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baveux adj. ALP. "pénible" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1963 - «Par une espèce de fatalité, sa mémoire ne lui rappelle que les moments les plus baveux de ses courses.» La Montagne et alpinisme, numéro 45, déc., 159 - C.T.
baveux adj. non conv. CARACT. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1932 - «Elles me parurent d'autant mieux divines ces apparitions qu'elles ne semblaient point du tout s'apercevoir que j'existais, moi, là, à côté sur ce banc, tout gâteux, baveux d'admiration érotico-mystique de quinine et aussi de faim, faut l'avouer.» Céline, Voy. au bout de la nuit, 243 (Denoël et Steele) - TGLF
baveux adj. DISTILL. "trouble" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1767 - «On remarque que l'eau-de-vie est pour lors baveuse, c'est-à-dire, trouble & louche, après la secousse [...]» M. Munier, Mém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 222 (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770) - M.C.
baveux n.m. arg. JOURN. "journal" - TLF, DArg., 1953, Le Breton ; DHR, ø d.
1946 - «Demain, je t'apporterai les journaux de l'époque. Le lendemain, fier de sa performance, comme un ancien vainqueur de Bordeaux-Paris, il apportait les baveux.» F. Trignol, Pantruche, 92 (Fournier) - P.E.
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