| ![]() ![]() ![]() ![]()
bique n.f. fém. de bicotnon conv. , péjor. N. PEUPLE SOCIOL. "Nord-Africaine" - DArg. (n.m.), cit. Charrière, 1969 ; absent TLF.
1986 - «C'était quoi cet accident ? - Une bique qui s'est fait écrabouiller [...] Paraît-il, c'était une étudiante en médecine ! [...] Ca m'étonnerait qu'il y ait sur les Gachières une Arabe qui soit arrivée à faire des études de médecine !» V. Thérame, Bastienne, 57 (Flammarion) - K.G.
peau de bique loc. nom. f. VÊT. "manteau" - TLF, cit. Bazin, 1948.
Compl.GLLF (cit. Proust)
1922 - «Sur le trottoir une femme peu élégante (ou obéissant à une mode laide) passait, trop claire dans un paletot sac en poil de chèvre ; mais non, ce n'était pas une femme, c'était un chauffeur qui, enveloppé dans sa peau de bique, gagnait à pied son garage.» Proust, La Prisonnière, III, 137 (Ed. Clarac et Ferré, Pléiade)1922 = mort de l'auteur - M.C.E.
sous-crotte de bique loc. nom. f. péjor. VALEUR
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1928 - «Le cinéma, c'est de la sous-crotte de bique.» P. Souday, in M. Rouzaud, Où va la critique ?, 27 (Ed. Saint-Michel) - P.E.
|