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bail (c'est un beau -) loc. phrast. non conv. TEMPS "cela fait longtemps" - BEI, déb. 20e ; TLF (c'est un joli bail), DArg., 1901, A. France ; GLLF, DEL, GR[85], ø d.
1829 - «- Cent et un ans ! comme dit cet autre, ce n'est pas un jour. - [...] Non ! non, ce n'est pas un jour, c'est un beau bail.» Vidocq, Mém., 3, 377 (Tenon) - P.R.
beau n.m. HIST. MOEURS "homme beau et élégant" - GLLF, cit. Baudelaire ; absent TLF.
1816 - «[...] un beau de Londres et ses deux grooms avec lesquels il est facile de le confondre [...]» Jouy, L'Hermite de la Guiane, III, 31 (Pillet) - P.E.
beau (se mettre sur son -) loc. verb. non conv. TOILETTE - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1794 - «Sans-gêne s'était mis sur son beau. Il portait à sa boutonnière, trois balles qu'on lui avait tirées du corps. Elles étaient attachées avec un ruban national. Il n'avait pas oublié ses épaulettes, et par une petite pointe d'amour-propre, bien permise à un invalide, il s'était fait faire une jambe de bois de forme naturelle.» L.M. Henriquez, Les Aventures de Jérôme Lecocq, 90 (Impr. Célère) - P.E.
beau-petit-fils n.m. FAMILLE - PR[73], 1922 ; GLLF, 1928, Lar. ; absent TLF.
1917 - «Stiefenkel [...]» Sachs-Villatte, Enzyklopädisches französisch-deutsches und deutsch-französisches Wörterbuch (Berlin-Schöneberg) - B.K.
brin (un beau - de fille/femme...) loc. nom. m. non conv. SEXE ET ÂGE VALEUR - DHR, 1718 ; TLF, cit. Musset, 1840 ; GLLF, cit. Balzac ; FEW (1, 528b), ø d.
• un joli brin de fille/femme - DHR, ø d ; absent TLF.
1815 - «ROSSIGNOLETTE [...] Comme j' n'ai qu'ma vingtième année, /Et qu' je n' suis pas trop mal tournée, /J'entends un chacun dir' tout haut : / Oh! oh! oh! oh!/ L'joli brin d'femme que voilà!/ Ah! ah! ah! ah!» [Désaugiers, Gentil, Brazier], Je fais mes farces, 25 (Barba) - P.E.
camion (beau comme un -) loc. adj. non conv. VALEUR "très beau" - BEI, fin 20e ; DEL, ø d ; absent TLF.
1955 - «Vingt dieux le Lionel ! Beau comme un camion ! - Oui, on a l'air fin, tous les deux, se renfrogna Lionel en touchant du doigt le costume du fermier, frais sorti de l'armoire.» R. Fallet, Rouge à lèvres, 189 (Denoël, 1977) - P.R.
cul (faire beau -) loc. verb. non conv. CARACT.
Au 19e- FEW (2, 1508b), v. 1840 ; Ls, cit. Nisard ; absent TLF. *1861 - «[...] il faudra qu'il s'y résigne, et qu'il fasse beau cul, comme disait le général Beurnonville à un prince du Rhin qu'on voulait médiatiser.» Mérimée, Corresp. gén., 10, 354 (Ed. Parturier) - P.W.
cul (faire beau -) loc. verb. non conv. CARACT. "fig. : se soumettre, céder" - FEW (2, 1508b), v.1840 ; DFNC, cit. Beugnot, d'ap. Littré ; absent TLF.
1532 - «Mais, quant congneut ne povoir eschapper, /Sans mener bruyt ou nullement tapper, / Il fit beau cul tout au droit du visage / Du Précepteur, quel voyant telle ymage / Cuyda frapper [...]» C. de Bourdigné, La Légende joyeuse ou Faitz et dictz joyeulx de Pierre Faifeu, I, 34 (Willem, 1883) - P.E.
enfiler des perles (beau à -) loc. adj. non conv. VALEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1724 - «Le vingt-huit, beau et bien chaud. Le vingt-neuf, pareil. [...] Le trente et dernier jour dud. mois de juin, beau à enfiler des perles.» I. Girard, Journ. inédits de Jean Desnoyers et d'Isaac Girard, 185 (Champion) - P.E.
garçon (beau -) loc. nom. m. non conv. CORPS VALEUR - L, DG, ø d ; TLF, cit. Moselly, 1907 ; Lex.[79], DELF, GR[85], ø d.
1807 - «Elle fait venir le p'tit Hypolite, beau garçon, bien mis [...]» Gabriel, Moreau, Carmouche, L'Innocente et le mirliton, 12-13 (Huet Masson) - P.E.
nez (le plus beau de son - en est fait) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1840 - «Dis donc, Sylvie, mais je ne vois pas pourquoi Mme Tiphaine renie le commerce de la rue Saint-Denis : le plus beau de son nez en est fait.» Balzac, Pierrette, III, 689 (Pléiade) - P.W.
1857 - «Vous faites la petite bouche avec la police ; mais, comme disent les gens du peuple, le plus beau de votre nez en est fait.» Balzac, Les Petits bourgeois, II, 341 (A. Michel)roman complété par Rabou après la mort de Balzac - P.W.
non-beau n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1551 - «[...] le desirant non aimant, desire, sons [sic] espece de bon, le non beau existant, ou à luy apparent [...]»Du Parc Champenois, trad. : L. Hébreu, Philosophie d'amour, 627-8 (Lyon, Rouille) - J.S.
pied (à beau - sans lance) loc. adv. DÉPLAC. "à pied" - FEW (5, 152a), 1671, Mme de Sév. ; L, GLLF, Mme de Sév. ; TLF, cit. Acad., 1798.
Compl.G, Hu (Des Périers)
1558 - «Il jouoit ses chevaulx quand il estoit remonté, et ses accoustrements, par les hostelleries, et maintesfois alloit à beau pied sans lance.» B. des Périers, Oeuvres françoises, Nouv. récréations, 175 (Jannet, 1856) - F.N.
ténébreux (beau -) loc. nom. m. plais. VIE SOC. - TLF, 1657-59, Tallemant des Réaux ; FEW (13/I, 203b), v.1680 ; DHR, av.1690, Fur. ; GLLF, 1690, Fur. ; DEL, ø d.
1607 - «LE BEAV TENEBREVX SVR LA PERTE DE LISIS. A monsieur le Cheualier de Valens.» Le Parnasse des plus excellens poètes de ce temps, II, 284 v° (Guillemot) - P.E.
épée (un beau coup d'-) loc. nom. m. ACTION "sottise, bévue" - FEW (12, 141a), 1718, Acad. ; TLF, ø d.
1683 - «Mandez-moi, mon cher Monsieur, [...], et comme vous vous trouvez de ce beau coup d'épée que vous avez fait [...]» Mme de Sévigné, Let., à M., Mme de Guitaut , 20 avr., II, 934 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
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