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borne n.f. péjor. CARACT. "en parlant d'une pers., "bûche"" - GLLF, cit. Baudelaire [av.1867] ; absent TLF.
*1882 - «Mme Josserand [...] exaspérée de cette borne tombée dans son salon, et qu'elle n'osait pourtant pousser dehors, finit par la laisser seule.» Zola, Pot-Bouille, in Zola, Les Rougon-Macquart, t.3, 327 (Fasquelle-Gallimard, 1964) - G.M.-D.
*1891 - «Celui-là était la borne sur laquelle il s'écraserait.» Zola, l'Argent, in Zola, Oeuvres complètes, t.19, 194, Paris (Bernouard, 1928) - G.M.-D.
borne (jeter qqn à la -) loc. verb. RELAT. "jeter qqn à la rue" - GLLF (laisser à la -), cit. Daudet ; TLF (mettre à -), ø d.
1882 - «Quand il aurait tiré d'elles [des femmes] sa fortune et son plaisir, il les jetterait en tas à la borne, pour ceux qui pourraient encore y trouver leur vie.» Zola, Au Bonheur des Dames, ch. 3, 93 (Charpentier, 1883)in Gil Blas, déc. - R.R.
borne-frontière n.f. GÉOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1897 - «A gauche le débouché, en talus raide, du vallon d'Oronaye, puis une petite chapelle isolée sur un bout de prairie, dans ce décor silencieux et triste, entre les éboulis blancs de la Signora et les prairies de l'Enclausette, et l'on arrive à la cabane internationale, bâtie sur la limite même des deux pays. Le col est large et plat. De la borne-frontière nous pouvons admirer une grande partie du lac de la Madeleine et les montagnes de Vinadio.» R. alpine, numéro 12, déc., 365 - C.T.
Ninon de la borne loc. nom. f. GALANT. "prostituée" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1838 - «Que les lois interdisent aux passions tel ou tel développement (le jeu, la loterie, les Ninons de la borne, tout ce que vous voudrez), elles n'extirperont jamais les passions.» Balzac, La Maison Nucingen, in Balzac, La Comédie humaine, 639 (Gallimard, 1936) - TGLF
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