DEL, cit. Diderot ; GLLF, TLF, ø d.
• avoir le diable au ventre - Gc, Rose ; GR[85] (dans le -), ø d ; absent TLF.
Au 16e :
1578 - «Car vous sçavez qu'on dit d'un tel homme que ceux dont nous parlons maintenant, Il a le diable au corps, ou Il a le diable au ventre. [...] au lieu qu'on diset, Il a le diable au corps, ou il a le diable au ventre : maintenant les courtisans, qui veulent italianizer, disent, Il a le diable au dos : ou, à dos [...]» H. Estienne, Deux dialogues du nouv. langage françois italianizé , II, 153 et 173 (Lemerre) - P.E.
diable (avoir le - au corps) loc. verb. CARACT. "fig. : agir avec emportement et passion" - L, cit. Mol. ; BEI, cit. Mme de Sév., 1690 ; GR[85], 1696, Mme de Sév. ; DEL, cit. Diderot ; GLLF, TLF, ø d.
Au 16e : • avoir le diable au/à dos - Hu et DEL (- à dos), Larivey [1611] ; absent TLF.
1578 - «Car vous sçavez qu'on dit d'un tel homme que ceux dont nous parlons maintenant, Il a le diable au corps, ou Il a le diable au ventre. [...] au lieu qu'on diset, Il a le diable au corps, ou il a le diable au ventre : maintenant les courtisans, qui veulent italianizer, disent, Il a le diable au dos : ou, à dos [...]» H. Estienne, Deux dialogues du nouv. langage françois italianizé , II, 153 et 173 (Lemerre) - P.E.
forces constitutives des corps loc. nom. f. pl. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1827 - «[...] il serait mieux de les appeler actions moléculaires, ou forces atomistiques, ou forces constitutives des corps, puisqu'en effet ce sont ces forces qui donnent aux corps leurs constitutions particulières et leurs modes d'existence.» M. Pouillet, Elémens de phys. expér. et de météorol., t.1, 1ère part., 10-11 (Béchet) - P.P.
garde du corps loc. nom. m. CYCL. "ironique" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1949 - Le Soir, 22 juill. - Lapaille, 51.
germanique (Corps -) loc. nom. m. HIST. GÉOPOLIT. "ensemble des souverains des Etats allemands" - TLF, cit. Bonald, 1800.
1703 - «[...] je pense qu'à Léopold seul étoit réservé l'honneur d'achever tous les projets de ses Ancêtres ; & de mettre aux fers ce grand Corps Germanique, ces renommés Allemands [...]» J. de La Chapelle, Let., mém. et actes, concernant la guerre presente, I, 151 (Bâle) - R. L. rom., 37, 499.
greffier du corps législatif loc. nom. m. ADMIN. MÉTIER - TLF, ø d.
1791 - «Greffiers du corps législatif : Chaque législature, lorsqu'elle est constituée, peut choisir hors de son sein, deux greffiers ; ils doivent être nommés au scrutin individuel et à la majorité absolue des suffrages [...]» Gautier, Dict. de la Constitution (Paris) - LTP
huissier du corps législatif loc. nom. m. ADMIN. MÉTIER - L, ø d ; absent TLF.
1791 - «Huissiers du corps législatif : Ils sont au nombre de quatre. Leur costume est le même que celui des huissiers-audienciers des tribunaux de district [...]» Gautier, Dict. de la Constitution (Paris) - LTP
larmes (pleurer toutes les - de son corps) loc. verb. AFFECT. "pleurer abondamment et longuement" - GR[85], cit. Zola, 1873 ; TLF, cit. Zola, 1891 ; DEL, BEI, fin 19e ; GLLF, av. 1902, Zola.
1746 - «Voilà le fruit de sa mauvaise nouriture, de son inaction, de son chagrin. Elle en a pleuré toutes les larmes de son corps en sentant cependant le bonheur d'etre aupres de moi pour la tirer d'affaire.» Mme de Graffigny, let., 6 déc., in C.A. Helvétius, Correspondance générale, I, 224 (University of Toronto Press, 1981) - P.E.
mi-corps (à -) loc. adv. CORPS ESPACE/LIEU/FORME - FEW (6/I, 620b), 1845, Besch. ; L, DG, GLLF, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1643 - «Et en fin jay retiré de leur griffes. la coppie du Dieu de Pitié d'Annibal Caragio du Maire. la Vierge d'après le Parmesan de Nocret. la Vierge à mi-corps coppiée du Vieux.» Poussin, Corresp., 210 (Schemit) - P.E.
*1785 - «Il se plaça dans un fauteuil, l'assiette appuyée sur une table voisine sur laquelle il se coucha à mi-corps, le nez sur la merde [...]» Sade, Les 120 journées de Sodome, part. 1, t. 1, 286 (Coll. 10/18, 1975) - R.R.
Compl.PR[77] (1788)
*1788 - «Quoi qu'il en soit, dans quelques-uns, la partie supérieure du corps, ou de la gaîne qui en tient lieu, est couverte de mamelles ; viennent ensuite plusieurs compartimens séparés l'un de l'autre par un listel qui règne tout autour, et sur lequel on avoit placé de petites figures représentant des Victoires, des abeilles, des boeufs, des cerfs, et d'autres animaux à mi-corps.» J.J. Barthélémy, Voy. du jeune Anacharsis en Grèce, t. 4, 361-2, notes - R.R.
muraille (battre la - de son corps) loc. verb. MOUV. US. ALIM. "tituber d'ivresse" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.battre les murs : R, cit. Regnard ; TLF, cit. Littré ; PR[77], ø d ; battre les murailles : FEW (6/III, 243a), 1870
1745 - «Jojotte notre fille aînée, que je n'avois pas vûe de toute la journée, non plus que ses deux soeurs cadettes, entrent toutes trois, battant, comme on dit, la muraille de leur corps, tout de même que de vrayes yvrognesses.» [Caylus et Voisenon], Quelques avantures des bals de bois, 59 (Chez Guillaume Dindon) - P.E.
perdu (à corps -) loc. adv. ACTION - TLF, 1580 ; FEW (2, 1212a), Montaigne ; L, cit. Bossuet ; GLLF, cit. Hugo ; DG, ø d ; R, PR[77], cit. Daudet ; Lex.[75], ø d.
• à col perdu - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1590 - «[...] il reprend ses bottes remonte à cheual et s'alla ietter à col perdu dans les bras dudict Duc de Parme [...]» Discours sur la venue en France, proggrez, et retraicte du Duc de Parme, 38 (Mettayer) - P.E.
ramasse-ton-bras n.m. non conv. CARACT. "fanfaron" - FEW (6/I, 451b), 1834 ; L, cit. Marquise de Créquy ; TLF, cit. Littré.
1802 - «C'est un vrai ramasse-ton-bras ; / C'est le soutien des deux courtilles ; / C'est un héros dans les combats ; / C'est l'amant de toutes nos filles.» Henrion, Les Amours de la Halle, 5 (Barba) - P.E.
repose-bras n.m. VÊT. "pour un vêt." - TLF, cit. Elle, 1965 (même texte).
1965 - «[...] poches plaquées et poches repose-bras [...]» Elle, 11 mars, 28 - M.Sc.
*1970 - «Un blouson carnier qui plaît par son allure, son chic et son pratique ... la fermeture Prestyl incoinçable, les poches plaquées avec porte-cartouches faisant repose-bras, le grand carnier.» Catalogue Manufrance Saint-Etienne, 253 - M.B.
repose-bras n.m. MOBIL. "sur un siège" - TLF, cit. Marie-Claire, 1975 (même texte).
1975 - «Avec notre manière de 'mousser', nous sortons de nos moules des coussins de densités différentes suivant qu'il s'agit du dossier, du siège, du sous-coussin, du repose-tête ou repose-bras (c'est ici le même coussin qui a double vocation).» La Maison de Marie-Claire, déc., 12, Publ. - AFC
rouler son corps loc. verb. non conv. ACTION "fig. : rouler sa bosse" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1781 - «CANDOR. Qui peut t'en avoir tant appris ? THIBAUT. C'est que j'ons un p'tit brin roulé note corps, voyais-vous. CANDOR. Aurois-tu porté les armes ? THIBAUT. Tout à l'encontre : j'avons trop peur du feu. J'nous étions fait porteux d'yau.» Le Sabotier, sc. ii, 5 (Petite bibl. des théâtres) - P.E.
1821 - «LESEC. [...] que je veille ou que je dorme, que je roule mon corps d'un faubourg à un autre, que j'aille au Soleil d'or, au Plat d'étain, au Cheval blanc z'ou à l'Arc-en-ciel, ma tête et mon coeur sont toujours ici.» Francis et Dartois, La Marchande de goujons, 11 (Delaunay) - P.E.
rouler son corps loc. verb. non conv. ACTION "fig. : rouler sa bosse" - DDL 15, 1781 [repris in GR] ; absent TLF.
• rouler son cadavre - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1744 - «LE COCHER. Votre amy ? bon, le diable l'a emporté, il n'y a plus de camarade, la rivière est passée. Depuis six heures que je roulons nos cadavres et que je battons lantifle sur le pavé de Paris, je n'ay encore liché que sept chopines de vin, mes chevaux et moy je ne vivons pas de l'air du temps.» Gallet, in J. Bouché, Gallet et le Caveau, I, 258 (Dentu) - P.E.
1764 - «[...] j'ons roulé assez souvent notr' cadavre ensemble, pour qu' tu m'apprennes ce qui t'a fait avoir une place à Marseille [...]» Amusemens à la grecque, 41 (Cuissart) - P.E.
secrétaire des corps administratifs loc. nom. m. ADMIN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791 - «Secrétaires des corps administratifs : Les administrations de département et de district ont chacune un secrétaire pris hors de leur sein et nommé par elles au scrutin individuel et à la pluralité absolue des suffrages [...]» Gautier, Dict. de la Constitution (Paris) - LTP
secrétaire du corps législatif loc. nom. m. ADMIN. - L, ø d ; absent TLF.
1791 - «Secrétaires du corps législatif : Dès que le corps législatif est définitivement constitué et qu'il a nommé un président, il procède à la nomination de six secrétaires, pris dans son sein. Cette élection se fait au scrutin de liste et à la pluralité relative des suffrages.» Gautier, Dict. de la Constitution (Paris) - LTP
tire-bras adj. ALP. - RSp., GR[85], 1970, Gautrat ; absent TLF.
1966 - «Après quelques autres passages tout en finesse, nous remontons pendant plusieurs longueurs de corde une cheminée vicieuse, très tire-bras, dans laquelle nous utiliserons tous les coincements de genoux et d'épaules possibles, tantôt extérieure, tantôt tarabiscotée et rentrante elle nous donne le sentiment soit d'évoluer sans appui réel sur du blanc dilué de bleu, ou, comme tel crabe malhabile et coincé, de ne plus pouvoir nous dégager d'une anfractuosité.» La Montagne et alpinisme, numéro 57, avr., 240 - C.T.
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