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bombe n.f. COST. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1843 - «SCHAPSKA. Monté sur baleines, composé d'une bombe emboîtant la tête, d'un dessus à impériale carrée, légèrement échancrée, et d'une visière. [...]Bombe en cuir verni noir, descendant en pointe vers la nuque, séparée du dessus par un galon en fil blanc, pour le 1er régiment [des lanciers], et en poil de chèvre bleu, pour le 2e. [...] Bombe [de casque] en argent-neuf, la partie antérieure ornée d'une tête de lion en cuivre jaune estampée. Les bombes sont de 4 tailles.» Description de l'uniforme de la cavalerie et de l'artillerie, annexe à l'arrêté royal du 24 juill., in Journ. milit. officiel , 196 et 197 (Bruxelles) - M.C.E.
bombe n.f. PÂTISS. - Mat., TLF, Lex.[79], GR[85], 1807 ; Ls, GLLF, ø d.
1797 - «Glaces en brique, Fruits moulés, Sorbets, Bombe, Mousses ; Punch romain ; Thé à l'Anglaise.» Feuilleton des spectacles, Suppl. à la Quotidienne, 20 ventôse an V [10 mars 1797], 4, Publ - R.R.
bombe n.f. MÉTÉOROL. "souffle accompagné de détonation" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «Ces exhalaisons sonores, selon l'expression de M. Van den Broeck (qui a précisé les circonstances favorables à leur perception) ressemblent en effet à des séries de décharges d'artillerie. - Les marins français de la mer du Nord et de la Manche les connaissent aussi sous le nom bombes, canons ou hoquets de mer, etc. ; et les Anglais les nomment parfois paperbag (sac de papier).» E.-A. Martel, L'Evolution souterraine, 11-12 (Flammarion) - C.T.
bombe (livre -) loc. nom. m. LITT.  "en appos." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1964 - «Le célèbre biologiste-académicien [Jean Rostand] relance son livre-bombe écrit en 1927 : 'Le Mariage'.» Elle, 5 nov., 90 - M.Sc.
bombe an-atomique loc. nom. f. plais. SEXE ET ÂGE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «Trois ans plus tard [...] Charles Vidor et 'Gilda' la propulsent dans le rôle de sa vie, 'femme fatale' [...] et bombe an-atomique [...]» Le Nouv. Observateur, 1er août, 10 - K.G.
gare la bombe loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - TLF, 1835, Acad. ; GR[85], Acad. ; L, ø d.
1790 - «J'allons donc entré-t'en matiere ; mais gare la bombe, au moins, car je n' connoissons goutte à toutes ces magnères ed ménagement aveuc le vice [...]» L' Marignier d' la Guernouillère, 3-4 (Marchands de nouveautés) - P.E.
1791 - «Si les ministres prévariquent, gare la bombe, foutre, ils seront livrés aux tribunaux [...] au premier signal, foutre, garre la bombe, nous sommes sur nos gardes, la mine est évantée.» Hébert,  Le Père Duchesne , n° 66, 5 et n° 70, 8 (EDHIS) - P.E.
1791 - In titre, L'Oeil s'ouvre, garre la bombe (s.l.n.d.) - P.E.
1804 - «GERMAIN. Il s'emporte... [...] Il se lève... Gare la bombe !» Désaugiers, Le Naufrage pour rire, 20 (Cavanagh) - P.E.
1807 - «ARMIDE, bas. Il vient bien à propos. ANGELIQUE, bas. Gare la bombe.» Villiers, Brazier, Gouffé, Rodomont, 49 (Barba) - P.E.
lacry (bombe -) loc. nom. f.  abrév.  de [bombe] lacrymogènenon conv.  ARME - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1979 - «bombes lacry [...]» R. Barjavel, in Journ. du Dimanche, 25 mars, in Dico-Plus, numéro 9, 11 - K.G.
lacrymo (bombe -) loc. nom. f. abrév.  de [bombe] lacrymogènenon conv.  ARME - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1976 - «Tu sais ce qu'il te faut ? surtout si tu fais la nuit, une bombe lacrymo, viens voir ! ... ça ! ... le gus qui te fait un peu trop chier, tu lui gicles ça dans les yeux, il pleure un coup, ça lui passe !» Thérame, La Dame au bidule, 32 (Ed. des Femmes) - K.G.