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appui de la main loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
Forme d'approche : 1912 - «On avance généralement assis, avec des appuis sur les mains, ce qui achève nos fonds de culottes et nos pauvres mains.» Echo des Alpes, numéro 1, 17 - C.T.
appui de la main loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «L'appui de la main très courant dans tous les procédés d'escalade peut être combiné au balancier pour atteindre une prise lointaine [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 90 - C.T.
belle main, belle-main n.f. ARGENT "pot de vin" - absent TLF.
Compl.DELF (Bussy-Rabutin ; ø texte)
1667 - «Pour moi, je n'irai point cette campagne ; je la vais passer dans mes châteaux à les embellir et à augmenter mon revenu, que ceux qui se mêlaient de mes affaires avaient fort diminué, par les belles mains qu'ils prenaient de mes fermiers.» Bussy-Rabutin, let., in Mme de Sévigné, Corresp., I, 85 (Pléiade, 1972) - A.Ré.
bien en main (être -) loc. verb. ALP. "pour la corde" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1958 - «Pour être 'bien en main' cette corde de nylon devra posséder un diamètre d'au moins 10 mm. [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 18, juin, 242 - C.T.
bonne (elle est bien - !) loc. phrast. non conv. EXPRESS. VALEUR "pour une situation, une histoire drôle" - DELF, cit. Proust ; Rs, Lex.[75], ø d ; absent TLF.
• celle-là est bonne - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1614 - «Ie pense que ce drolle est sourd ou muet, ou possible l'vn et l'autre tout ensemble. Car il ne bransle ny ne brait, non plus que le Ieusneur. Ha, ha, ha ! par ma foy, ie suis plaisant : ie prenois l'ombre des calçons estendus sur ceste corde pour le garçon de ce Capitaine iaune, dont ie parlois. Celle la est bonne.» La Nouv. lune de Maistre Guillaume, 5 (s.l.) - P.E.
bonne (elle est bien - !) loc. phrast. non conv. EXPRESS. VALEUR "pour une situation, une histoire drôle" - DELF, cit. Proust ; Rs, Lex.[75], ø d ; absent TLF.
• elle est bonne celle-là ! - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
Add.DDL :
*1832 - «PRUDHOMME. De quoi je me plains ? ... quand les jurés de Châlons-sur-Marne m'attendent les bras croisés, et que vous vous emparez de moi, pour me jeter sans pudeur dans le département de la Saône ! TOUS, riant. Par exemple, elle est bonne celle-là !» Rougemont, Courcy, Dupeuty, Le Courrier de la malle, 40 (Barba) - P.E.
bonne (elle est bien - !) loc. phrast. non conv. EXPRESS. VALEUR "pour une situation, une histoire drôle" - DELF, cit. Proust ; Lex.[79], GR[85], ø d ; absent TLF.
• elle est bonne celle-là - DDL 19, 1832 ; absent TLF.
1801 - «ELLE EST BONNE CELLE-LA.» Titre d'une anecdote, in Porte-feuille fr. pour l'an X, 116 (Capelle) - P.E.
bonne (en voilà une -) loc. phrast. non conv. EXCLAM. - GLLF, ø d ; absent TLF.
• en voilà d'une bonne - GR[85], cit. Mérimée, 1830 ; absent TLF.
1761 - «ALCMENE [...] je m'approchai de vous ; je vous serrai les mains, je vous embrassai... SOSIE, à part. En voilà d'une bonne, celle-là... ALCMENE. Sosie peut dire ce qu'il a vu.» Girauld, Essai sur une traduction libre des comédies de Plaute, 167 (Impr. du Fort-Carré) - P.E.
1761 - «MAROTTE. Oh ! que non, Madame : je ne m'égalise qu'à mes pareilles. En v'là encore d'une bonne, s'égaliser ! [...] MAROTTE. Qui ? M. REGNAUD. Celui que vous voyez. MAROTTE. Ce Barbichet ? Ah, ah, ah ; c'est donc là ce riche Marchand ? Pardi ! en v'là d'une bonne !» Riccoboni, Les Caquets , 13 et 49 (Ballard) - P.E.
1781 - «JANNETON. Des louis d'or ! Allons, vous vous moquez de moi ; vous imaginez-vous que je croirai que vous aviez des louis dans votre chapeau, pour engager les gens qui passent à vous faire la charité. Ah ! pardi, en voilà d'une bonne.» [Carmontelle], Proverbes dramatiques, VII, 175 (A Amsterdam) - P.E.
bonne (en voilà une -) loc. phrast. non conv. EXCLAM. - GLLF, ø d ; absent TLF.
1825 - «JEAN-JEAN, à Marguerite. Ah ! ma cousine ! que c'est heureux !... Comment vous êtes Marguerite Canclaux ? MARGUERITE. Eh ! oui, mon cousin. LATULIPE. Oh ! mille bombes ! en v'là une bonne.» Brazier et Dumersan, Les Bonnes d'enfans, 29 (Barba) - P.E.
1828 - «ROBERT, d'un air piteux. Ah ! par exemple, en v'là une bonne ! PAUL. C'est toi, Robert ?... eh bien, qu'as-tu donc ? ROBERT. Ce que j'ai ?... une drôle d'histoire qui m'arrive.» Xavier, Dupeuty, Duvert, Les Enfants trouvés, 29 (Bezou) - P.E.
bonne (qu'est-ce que tu veux que la - y fasse, Boniface ?) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "formule plaisante de résignation, avec effet d'assonance" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1911 - «Et puis ça ne change rien, du moment que c'est comme ça et pas autrement... Qu'est-ce que tu veux que la bonne y fasse, Boniface ?...» N. Casanova, Le Journ. à Nénesse, 125 (Ollendorff) - P.R.
bonne aventure loc. nom. f. US ET COUT. "porte-bonheur" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1883 - «Des tas de culs-de-jatte à grosse moustache gognegarde [sic], des bonnes aventures de toute couleur à leur boutonnière [...]» Verlaine, Oeuvres en prose complètes, 70 (Pléiade) - D.P.
bonne aventurière loc. nom. f. OCCULT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
av. 1848 - «Ma bonne aventurière s'en était allée avec le secret de mon avenir.» Chateaubriand, Mém. d'Outre-tombe, I, 338 (Pléiade, 1951) - A.Ré.
bonne à tout faire loc. nom. f. MÉTIER "fille, femme employée à divers travaux domestiques" - TLF, cit. Hamp, 1908 ; GLLF, GR[85], ø d.
1832 - «Bien des familles ont quinze, vingt mille livres de rentes, et une seule bonne ; seulement, quand la maman nourrissait, il y avait une jeune fille pour promener l'enfant ; ou bien, si monsieur est médecin, courtier de commerce, l'intérieur est augmenté d'un cheval et d'un domestique ; mais celui-ci est exclusivement préposé pour les affaires, et ne soulage en rien la bonne à tout faire ; excepté, cependant, les jours fort rares où il y a beaucoup de monde à dîner ; alors il sert à table.» V. Collin, in Paris, ou le Livre des Cent-et-un, VIII, 249 (Ladvocat) - P.E.
1863 - «[...] une de ces pauvres bonnes à tout faire, tout embarrassées d'une visite et qui manquent d'écraser une petite fille qui se sauve entre leurs jambes [...].» E. et J. de Goncourt, Journ., t. 1, 1175 - FXT
1876 - «La comédienne, la maîtresse avait disparu, il ne restait que la bonne à tout faire.» Huysmans, Marthe, histoire d'une fille, 63 - FXT
1887 - «Son appartement tout entier lui revenait, à elle, à quatorze cents francs par an et sa bonne à tout faire recevait quarante-cinq francs de gage !» P. Bourget, Mensonges, 313 - FXT
1891 - «Elle y était tombée bonne à tout faire, chez un huissier [...].» Zola, L'Argent, 155 - FXT
1900 - «Nous avons trois garçons pour servir les clients, une bonne à tout faire pour la cuisine et pour le ménage, et cela marche à la baguette...» O. Mirbeau, Journ. d'une femme de chambre, 376 - FXT
bonnemère, bonne mère loc. nom. non conv. MÉTIER "sage-femme" - FEW (6/I, 472a ; Centre et Bourgogne), ø d ; absent TLF.
1794 - «En-outre, sa Mère était la sage femme, ou comme disent les Paysans, la bonnemère : On ignore à Paris, que la Bonnemère est aussi considérée dans nos Villages éloignés, où l'on conserve encore les anciennes moeurs, que les Vestales l'étaient à Rome : Tout le monde lui marque de la déférence ét du respect : On ne l'appelle pas madame, dumoins cela est rare ; mais aussi jamais on ne la designe par son nom, ni par celui de son Mari : c'est la Bonnemère, ét ce titre suffit pour lui attirer une tendre véneracion...» Restif de La Bretonne, Monsieur Nicolas, t. 1, part. 1, 89-90 (Paris) - R.R.
bouche (faire bonne -) loc. verb. non conv. ACTION "fig. : garder le meilleur pour la fin" - DEL, ø d ; absent TLF. garder pour bouche : L, ø d
1578 - «Je me doute que vous gardez les beaux exemples pour faire bonne bouche.» H. Estienne, Deux dialogues du nouv. langage françois italianizé, II, 165 (Lemerre) - P.E.
certificat de bonne vie et moeurs loc. nom. m. DR. - GLLF, 1868, Littré ; TLF, cit. Flaubert, 1880 ; GR[85], ø d.
• certificat de vie et de moeurs - L, ø d ; absent TLF. attestation de vie et moeurs : DDL 15, 1668 [repris in GR]
1766 - «Ces papiers consistent en un certificat de vie & de moeurs, que le Syndic de l'endroit délivre gratis, après qu'on lui a payé bouteille ; & un extrait baptistere que le Curé délivre de même, après s'être fait donner trente sous.» [Dulaurens], Le Compère Mathieu, I, 17 (A Londres) - P.E.
certificat de bonne vie et moeurs loc. nom. m. DR. - GLLF, 1868, Littré ; TLF, cit. Flaubert, 1880 ; GR[85], ø d.
1845 - «Certificat de bonne vie et moeurs.» Bescherelle, Dict., I, 579c - P.E.
changement de main, changement de mains loc. nom. m. ALP. - In Ga [1970] ; absent TLF.
1930 - «[...] il n'y a plus qu'à passer sur la plaque par changement de main [...]» La Montagne, numéro 10, juill.-août, 223 - C.T.
1934 - «Dans un ordre d'idées plus élémentaire, une éventualité qu'il importe de prévoir est celle des changements de pied et des changements de main. Opérations parfois aisées, parfois délicates au contraire, ou même impossibles, il ne faut pas se mettre dans le cas d'avoir à les effectuer là où elles pourraient être évitées.» Man. d'alpinisme, 117 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1959 - «Les changements de pieds ou de mains s'exécutent quand les prises correspondantes sont rares ; ex. : traversée surplombante du Pilastre (Ardennes) : changement de mains ; traversée avant la chaîne du Jardin Suspendu (Saussois) : changement de pieds. Cas particulier : on peut avoir à effectuer un changement main-pied, mouvement inhabituel mais très élégant ; ex. : le 65 sortie gauche (Cuvier).» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 89 - C.T.
changement main-pied loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. pied-main : RSp., 1970, Gautrat
1959 - «Les changements de pieds ou de mains s'exécutent quand les prises correspondantes sont rares ; ex. : traversée surplombante du Pilastre (Ardennes) : changement de mains ; traversée avant la chaîne du Jardin Suspendu (Saussois) : changement de pieds. Cas particulier : on peut avoir à effectuer un changement main-pied, mouvement inhabituel mais très élégant ; ex. : le 65 sortie gauche (Cuvier).» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 89 - C.T.
clés en main loc. adv. COMM. - PR[77], 1973 ; GLLF, TLF, ø d.
Pour une route 1902 - «LA ROUTE DU TOURING-CLUB. [...] 'Clés en mains' la route coûtera 500.000 francs [...] elle a la mer à droite, à gauche une forêt [...]» R. mensuelle Touring-Club de France, avr., 151a - G.S.
coeur ((avoir) le - sur la main) loc. verb. non conv. CARACT. "fig." - FEW (2, 1173b), DEL, BEI, 1779 ; L, ø d ; TLF, cit. Zola, 1880 ; GR[85], cit. Barbey d'Aurevilly.
1763 - «Cette femme était haute en verbe et parfaitement en gueule, elle avait le coeur sur la main et la main propre à faire le coup de poing ou à jeter un pavé sur le premier venu qui aurait mal parlé de ses merlans ou des ouïes de ses plies.» Du Laurens, L'Arétin moderne, 185 (Bibl. des Curieux) - P.E.
composition (de bonne -) loc. adj. CARACT. "accommodant" - TLF, 1691, Bossuet ; FEW (2, 985b), GLLF, 1694, Acad. ; L, Bossuet ; DG, PR[73], ø d.
1672 - «Savez-vous bien que je reçus hier seulement votre lettre du 19e mars par cet honnête marchand qui fait crédit, et qui ne presse pas trop ? Plût à Dieu qu'il s'en trouvât ici présentement d'aussi bonne composition.» Mme de Sévigné, Let., à Bussy-Rabutin , 24 avr., I, 526 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
composition (de bonne -) loc. adj. GALANT. PROSTIT. - FEW (2, 985b), DELF, 1660, Oudin sens gén. : DDL 10, DELF, 1672, Mme de Sév. ; TLF, 1691, Bossuet ; L, cit. Bossuet ; FEW, GLLF, Lex.[75], 1694, Acad. ; DG, R, PR[77], ø d
1640 - «[...] elle est de bonne Composition .i. elle est vn peu garce, elle se prostituë.» Oudin, Curiositez fr., 598 (Slatkine) - P.E.
couleur (monter à qqn une - d'une bonne teinte) loc. verb. non conv. ACT. OBJET "gifler" - E, v.1830 ; absent TLF.
v. 1803 - «Tout d'un coup par un épatage, / Je l' fais descend' sus son prussien ; / J' l'y monte un' couleur d'un' bonn' teinte ; / Y veut s' garantir des douillets ; / Je l'attrap' par sa coloquinte [...]» Aubert, Les Nouveaux mots poissards (Daniel) - P.E.
encre (parler de la bonne -) loc. verb. non conv. EXPRESS. "parler fermement" - ø t. lex. réf. ; absent TLFécrire de (la) bonne encre à qqn : L, ø d ; TLF, cit. Mérimée, 1870 ; DG, ø d.
1841 - «Daniel : Ne pas parler, je t'en fiche !... au contraire, je lui parlerai, et de la bonne encre !» Xavier, Masson et Lafitte, Le Tailleur de la cité, II, iii - M.P.
encre (écrire de (la) bonne -) loc. verb. non conv. EXPRESS. "écrire fermement" - DDL 10, 1675, Mme de Sév. ; FEW (11, 332a), 1694, Acad. ; TLF, cit. Sainte-Beuve, 1842 ; L, DG, R, GLLF, DELF, ø d.
1585 - «Je desire que cest expedient succede, et en escrips de bonne encre à la Borde.» Du Plessis-Mornay, let., 12 juill., in Mme de Mornay, Mém., II, 130 (Renouard) - P.E.
1640 - «escrire de bonne Encre .i. recommander avec affection : escrire de bonne sorte pour obtenir ce que l'on demande.» Oudin, Curiositez fr., 181 (Slatkine) - P.E.
encre (écrire de bonne -), encre (écrire de la bonne -) loc. verb. non conv. EXPRESS. "écrire fermement" - FEW (11, 332a), 1694, Acad. ; TLF, cit. Mérimée, 1870 ; L, DG, GLLF, ø d.
*1675 - «D'Hacqueville me mande que Monsieur de Marseille enfin s'est résolu d'écrire nettement à M. de Pomponne sur la nomination de votre procureur du pays, parce que ce ministre lui avait écrit de la bonne encre, et que, pourvu que Perius n'ait point des ordres secrets, il nommera Saint-Andiol.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 10 nov., I, 904 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
1690 - «On dit aussi, Escrire de bonne encre, pour dire, avec forte menace ou recommandation.» Furetière, Dict.
essuie-main, essuie-mains n.m. ÉCON. DOM. - TLF, BW6, 1610, P. Coton ; DG, FEW (3, 323a), R, GLLF, Lex.[75], ND4, PR[77], 1611, Cotgr. ; L, ø d.
1555 - «Chemises ouurées d'or et de soye, Cuïssinets brodés de perles et parfumes, Essuy-mains porfilés de soye, Mouchoers deliés, Patins de drap et satin [...]» H. Philippe de Villiers, trad. : I. Rhinghier, Cinquante jeus divers d'honnête entretien, 57 (Pesnot) - P.E.
fortanche (bonne -) loc. nom. f. arg. ARG. SALTIMBANQUES - E, 1866 ; absent TLF.
1864 - «La bonne fortanche, c'est la bonne aventure.» J. Vallès, Le Bachelier géant, in J. Vallès, Oeuvres, I, 296 (Gallimard, Pléiade) - P.E.
foutre sa main, son poing ... sur la gueule à qqn loc. verb. non conv. ACT. OBJET - DELF, GR[85], ø d ; absent TLF.
1790 - «Le caporal-major [...] m'appelle ainsi sur un ton arrogant : Avance ici, hé ! Je lui demandai s'il comptoit parler à un chien. Il me répliqua : ne raisonne point, ou je te f... mon poingt sur la gueule ; il en fit même le simulacre.» Journ. du Diable, n° 31, 6 - P.E.
1793 - «[...] si quelque luron leur foutoit les quatre doigts et le pouce sur la gueule de ces assassins de la tranquillité publique [...]» Rougyff, n° 14, 209e jour de l'égalité, 2b - P.E.
franquette (à la bonne -) loc. adv. non conv. ACTION "sans façons" - L (cit.), GLLF, TLF, 1741, Favart ; BEI, 1750 ; FEW (15/II, 167a), 1755 ; DEL, v.1755 ; GR[85], mil.18e.
• à la bonne flanquette - FEW, 1808, D'Hautel ; DEL, déb.19e ; TLF, cit. Huysm., 1898 ; GR[85], 19e.
1739 - «THIBAULT [...] j'y allons à la bonne flanquette, & je laissons les biaux termes à ceux qui voudront s'en sarvir [...] Toute bête que je sys, je regarde les biaux mots comme des Reguingothes dont on habille les pensées.» Dialogue en forme de compliment entre deux paysans de Nanterre, 4 (Impr. Valleyre) - P.E.
frappe-main (jouer à -) loc. verb. JEUX ENFANTS "jouer à la main-chaude" - Hu, Var. hist. et litt. ; FEW (3, 763b ; frappe-main), 1690, Fur. ; absent TLF.jouer au frapemain : Hu, B. de Verville [1558-1612]
1605 - «Joue a frape-main puis aux mestiers fort joliment et reprend dextrement le mestier qu'il fault prendre, quand on faict le sien qu'il avoit choisy de tournebroche [...].» J. Héroard, Journ., 770 (Fayard) - P.R.
1606 - «[...] se joue a divers jeus comme "Votre place me plaist", a burlurete avec des soldats, a frape mains.» J. Héroard, Journ., 1, 1132 (Fayard) - P.R.
hache à main loc. nom. f. TECHNOL. "petite hache à manche court, maniable d'une seule main" - FEW (16, 145a), GLLF, GR[85], 1802, Flick ; TLF, 19e ; L, ø d.
1671 - «Item une pettite hache a main [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Paul Vachon, 6 févr., [4], [Beauport] - TLFQ
lune ((être) dans sa bonne -) loc. verb. non conv. CARACT. "être de bonne humeur" - FEW (5, 449b), GLLF, TLF, 1808, D'Hautel ; DEL et GR[85] (être dans une -), ø d.
1760-63 - «LA MERE FANCHETTE [...] C'pendant tiens, ma Chaplu, t'es ben heureuse de m' prendre dans ma bonne lune j' te l' dis et si c' n'etoit l' respect d' la considérance du respectable monde qui m'entend, j' t'aurions plutôt lâché un litron d'F. par les oreilles et une bardée de coups de poing sur la portraiture qu' tu n'aurois r'gardé par ou [...]» Beaumarchais, Les Députés de la Halle et du Gros-Caillou, in Beaumarchais, Parades, 115 (SEDES) - P.E.
main (avoir la - malheureuse) loc. verb. non conv. ÊTRE "être maladroit" - TLF, cit. Sand, 1845 ; L, GLLF, 1867 ; DEL, GR[85], ø d.
1781 - «M. POINTU [jouant aux dés]. Tope... dix. LEANDRE. Voilà un coup manqué. M. POINTU. Voilà vos quatre cents louis. Je vous en dois six à mon tour, & c'est à vous le dez. LEANDRE. J'ai la main malheureuse. Combien jouez-vous ? M. POINTU. Je prends ma revanche. Les mille.» [Beaunoir], Jérôme Pointu, 38 (Cailleau) - P.E.
1804 - «BRISQUET [...] J'ai la main malheureuse aujourd'hui ; j'ai déjà cassé un verre et trois assiettes [...]» Dumaniant et Servière, Brisquet et Jolicoeur, 20 (Cavanagh) - P.E.
1830 - «DEUXIEME CHIFFONNIER. L'affaire est sérieuse... / Que ne t'en charges-tu ? LA SENTINELLE. J'ai la main malheureuse... / Je crains de le manquer !» Carmouche, de Courcy, Dupeuty, Tristine, 19 (Riga) - P.E.
main (avoir la dernière -) loc. verb. ÉVÉN. "être achevé, fignolé" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. mettre la dernière main à : GR[85], cit. Ronsard ; GLLF, 1668, La Fontaine ; L, cit. La Fontaine ; TLF, cit. Courier, 1808 ; DEL, ø d
1555 - «[...] ce livre que tu vois au jourd'huy sortir en la lumiere. Lequel n'ayant eu jamais la derniere main, ains semblable à un pauvre posthume, a pris naissance apres la mort de son pere [...]» Jodelle, Oeuvres complètes, I, 95 (Gallimard) - P.E.
main (donner un coup de -) loc. verb. non conv. RELAT. "fig." - TLF, cit. Balzac, 1833 ; DELF, déb. 19e ; L, DG, ø d ; GLLF, Lex.[79], cit. Duhamel ; GR[85], ø d.
1801 - «CADET [...] la pièce nouvelle de Beuglan, les aventures de François ou les passions d'un coeur vicieux : tenez au vis-à-vis de ce morceau, Grébillon est de la S. Jean ; j'y ai donné un coup de main pour les vers.» Aude, Cadet Roussel aux Champs Elysées, 23 (Fages) - P.E.
Corr.FEW (2, 866a) (1808, D'Hautel)
1807 - «Coup de main. On appelle ainsi un travail de peu de durée, comme lorsqu'on se fait aider par des étrangers dans un moment de presse.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, I, 245 (Slatkine) - P.E.
main (pas plus que sur ma -) loc. phrast. non conv. MESURE - GLLF, 1784, Beaum. ; L (cit.), FEW (6/I, 286b), Beaum. ; absent TLF.autant que sur ma main : GLLF, 1678, La Fontaine ; L (cit.), FEW, La Fontaine
• non plus que sur ma main - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1756 - «Mde. SAUMON. On m'a dit comm' ça qu'un Monsieux m' demande : où c' qu'il est donc ç' Monsieux ? J' n'en vois non plus que d'sus ma main ; parlez donc La Ramée, est-ce-ty vous qui pernez c'te prétesse-là ?» Vadé, Les Racoleurs, 13 (Duchesne) - P.E.
main (remplir la - d'un honnête homme) loc. verb. non conv. ÉROT. "pour évoquer des contours féminins rebondis" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1713 - «La gorge faite au tour, d'une blancheur à éblouïr ; la peau unie et délicate. Le sein montroit par ses mouvements réglez l'agitation du coeur dans sa respiration, et indiquoit une santé parfaite. Elle en avoit peu, mais ferme ; et elle me disoit quelquefois en plaisantant, qu'une femme en a toûjours assez quand elle en a de quoi remplir la main d'un honnête homme.» R. Chasles, Les Illustres Françoises, 292 - FXT
main (remplir la - d'un honnête homme) loc. verb. non conv. ÉROT. "pour évoquer des contours féminins rebondis" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
• remplir la main d'un honnête ecclésiastique - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1748 - «- Oui en vérité, disait l'abbé en entrant, elle devient tous les jours plus jolie, ses tétons sont grossis au point de remplir fort bien la main d'un honnête ecclésiastique [...].» J.-B. de Boyer d'Argens (?), Thérèse philosophe, 606 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
main (être comme les deux doigts de la -) loc. verb. RELAT. - L, DDL 13, 1680, Mme de Sév. ; FEW (6/I, 287a), 1690, Fur. ; DG, R, GLLF, PR[77], ø d.unis ainsi que - : TLF, cit. Barante, 1821-24.
1640 - «estre comme les deux Doigts de la main .i. grands amis.» Oudin, Curiositez fr., 167 (Slatkine) - P.E.
main (être comme les deux doigts de la -), main (être les deux doigts de la -) loc. verb. RELAT. "s'entendre parfaitement" - FEW (6/I, 287a), 1690, Fur. ; DG, GLLF, PR[73], TLF, ø d.
Compl.L (Mme de Sév.)
*1680 - «Vous êtes présentement les deux doigts de la main ; s'il abusoit de cette réconciliation, je vous conseillerois de vous rebrouiller [...]» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 6 août, II, 809 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
main de passe loc. nom. f. ÉDIT. IMPRIM. "feuilles de papier ajoutées à la quantité nécessaire au tirage pour compenser celles qui pourraient être salies, froissées ou déchirées pendant l'impression ou au cours de manipulations ultérieures" - FEW (7, 713a), TLF, DHR, 1835, Acad.
1822 - «Le S[ieu]r Pollet s'engage formellement par ces présentes à ne tirer chaque ouvrage qu'à onze cents exemplaires seulement sans mains de passe.» Traité, in H. de Balzac, Correspondance, I, 197 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1823 - «[...] ne tirer l'ouvrage qu'à mille exemplaires et soixante quinze exemplaires pour mains de passe [...].» Traité, in H. de Balzac, Correspondance, I, 230 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1830 - «Nous vous achetons les quatre ouvrages suivants qui seront tirés à 750 ex[emplair]es in-8° et 1000 in-12 avec main de passe double [...].» Mame et Delaunay-Vallée, lettre, in H. de Balzac, Correspondance, I, 442 (Garnier, 1960-69) - P.E.
1831 - «Cette première édition [de La Peau de chagrin] sera tirée à sept cent cinquante exemplaires avec les mains de passe double [...].» Traité, in H. de Balzac, Correspondance, I, 495 (Garnier, 1960-69) - P.E.
main morte loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Pour descendre du monstre antédiluvien : un petit rappel, une 'main morte' [...]» La Montagne, numéro 230, janv.-févr., 4 - C.T.
main-courante n.f. ALP. - Lex.[79], ø d ; absent TLF.
1877 - «Favier reste avec nous, gardant un bout de la corde ; Ginet monte, en faisant des pas où celà est possible et en emportant l'autre bout. Je monte à mon tour en m'appuyant sur cette main-courante improvisée, puis mon père suivi de Favier se hisse ensuite à la corde que tient toujours le premier guide.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1876, 570 (Paris) - C.T.
malheureuse (avoir la main -) loc. verb. non conv. CARACT. "être maladroit" - TLF, cit. Sand, 1845 ; L, GLLF, 1867 ; DG, Lex.[79], DELF, GR[85], ø d.
• avoir la main périlleuse non conv. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1795 - «DUPONT. Eh bien ! qui est-ce qui ne casse pas ? Je me rappelle que j'avais la main périlleuse aussi, étant petit. Je ne touchais à rien sans le casser.» Dorvigny, Jocrisse changé de condition, 42-43 (Cailleau) - P.E.
maman (bonne -) loc. nom. f. PROSTIT. "tenancière de maison publique" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.maman : DDL 20, 1785, Sade ; E, fin 18e ; absent TLF.
1769 - «Le même motif a guidé, dans celui-ci : si l'on voyait au gibet une fille du Parthénion, quel effet cela ne produirait-il pas, contre le but proposé, qui est d'y attirer toutes celles qu'un malheureux panchant [sic] entraîne à la Prostitution, et de leur faire envisager dans ces maisons, un sort plus avantageux et plus doux, qu'elles ne pourraient se le procurer à elles-mêmes, ou chez ces infâmes mamans, que le Gouvernement est forcé de tolérer, malgré leurs crimes?» Restif de La Bretonne, Le Pornographe, part. 1, par. 4, 202-3 ; cf. 311, 312, 313 (Londres, chez Nourse ; Paris, chez Delalain) - R.R.
manger : mange ta main loc. phrast. US. ALIM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1838 - «Quand il n'était pas grand, on lui avait dit : - Si tu as faim, mange une de tes mains.» X. Forneret, Un Pauvre honteux, in A. Breton, Anthologie de l'humour noir, 129 (Livre de poche) - P.E.
manger sa main loc. verb. non conv. US. ALIM. "fig." - DDL 19 (mange ta main), 1838, Forneret ; absent TLF.
1789 - «Arrive qui piante ; quand je n'aurons plus rin de quoi mettre sous la dent, je mangerons noute main, et je garderai l'autre au lendemain.» Les Trois poissardes, 22 (s.l.n.d.) - P.E.
marteau à main loc. nom. m. MARÉCHAL. "marteau servant à forger les pièces de moyenne grosseur" - L, GLLF, 1868 ; TLF, cit. Muller, 1903.
1670 - «[...] deux petis marteau a main avec des tenailles [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Paul Vachon, 26 juill., [3], [Beauport] - TLFQ
mesure (faire bonne -) loc. verb. COMM. - DLMF 1 (de -), Martin Le Franc [1442] ; FEW (6/I, 719b), GLLF, TLF, DHR, 1550, Bible Louvain ; DEL, mil.16e.
1531 - «Auctarium auctarij, n.g. Ce que on donne franchement par dessus la iuste mesure, ce quon baille dauantage pour faire la bonne mesure, ou le bon pois.» R. Estienne, Dictionarium, 56 v° - P.E.
mine (sur la bonne - de qqn) loc. adv. RELAT. - DG, DELF, ø d ; absent TLF.sur la mine de qqn : L, DG, R, cit. La Fontaine ; TLF, cit. Gautier, 1872 ; Lex.[75], PR[77], DELF, ø d
1619 - «Pensez-vous, sans argent, noblesse, ny doctrine, / Obtenir des estats sur vostre bonne mine? / Que, pour friser, porter belle barbe au menton, / Un banquier vous voulust prester demy teston ?» C. d'Esternod, L'Espadon satyrique, 17 (Fort) - P.E.
1623 - «Au reste, gens extraicts d'une obscure origine, / Qui n'eussent pu, jadis, dessus leur bonne mine, / Emprunter un teston [...]» J. Auvray, in Fleuret et Perceau, Les Satires fr. du XVIIe siècle, I, 180 (Garnier) - P.E.
mère (bonne - !) loc. interj. rég. EXCLAM. - FEW (6/I, 470a), 1931 ; TLF, cit. Pagnol, 1932 ; R, cit. Pagnol ; TLF, PR[77], ø d.
1832 - «M. DUMEURIER. [...] vous êtes des femmes vous autres, vous ne voyez pas où vont les extravagances. Mlle AUZET. Bonne mère ! des extravagances, le drapeau blanc ! ah ! mon beau-frère, vous avez bien changé depuis que vous fréquentez M. Anglès.» J. Méry, L'Assassinat, 119 (Canel et Guyot) - P.E.
neige (bonne -) loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1900 - «[...] la bonne neige est celle qui n'a pas été exposée à une température dépassant 0 degré ; il m'a semblé même qu'elle est d'autant meilleure qu'il fait plus froid.» L'Echo des Alpes, 356-7 - M.J.
plume (mettre la main à la -) loc. verb. EXPRESS. "se mettre à écrire" - TLF, DHR, 1616, D'Aub. ; GLLF, D'Aub. ; DEL, 17e et cit. Sorel [1623].
1561 - «[...] lesquelz par vostre moyen peuuent estre chatiez, tant par voz escrits que autres procedures : estant bien asseuré, que quand il vous plaire mettre la main à la plume, trop mieux que moy contenterez les lecteurs & gens de bon esprit [...].» P. Franco, Traité des hernies, folio 3 r° (Cercle du livre précieux, 1964) - P.E.
prise de main, prise de mains loc. nom. f. ALP. - [RSp. : s.v. prise, in déf.], GR[85], TLF, ø d.
1905 - «Le rocher est des plus mauvais et plus d'une fois nous le sentons filer sous nos pieds. Les prises des mains, assez rares, cèdent sous le moindre effort.» R. alpine, numéro 11, nov., 356 - C.T.
1925 - «Il traversa la crevasse et fut bientôt occupé à tailler des prises de main dans un mauvais bloc conduisant à la fente.» R. alpine, vol. 26, numéro 2, 58 - C.T.
1935 - «[...] en traversant une plaque verticale délitée et exposée, une prise de main a cédé brusquement ; j'ai fléchi et rétabli l'équilibre sur mes prises de pied incertaines [...]» La Montagne, numéro 274, déc., 392 - C.T.
remède de bonne femme loc. nom. m. MÉD. POP. - TLF (au plur.), 1797, Sénac de Meilhan ; FEW (10, 236b), GLLF, 1798, Acad. ; L, ø d ; GR[85], cit. Martin du Gard.
1714 - «[...] des Remedes simples & familiers, que leurs Médecins n'osent souvent leur proposer, ou par crainte de blesser leur vanité & leur delicatesse, ou de passer eux-mêmes pour des Médecins à Remedes de bonnes femmes, car c'est ainsi qu'on les appelle pour les rendre méprisables, quoi qu'il arrive tous les jours, que des malades après avoir usé très-long-tems & inutilement des compositions les plus pompeuses de la Médecine, sont guéris promptement par un remede indiqué par un païsan ou par une femmelette [...]» [N. Alexandre], La Médecine et la chirurgie des pauvres, aij verso (Le Conte) - P.E.
1786 - «Des imprudences dans le régime, des remèdes de bonne-femme, tous plus extravagans les uns que les autres, avoient fait d'une maladie légère dans le principe, une maladie très-grave.» Journ. de méd., mai, 227 - P.E.
rouler à sa main loc. verb. CYCL. "ne pas produire d'effort épuisant" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1949 - Le Soir, 24 juill. - Lapaille, 35.
1965 - Le Peuple, 9 juill. - Lapaille, 35.
sac à main loc. nom. m. ACCESS. - R (cit.), GLLF, 1926, Colette ; Lex.[75], PR[77], ø d.
v. 1903 - Nouv. Lar. illustré , Légende (1897-1904) - M.C.E.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1907 - «Marthe [...] pense aux plaids, à son inséparable sac-à-main, s'enquiert de l'état du phare [préparatifs pour une randonnée en automobile] [...]» Colette Willy, La Retraite sentimentale, 253 (Mercure de France) - M.C.E.
santé (bonne -) loc. interj. non conv. POLITESSE "formule de salutation"
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1631 - «LA BOURGEOISE. Bon jour, Madame, et bonne santé. Vous portez-vous bien, Madame ? [...] LA PREMIERE VOISINE. Bon soir, Madame, et bonne santé. Comment vous trouvez-vous, Madame ?» Le Bourgeois poli, in VHL , IX, 159 et 169 (Jannet) - P.E.
sorte (de la bonne -) loc. adv. VALEUR "de la bonne manière" - FEW (12, 122b), GLLF, TLF, DHR, 1549, Est.
1531 - «Plautus, Itaque huic insidiae paratae sunt, probe aggrediar virum, Ie laffronteray de la bonne sorte.» R. Estienne, Dictionarium, 21 v° (Ex officina Roberti Stephani) - P.E.
souhaiter (la - bonne et heureuse) loc. verb. non conv. US ET COUT. - DDL 19, 1824 ; TLF, cit. Baudelaire, 1867 ; GR[85], cit. Proust, 1927 ; DELF, ø d.
1813 - «MADELON [...] Permettez, not' maître, que je vous la souhaitions bonne et heureuse, accompagnée de trente mille autres [...]» Désaugiers, Le Dîner de Madelon, 15 (Barba) - P.E.
souhaiter bonne et heureuse (la -) loc. verb. non conv. US ET COUT. - TLF, cit. Baudelaire, 1867 ; R, PR[77], DELF, ø d.
1824 - «JEAN FARINE, se levant. C'est que l' jour de l'an est mon jour de barbe... en voulez-vous l'étrenne, ma tante ? La Mère LIMANDE. Un peu, mon neveu. JEAN FARINE, l'embrassant. J' vous la souhaitons bonne et heureuse, accompagnée de plusieurs autres.» Carmouche et De Courcy, Les Etrennes à la Halle, 4 (Bouquin de la Souche) - P.E.
souhaiter la bonne année loc. verb. non conv. US ET COUT. - GLLF, 1690, Fur. ; L, DG, R, Lex.[75], PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1627 - «[...] je finis vous souhaictant la bonne année nouvelle avec une longue suitte d'autres encores meilleures en qualité [...]» Peiresc, Let., I, 123 (Impr. nat.) - P.E.
1637 - «A Aix, ce 6 janvier 1637. Je vous souhaicte la bonne année.» Peiresc, Let., V, 216 - P.E.
souhaiteur de bonne année loc. nom. m. VIE SOC. - TLF, cit. Goncourt, 1894 (même texte).
1894 - «Ce soir, vers le coup de minuit, bien maigrie, bien creusée, bien vieillie, la pauvre figure de la Princesse, depuis sa chute dans l'escalier ; et comparé aux autres années, bien rétréci autour d'elle, le cercle de ses souhaiteurs de bonne année.» E. et J. de Goncourt, Journ., t.4, 31 déc., 708 (Flammarion, 1959) - TGLF
succulente (main -) loc. nom. f. MÉD.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1898 - «Main succulente. Altération particulière de la main consistant en oedème chronique avec refroidissement et cyanose, observée dans la syringomyélie, l'hémiplégie (Gilbert, Marinesco).»E. Littré, Dict. de méd., 1764b (18e éd.) - C.H.
*1922 - «L'oedème peut se rencontrer dans les myélites aiguës, le tabes [...], la syringomyélie. Dans cette dernière affection il contribue à créer la 'main succulente' déformation nullement caractéristique d'ailleurs de cette affection puisqu'elle se retrouve également dans l'hémiplégie, dans certaines poliomyélites antérieures et même certains cas de myopathie.»St. Chauvet, in E. Sergent, Technique clinique médicale et séméiologie, 810 - C.H.
tour de main loc. nom. m. ACTION VIE PROF. "aptitude, savoir-faire" - L, cit., 1868 ; GLLF, 1873, Lar. ; FEW (13/II, 51a), 1876, Lar. ; TLF, cit. Grillet, 1901 ; GR[85], cit. Claparède. "opération tellement facile que tout le monde peut l'exécuter" : TLF, 1848, Besch.
1864 - «En même temps qu'on perfectionnait partout les procédés métallurgiques, qu'on en inventait de nouveaux, la pratique s'est vulgarisée. Les fonderies, les forges, les ateliers, ont été partout libéralement ouverts aux élèves des écoles des mines, aux ingénieurs praticiens, aux savans, aux hommes du monde désireux de s'instruire et de voir, et si quelque chose est resté la propriété d'un établissement, c'est ce qu'on nomme si bien, en termes de métier, le tour de main de l'ouvrier.» L. Simonin, in R. des deux mondes, t.54, 15 nov., 519 - M.C.
trempe (de la bonne -) loc. adj. VALEUR "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1840 - «[...] oui, c'est toi, Piquot, un luron de la bonne trempe, voyageur dans les pâtés de foie gras.» Anicet-Bourgeois et Brisebarre, Quatre-vingt-six moins un !, iii, in Répertoire dram., IV (Henriot-Beck) - T.W.
vie de pourceau, bonne et courte loc. prov. non conv. US. ALIM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1596 - «[...] certain gentilhomme de la suytte d'Ulysse, fut transformé par la charmeresse Circé en la figure d'un porceau : son nom lui fut donné Drillus, lequel pour chose que ce fut, ne voulut retourner à estre homme : mais desiroit pour comble de la felicité demeurer à toute reste tel qu'il estoit, et mener vie de porceau, ascavoir bonne et courte.» R. Mortier, Le "Hochepot ou Salmigondi des folz", 125 (Bruxelles, Palais des Académies) - P.E.
Corr.FEW (14, 540b ; - courte et bonne) et DHR (mêmes réf., ø texte)
1640 - «Vie de pourceau, bonne & courte. i. bonne chere & mourir bien tost.» Oudin, Curiositez fr., 571 (Slatkine) - P.E.
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