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accordéon (porte -) loc. nom. CHARPENT. HABITAT "porte coulissante qui, une fois fermée, présente une série d'angles à la manière d'un soufflet d'accordéon" - In Lar. 1982 ; absent TLF.
1955 - «La chambre des maîtres est flanquée de deux vastes garde-robes avec larges portes "accordéon".» L'Almanach du peuple [Beauchemin], 135 (Montréal, Librairie Bauchemin) - TLFQ
balai (mettre le - à la porte) loc. verb. CARACT. "prendre du bon temps en l'absence de quelqu'un" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1744 - «[...] nous mettrons Le Balay a La porte, quand le P. sera au fort : nous nous divertirons.» P. Potier, in P.W. Halford (éd.), Le français des Canadiens à la veille de la Conquête, 67 (Les Presses de l'Université d'Ottawa, 1994) - P.H.
bateau adj. COUTURE - R et PR[77] (encolure -, décolleté -), GLLF (décolleté -), TLF (encolure -), ø d.
1924 - «Corsage à encolure bateau [...]» Le Petit écho de la mode, 10 févr., 16 - M.C.E.
1925 - «[...] les décolletés bateau sont déjà du passé.» Psyché, nov., 26 (Bruxelles) - M.C.E.
1926 - «Z8321. ROBE en crêpe marocain, décolleté bateau.» Le Petit écho de la mode, 7 févr., 7 - M.C.E.
1926 - «[...] l'encolure - bateau nous paraît à l'heure actuelle aussi démodée que la 'tournure' ou que le chapeau perché.» Femina, avr., 4 - M.C.E.
1929 - «décolleté en pointe sur les épaules, dit 'bateau' [...]» Lar. 20e , (s.v. décolleter) - M.C.E.
bateau de sauvetage loc. nom. m. MAR. - FEW (15/I, 80a), 1831 ; TLF, 1834, Boiste ; L, GLLF, 1863 ; GR[85], ø d.
• bateau-sauveur - ø t. lex. réf. ; absent TLF. bateau sauveteur : FEW (11, 129a), 1836, Acad., Suppl.
1835 - «[...] ce fut à cette époque [...] que des prix furent proposés pour la construction d'un bateau-sauveur destiné à résister à toute tempête [...]» Le Magasin pittoresque, vol. 3, 220 - A.Ré.
bateau des neiges loc. nom. m. TOURISME TRANSP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1937 - «Il y aura même cet hiver, au départ de New-York, non seulement des snow-trains, mais un snow-boat, un 'bateau des neiges', qui sera réservé aux skieurs uniquement et qui transportera des quantités d'Américains, destination Le Havre-Paris-Saint-Moritz.» La R. du ski, n° 1, janv., 10 - C.T.
Cf. snow-boat
bateau-hôpital n.m. MAR. MÉD. - R, PR[77], ø d ; absent TLF.navire-hôpital : GLLF, 20e ; R, PR[77], ø d
1905 - «Les Japonais [...] se sont organisés pour transporter au Japon sinon tous les malades et blessés du moins la plupart d'entre eux, au moyen de bateaux-hôpitaux frétés soit par le service de santé, soit par la Croix-Rouge japonaise.» Lectures pour tous, juill., 864 - M.K.
bateau-maison n.m. HABITAT "bateau aménagé en habitation" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• maison-bateau - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «Des ponts de chemins de fer, des bungalows de bois, des maisons-bateaux, des tentes de boys-scouts, des roulottes automobiles se sont plantés aux environs [...]» P. Morand, Londres, II, 137 - R.R.
bateau-maison n.m. HABITAT "bateau aménagé en habitation" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1934 - J.E. Mansion, Harrap's standard French and English dictionary, t. 1 - R.R.
bateau-pilote n.m. MAR. "petit bateau qui transporte les pilotes à bord des gros navires qui les demandent" - TLF, cit. Hugo, 1866 ; GR[85], 1866 ; FEW (8, 147b), 1868 ; GLLF, 19e.
1833 - «[...] quelques heures après, le bateau pilote du port n'a-t-il pas sombré, et deux marins ne se sont-ils pas noyés ?» A. Jal, in Paris, ou le Livre des Cent-et-un, XIII, 400 (Ladvocat, 1831-33) - P.E.
bateau-wagon n.m. MAR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1838 - «Les procédés et les avantages offerts par la Compagnie Générale de Navigation [...] consistent à former des convois de bateaux-wagons, amarrés les uns à la suite des autres, et traînés par un ou plusieurs bateaux à vapeur. On voit que c'est le système des locomotives appliqué à la marine [...]» A. Colin, in R. des deux mondes, 15 janv., 246 - P.E.
bateau-école n.m. ENSEIGN. MAR. - TLF, 1968, Hist. écon. ; PR[77], ø d.
1933 - «Nous passons maintenant en vue d'un bateau-école noir et blanc comme la rose des vents, aux anciens sabords, aux vieux cordages d'étoupe, pareils à des cheveux fous.» P. Morand, Londres, IV, 316 - R.R.
1934 - J.E. Mansion, Harrap's standard French and English dictionary, t. 1 - R.R.
café-bateau n.m. HÔTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1880 - «Ce café-bateau, couvert seulement d'un toit, n'ayant aucune cloison qui le séparât du dehors [...]» Maupassant, Contes et nouv., La Femme de Paul, I, 1227 (A. Michel) - TLF
camper qqn à la porte loc. verb. non conv. RELAT. "flanquer à la porte" - E, 1833 ; GR[85], cit. Labiche, 1878-79 ; absent TLF.
1795 - «JEAN-GILLES JOCRISSE [...] Non, c'est pas eux tous qui me piquent : c'est Monsieur Dupont tout seul qui m'étonne !... J'aurais juré que de lui à moi c'était à la vie pour être ensemble, et pas du tout, v'là qu'il a une lubie aussi, et i' me campe à la porte ! et sans précaution, encore !... Là ! fiez-vous donc aux maîtes, après celle-là !» Dorvigny, Jocrisse changé de condition, 48 (Cailleau) - P.E.
casser le nez (se - (à la porte de qqn)) loc. verb. non conv. ÉVÉN. "trouver porte close" - TLF, 1834, Musset ; L, FEW (2, 1429a), 1863 ; DG, R, GLLF, Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
1827 - «Je me suis cassé le nez samedi à votre porte.» Mérimée, Corresp. gén., Suppl., 7 (Privat) - P.E.
contre-porte n.f. CIN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
v. 1923 - «Dans le projecteur cinématographique, la porte de projection et la contre-porte à ressorts ou cadre-presseur qui y est fixée, maintiennent le film appliqué contre la fenêtre.»H. de Graffigny, Cours de cinématographie, 122-3 - IGLF
contre-porte n.f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1934 - «Tous les autres concurrents utilisèrent l'artifice du saut tournant. Puis après une descente à flanc, ils arrivaient dans un dédale de chicanes, portes et contre-portes, les obligeant à un véritable godillage à grande allure.» La R. du ski, n° 3, mars, XII - C.T.
demi-porte n.f. CONSTR. - TLF, 1931, Giono.
1882 - «Ses rues étaient pavées en têtes de chat ; on y apercevait, par les fenêtres des rez-de-chaussée, des tableaux en cheveux et des bouquets de mariées sous un verre, et, par les demi-portes des jardins, des statuettes de Napoléon en coquillage.» F. Coppée, Les Vices du capitaine, in La Vie pop., 4 juin, 230 - R.R.
distribution (il n'était pas derrière la porte le jour de la -) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour dire qu'une personne est bien pourvue de telle qualité ou de tel défaut" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1927 - «"Oui, voilà un joyeux lascar qui n'était pas derrière la porte le jour de la distribution ! Quel rat dans la serrure !... Ah ! j'en aurai connu quelques-uns au cours de ma longue carrière !"» Courteline, "Les Miettes de la table", in Courteline, Contes, 335 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
fond de bateau loc. nom. m. GÉOL. - GR[85], ø d ; absent TLF.
1908 - «Ces siphons peuvent avoir une origine tectonique, quand ils sont dus à des plissements locaux de couches ou à de longues inflexions de strates en fond de bateau ; dans ces cas, l'eau, suivant le pendage général, remonte forcément par un vase communicant [...]» E.-A. Martel, L'Evolution souterraine, 72 (Flammarion) - C.T.
foutre à la porte loc. verb. non conv. ACT. OBJET - DEL, cit. Flaubert ; TLF, GR[85], ø d.
1789 - «Drolesse, tu en auras ce soir, quand il n'y aura personne ! J'ai mis ta montre en gage ; mais demain j'y mettrai jusqu'à ton dernier cotillon, pour faire ma somme, et je te f-trai à la porte toute nue.» Restif de La Bretonne, Ingénue Saxancour, 333 (10-18) - P.E.
glisseur (bateau -) loc. nom. m. MAR. "hydroglisseur"
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1920 - «En 1905, l'inventeur [le comte de Lambert] construisait son premier bateau glisseur, mû par hélice aérienne et réalisant, avec un moteur Antoinette, une vitesse de 60 kilomètres à l'heure.» Lar. mensuel, mars, V, 63b - M.C.E.
midi (voir - à sa porte) loc. verb. non conv. PHRASÉOL. "connaître ses propres affaires" - TLF, cit. Barbier, 1980 ; DEL, cit. Taillandier, 1985.
1907 - «Connaître ses propres affaires. Chacun voit midi à sa porte. Vieux dicton.» H. France, Dict. de la langue verte, 476 (Nigel Gauvin) - Ch.Bu.
nez (fermer la porte au - de qqn) loc. verb. non conv. ÉVÉN. - TLF (- à qqn), 1585, Du Fail ; BEI, 1640, Oudin ; L, cit. Racine [1668] ; GR[85], cit. La Fontaine ; FEW (3, 573a), 1671 ; DEL, cit. Vallès ; GLLF, ø d.
1579 - «VINCENT [...] je la vy sur le pas de son huys, devisant fort privement avec un soldat, lequel (quand elle m'aperceut aprocher pour veoir qui il estoit) elle le fit soudain entrer dedans, puis me ferma la porte au nez.» P. de Larivey, Les Jaloux, in Anc. théâtre fr., VI, 12 (Jannet) - P.E.
piton porte-manteaux loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1950 - «On tue facilement les premières heures en aménageant une plate-forme suffisante ; en installant de tous côtés des pitons porte-manteaux ; en établissant un garde-fou.» La Montagne, numéro 348, avr.-juin, 38 - C.T.
plongeur (bateau--) loc. nom. m. MAR. - L, FEW (9, 94b), 1867 ; TLF, cit., 1890.
1840 - «Les bateaux sous-marins ou plongeurs sont destinés à stationner ou à avancer sous l'eau.» Le Magasin pittoresque, vol. 8, 225 - A.Ré.
porte n.f. CHAPELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1844 - «Nous signalons un petit bonnet qui a une porte ou trois quarts de rond par derrière, fait avec des dentelles superposées.» Le Moniteur de la mode, 30 mars, 139 - M.C.E.
1850 - «Chapeau en paille brodée, orné de petites blondes noires, posées à plat, sous le bord de chaque rang de paille ; la calotte forme ce qu'on appelle la porte. [...] Les ornements se posent, soit en spirales partant du centre de la calotte, soit en fer à cheval ou en forme de porte, ainsi que le désignent les modistes.» Le Moniteur de la mode , 3e numéro de mars, 284a et 1er numéro d'oct., 145b - M.C.E.
1850 - «Presque toutes les capotes sont à porte, nouveauté dont je t'ai parlé le mois dernier sans savoir quel nom on lui donnerait.» Journ. des demoiselles, juin, 185b (Bruxelles)Cf. mai 1850, 151b : "La plus nouvelle espèce de capote forme un fer à cheval par derrière, c'est-à-dire que la passe revient en fronçant sur la calotte, ne laissant à plat qu'un petit espace qui a la forme d'un fer." - M.C.E.
porte n.f. SKI - RSp., GR[85], 1937 ; GLLF, 1962, Rob. ; TLF, cit., 1978 ; in Ga [1969].
1934 - «Tous les autres concurrents utilisèrent l'artifice du saut tournant. Puis après une descente à flanc, ils arrivaient dans un dédale de chicanes, portes et contre-portes, les obligeant à un véritable godillage à grande allure.» La R. du ski, n° 3, mars, XII - C.T.
1935 - «[...] dis donc, Frison, aide-moi... mais il grandit... le voici à une porte ; il la passe... [...] C'est alors que l'on voit le Bernois Glatthard s'élancer entre les piquets, passer toutes les portes avec une maîtrise incomparable, et sans heurt, sans aucun à coup, terminer avec une telle rapidité, que l'on comprit bien que c'était le meilleur temps.» La R. du ski, n° 3, mars, 73 et 88 - C.T.
porte (entrer par une - et sortir par l'autre) loc. verb. non conv. DÉPLAC. - DELF, cit. Proust ; absent TLF.
1619 - «De tout mon gain, et de tous mes larrecins [...] tout s'en estoit allé comme il estoit venu, entré par vne porte et sorty par l'autre, autant gaigné, autant perdu, autant seruy, autant mangé, et du fruittage pour tout gage.» [J. Chapelain], trad. : [M. Aleman], Le Gueux, I, 226 (De la Mare) - P.E.
porte (la - est grande ouverte) loc. phrast. PHRASÉOL. "pour dire vertement à qqn qu'il peut sortir s'il n'est pas content" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
Var. développée 1917 - «CHICHINETTE. - [...] D'ailleurs, tu sais, on ne force personne. Au cas que tu nous a assez vus, la porte est grande ouverte et le métro passe devant.» Courteline, "Le Madère", Dindes et grues, in Courteline, Théâtre..., 324 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
porte (n'avoir jamais passé par une - [avec une somme d'argent]) loc. verb. non conv. ARGENT "ne pas posséder une telle somme d'argent" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
v. 1624 - «CAPITAINE [...] Assûre toy, vilain de quatre races, que ta desobéissance te couste un habit de dix pistoles. GALAFFRE. Vous et elles ne passates jamais par une porte.» Les Ramonneurs, 64 (Ed. A. Gill, Didier, STFM) - P.E.
1633 - «ALAIGRE. Je crois que dix escus et luy ne passèrent jamais par une porte.» Cramail, La Comédie de proverbes, in E. Fournier, Le Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 218a (Laplace, Sanchez) - P.E.
1811 - «RAMPONEAU. Excuse ma surprise ; mais cinquante louis et Taconnet, ne passent pas souvent par la même porte.» Martainville, Taconnet, 33 (Barba) - P.E.
porte (rentrer par la grande -) loc. verb. VIE SOC. "fig." - FEW (9, 199b), 1907, Lar. ; PR[72], ø d ; TLF, ø dsortir par la grande porte : TLF, cit. Sainte-Beuve, 1850.
1876 - «Avez-vous lu l'Estafette que je vous ai envoyée ? Nous allons tâcher d'en faire le premier journal de Paris, si c'est possible, surtout comme hauteur de questions traitées. Il s'agit de rentrer par la grande porte [...]»H. Bellenger, let. à Vallès, 1er juin, 80 (Delfau) - J.Q.
porte gargousse n.m. MILIT. "cylindre à gargousse" - FEW (9, 212b), 1736, Aubin ; absent TLF.
1699 - «Item, Un porte Gargousse de fer blanc [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Louis Chambalon, 16 mai, [7] - TLFQ
porte mousquetaire loc. nom. f. CAMPING - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1955 - «[...] la tente reste ouverte et deux portes mousquetaires fixées à demeure viennent remplacer les battants normaux [...]» La Montagne et alpinisme, n° 1, févr., 14 - C.T.
porte poulie, porte-poulie n.m. TECHNOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1919 - «Supporto carrucola - Porte-poulie [...]» M. Mele Dander, Dizionario internazionale di aeronavigazione, 34 (Milan) - P.Z.
1925 - «Porte poulie - Portacarrucola [...]» A. Bertùccioli, Petit dict. illustré de l'aéronautique ital.-fr. et fr.-ital. (Livourne) - P.Z.
porte-allumettes n.m. ÉCON. DOM. "récipient souvent muni d'un frottoir dans lequel sont stockées les allumettes" - FEW (9, 209b), R, GLLF, BW6, Lex.[79], PR[82], 1845, Besch. ; L, ø d ; DG (néol.), 1878, Acad.
Add.DDL :
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1838 - «EXPOSITION D'OBJETS D'ETRENNES [...] PORCELAINE : Vases, écritoires, brûle-parfums, porte-allumettes très-variés, déjeûners.» Feuille d'avis de Lausanne, numéro 51, 18 déc., 2 - P.E.
porte-allumettes n.m. ÉCON. DOM. "récipient souvent muni d'un frottoir dans lequel sont stockées les allumettes" - DDL 25, 1838, Feuille d'avis de Lausanne [repris in TLF] ; FEW (9, 209b), GLLF, GR[85], 1845, Besch.
1829 - «Madame, Avez-vous dit quelquefois - M. Honoré tarde bien à m'envoyer cette gravure oblongue qu'il m'a promise pour ma boîte à gants ? Et mon écran ? Et mon porte-allumettes ? Il promet facilement et ne tient guère ? etc., etc.» H. de Balzac, Correspondance, I, 392 (Garnier, 1960-69) - P.E.
porte-amarre n.m. MAR. - TLF, 1854, Bouillet ; PR[73], 1857 ; FEW (9, 209b), L, ND3, 1867 ; GLLF, 1868 ; DG (néol.), ø d.
En apposition- TLF, cit. Maupassant, 1883. av. 1857 - «On voit, de plus, dans le même recueil /Bulletin de la Société d'encouragement/ (15e année, p. 135) que la Société d'encouragement répondit à une communication de Manby, au sujet de ses bombes porte-amarre, que ce moyen lui avait été déjà présenté, en 1805, par Ducarne de Blangy, qui, déjà, dans le mois de thermidor de l'an VII, avait expérimenté, avec le plus complet succès, devant les amiraux Rosily et de Mipieny, ses fusées porte-amarre.» L. Figuier, L'Année scientifique et industrielle, I, 302 (Hachette) - P.E.
porte-avions n.m. AÉRON. MILIT. - Lex.[75], v. 1900 (?) ; FEW (9, 209b), GLLF, 1932, Lar. ; R, ND4, PR[77], 20e.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1921 - «[...] le Béarn, cuirassé resté inachevé pendant la guerre, et qu'on va transformer en porte-avions, servant au décollage, à l'atterrissage et à l'abri des avions.» Lar. mensuel, nov., V, 616c - M.C.E.
porte-avions adj. AÉRON. MILIT. - R, ø d navire porte-avions : GLLF, 1923, Lar.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1921 - «Atterrissage d'un biplan Hanriot sur le pont du cuirassé 'Béarn', futur bâtiment porte-avions. [...] Nous n'avons pas encore de bateau porte-avion [sic], mais une plate-forme de 15 mètres de long sur 16 mètres de large a été montée sur le croiseur Bapaume, et les pilotes s'entraînent couramment à y prendre le départ en mer.» Lar. mensuel , nov., V, 615, Légende et nov., V, 616c - M.C.E.
porte-aéronefs n.m. AÉRON. MILIT. - TLF, cit. Nouv. Temps, 1941 ; Rs, mil. 20e ; Lex.[75], v. 1950 ; PR[77], v. 1960 ; GLLF, 1963, Lar.
1927 - «Le véritable porte-aéronefs est celui qui permet l'envol de ses avions du pont même du navire.» Lar. mensuel, août, VII, 477c - M.C.E.
porte-bagages n.m. CYCL. - FEW (9, 209b), 1923, Lar. ; ND3, déb. 20e.
Add.DDL
Compl.PR[73], TLF (1892)
1892 - «Eugène Hermet 147 av. de Malakoff Accessoires : Lanternes, clefs, burettes, cornets d'appel, porte-bagages, grelots, valises [...]» Baudry de Saunier, Le Cyclisme théorique et pratique, Publicité (Libr. illustrée) - A.R.-J.De.
porte-balais n.m. ÉLECTR. - TLF, cit. Guévremont, 1945.
Compl.PR[73] (1906)
*1906 - «On a imaginé de nombreux systèmes de balais et porte-balais pour éviter toute trace d'étincelle aux points de contact des balais.» J. Laffargue, Machine à rectifier les collecteurs, in La Nature, 7 juill - A.R.-J.De.
porte-balais n.m. ÉLECTR. - DDL 10, Lex.[75], PR[77], 1906 ; TLF, cit. Champly, 1927 ; GLLF, 1953, Lar. ; R (néol.), ø d.
1904 - «Porte [...] -balai, anneau m. porte-balai (Electr.).» Hoyer et Kreuter, Dict. technologique fr.-all.-angl., 590 (Bergmann) - P.E.
porte-barbe (sexe -) n.m. péjor. SEXE ET ÂGE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1773 - «Mais avant de mètre sous les ieux des Nôtres, mariés à des Femmes espritées, les Tours de madame DU-COEURVOLANT, je vais préparer à me doner créance, par des faits certains, qui constatant l'éfronterie ou l'adresse de quelques Femmes, et l'inexpérience ingénue du Sexe porte-barbe, ôteront le merveilleus des traits hardis de mon Héroïne.» Restif de La Bretonne, Le Ménage parisien, part. 2, ch. 23, 261 (Coll. 10/18, 1978) - R.R.
porte-bonheur n.m. US ET COUT. - TLF, 1859, Sand ; BW5, FEW (9, 210a), GLLF, Ls, ND3, PR[73], 1876.
En apposition Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1874 - «Tout le monde a au bras le bracelet porte-bonheur, d'or uni ou avec perles et turquoises ; et au doigt une bague, une seule, toujours simple, sans brillants ni émeraudes, émaillée, ou tout au plus ayant une petite miniature.» Mallarmé, Oeuvres complètes, 713 (Gallimard) - P.E.
porte-bonheur n.m. ÉVÉN. "par ext." - TLF, cit. Goncourt, 1869 (même texte). "bracelet" : DDL 12, TLF, 1874, Mallarmé ; L, FEW (9, 210a), GLLF, Lex.[79], GR[85], 1876
1869 - «[...] comme s'il lui semblait que le crime fût un porte-bonheur pour le jeu.» E. et J. de Goncourt, Journ. Mém. de la vie litt. 1851-1896, 3 avr., II, 510 (éd. R. Ricatte, 1956) - M.B.
porte-bonheur n.m. US ET COUT. - TLF, 1859 ; GLLF, av.1922, Proust ; FEW (9, 210a), v.1940 ; GR[85], ø d.
*av. 1866 - «[...] ma main rencontra sur ma poitrine une petite médaille d'or que je tenais d'une amie qui, à Lyon, l'avait fait bénir et présenter à Notre-Dame de Fourvières, en demandant à la madone la grâce de faire, de cette médaille, un porte-bonheur... Ce porte-bonheur, me disais-je, à qui peut-il être plus nécessaire qu'à celui qui [...]» V. Déjazet, let. à L. Colet, in R. rétrospective, V, 51 - P.E.
porte-boulet n.m. arg. ARG. MILIT. FAMILLE "mari" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1832 - «[...] le porte-boulet (mari, dans le vocabulaire des troupiers) [...]» Jeancourt, Crac ! Pchcht !! Baounhd !, II, 199 (Renduel) - P.E.
porte-bouteilles n.m. ÉCON. DOM. - FEW (9, 210a), ND3, PR[73], 1874 ; GLLF, 1875, Lar. ; Ls, DG (néol.), ø d.
• porte-bouteille
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1873 - «Porte-bouteille, m. ; der Flaschenhalter, -korb, -teller, das Flaschengestell ; Bottle holder.» Tolhausen, Dict. technologique fr.-all.-angl., 649 (Tauchnitz) - P.E.
porte-braise n.m. arg. ARG. ACCESS. "portefeuille" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1906 - «Veux-tu manigancer avec nous, tout à l'heure dans la foule ? S'agit d'se faufiler et d'soulever les porte-braise.» F. de Chirac, L'Aube de la guillotine, I, ii - B.T.
porte-briquet n.m. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Or, quarante jours devant le retour du vieil officier, Grenoble et ses campagnes s'étaient soulevées contre le gouverneur Clermont-Tonnerre, lequel avait contre les Dauphinois fait donner le régiment de Royal-Marine. Le sang avait coulé. Mais le peuple avait appris à se défendre contre les gens de guerre. A coups de pierre, on avait chassé les porte-briquets et, après cela, toute la province avait arboré la ceinture aurore et bleue aux couleurs du Dauphiné.» H. Béraud, Le Bois du Templier pendu, part. 4, ch. 2, 253 - R.R.
porte-brosse, porte-brosses n.m. ÉCON. DOM. - TLF, cit., 1935 ; GLLF, 1951, Druon ; GR[85], 20e.
1876 - «PORTE-BROSSES. En bois sculpté. La paroi de derrière, dont la hauteur est de 35 centimètres, est garnie d'un petit coffre destiné à contenir les brosses.» La Mode illustrée, 26 - A.Ré.
1885 - La Mode illustrée, 339 - A.Ré.
porte-bébé n.m. ÉCON. DOM. - TLF, cit. Bouffard, 1965 ; DMC (cit.), GLLF, GR[85], 1969, Femme pratique.
1894 - Sachs-Villatte, Enzyklopädisches Wörterbuch der französischen [...] Sprache, Teil I (Berlin) - M.B.
1938 - Duden français, Dict. illustré de la langue fr., 36a (Première réimpression corrigée, Leipzig) - M.B.
1950 - «Porte-bébé. - Il existe, depuis quelques temps, un petit appareil extrêmement commode constitué par une planchette sur laquelle on assied bébé [...]» Encycl. de la femme, 193a - M.B.
porte-cahiers de musique loc. nom. m. MOBIL. MUS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1874 - «Porte-cahiers de musique [...]» La Mode illustrée, 307, Légende - A.Ré.
porte-cannes n.m. MOBIL. - GLLF, GR[85], 1890, Havard ; FEW (9, 210b), v.1890, Havard ; TLF, cit. Mauriac, 1922.
1867 - «Comme mobilier indispensable, nous avons : Le coffre à bois [...] Le porte-manteau et porte-cannes.» L'Illustrateur des dames, vol. 7, 157d - A.Ré.
porte-canon adj. MILIT. - ø t. lex. réf.n.m. : GLLF, 1907, Lar. ; TLF, cit. Alvin, 1908.
1898 - «[...] nous ne sommes pas tombés dans les exagérations de certain voisin qui construit des quadricycles porte-canons et essaye même sérieusement de petites mitrailleuses automobiles [...]» La Vie au grand air, 1er oct., 149a - G.S.
porte-carquois n.m. MILIT. MYTHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
"En appos. :" av. 1660 - «Le blond Phoebus porte-carquois.» Scarron, Virgile travesti, in Guérin, Dict. des Dict. (1892) - TGLF
porte-carquois n.m. MILIT. MYTHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
Au 19e : Corr.TLF (1863, même texte)
1862 - «Le dieu porte-carquois oblige volontiers les dieux et les héros à mille actions et déguisements bizarres [...]» Th. Gautier, Le Capitaine Fracasse, 44 (Garnier, 1961) - A.Ré.
porte-cartes n.m. ACCESS. - FEW (9, 210b), ND3, PR[73], 1874, Lar. ; GLLF, 1875, Lar. ; Ls, Daudet.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1873 - «Porte-cartes, étui à cartes, m. [...]» Tolhausen, Dict. technologique fr.-all.-angl., 649 (Tauchnitz) - P.E.
porte-cartons n.m. MOBIL. - TLF, cit. La Mode, 1831 (même texte).
1831 - «Des gravures, des livraisons imprimées de quelques feuilles, brochées destinées à être regardées souvent, se placent sur une table où elles sont bientôt gâtées ; pour les maintenir, il se fait des porte-cartons à jours, qui tiennent fort peu de place et gardent soigneusement les objets qu'ils renferment.» La Mode, t. 8, 24 - J.Hé.
*1895 - «PORTE-CARTON. s.m. Petit meuble ayant une forme générale qui ressemble à celles des lettres X ou Y et servant à placer les cartons ou portefeuilles à hauteur d'appui pour qu'on puisse les feuilleter plus aisément.» Guérin, Dict. des Dict., Suppl.
porte-caustique n.m. MÉD. INSTR. "instrument pour porter un caustique dans le canal de l'urètre" - FEW (9, 210b), 1845, Besch. ; L, ø d ; TLF (stylet-), cit., 1935.
1834 - «La vessie étant vidée, j'introduis le porte-caustique dans le canal.»Lallemand, in Journ. de méd. et de chir. pratiques, V, 256 - C.H.
porte-cerise n.m. péjor. NATURE "pour un mauvais cheval" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1854 - «POUJAT. Voyons, parlons peu et parlons bien. Qu'est-ce que vous lui reprochez à ce cheval ? PREMIER LIEUTENANT. D'abord, êtes-vous bien sûr qu'il soit arabe ? POUJAT. Parbleu ! Il ne faut que des yeux pour ça. BONIN. Il me fait l'effet d'un bourriquot. SOUS-LIEUTENANT. D'un porte-cerise. BONIN. Avec sa grosse tête osseuse. PREMIER LIEUTENANT. Son flanc retroussé et ses hanches cornues.» H. Monnier, Les Bourgeois de Paris, 257 (Charpentier) - P.E.
porte-chapeaux n.m. MOBIL. "patère ou tablette pour accrocher ou poser les chapeaux" - GLLF, GR[85], 1903, Lar. ; FEW (9, 210b), 1907, Lar. ; TLF, cit. Dict. 20e.
• porte chapeau - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1826 - «Neuf portes chapeaux de cuivre ensemble un chelin [...].» Montréal, Archives nationales du Québec, Greffe de Thomas Bédouin, 20 sept., [6] - TLFQ
porte-charbon n.m. ÉCON. DOM. "récipient pour porter le charbon" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
• porte charbon - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1820 - «Un porte charbon deux chelins et demi [...].» Montréal, Archives nationales du Québec à Montréal, Greffe de Thomas Bédouin, 11 sept., [11] - TLFQ
porte-châsse n.m. RELIG. - TLF, cit. Gourdault, 1893 (même texte).
1893 - «En tête marchent les musiciens, les bedeaux, le porte-croix, le porte-cierge, le porte-bannière, et le porte-châsse [...]» J. Gourdault, La France pittoresque, III, 28 (Hachette) - R.R.
porte-cigares n.m. TABACS "étui à cigares" : TLF, 1837, Soulié ; FEW (9, 210b), R, GLLF, Lex.[79], PR[82], 1841 ; L, ø d ; DG (néol.), 1878, Acad. ; "fume-cigare" : TLF, 1845, Besch.
1839 - «[...] un assortiment d'objets en corne de cerf sculptée, tels que bonbonnières, serre-bijoux, pelotes, bougeoirs, porte-montres, porte-cigarres, bagues, sifflets de chasse et boutons de chemise. - De plus, canifs, grattoirs, couteaux à papier, porte-mine et porte-plume, dont le manche est en forme de pied de biche, avec le poil, garnitures en argent.» Feuille d'avis de Lausanne, numéro 52, 24 déc., 2 - P.E.
porte-cigarettes n.m. TABACS - R, Lex.[75], ND4, PR[77], 1887 ; BW6, fin 19e ; DG (néol.), ø d ; GLLF, 1903, Lar. ; FEW (9, 210b), 1907, Lar.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1886 - «[...] la chambre [...] riait [...] de tant de bibelots, partout, sur la cheminée, sur le bonheur-du-jour en bois de citronnier, paniers enrubannés, figurines japonaises, bonbonnières de nacre, brûle-parfums, porte-cigarettes d'ivoire incrusté de cigognes d'or.» C. Mendès, Zo'har, 82 (Charpentier) - B.K.
porte-clefs n.m. ACCESS. - TLF (attest. isolée), 1581, d'apr. Rom. Forsch.
Au 19e - PR[72], 1835 ; DG, FEW (2, 767a), 1890-1900. Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1831 - «On donne aussi ce nom à un petit cercle d'acier qui s'ouvre, et où l'on réunit plusieurs clefs à son usage.»Acad., Dict., Suppl - B.G.
porte-collet n.m. VÊT. "pièce du costume sur laquelle se fixaient le collet et le rabat" - FEW (9, 211a), GLLF, GR[85], 1718, Acad. ; L (portecollet), cit. Saint-Simon ; absent TLF.
• porte Collet - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1711 - «[...] p[ou]r. une culotte et porte Collet [...].» Québec, Archives du Séminaire, C-5, 372, livre de comptes - TLFQ
porte-coquille n.m. plais. NATURE "escargot" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1958 - «[...] tous les porte-coquille des bois avaient mis les cornes dehors et bavaient d'aise sous la pluie.» Genevoix, Le Roman de renard, 148 (Presses de la Cité) - A.Ré.
porte-couronne n.m. littér. WW"monarque" - GLLF, 1842, Sue ; Ls, 1870, Sainte-Beuve ; TLF (porte-couronnes), cit. Verlaine, 1889.
1833 - «Il (Daniel Jovard) croyait jusqu'aux promesses des arracheurs de dents et des porte-couronnes.» Th. Gautier, Les Jeunes-France, 75 - Matoré, 314.
*1854 - «PORTE-COURONNE, adj. et s. Surnom que les poètes donnent quelquefois aux rois ou empereurs.» La Châtre, Dict.
porte-dé n.m. COUTURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1877 - «Porte-dé.» La Mode illustrée, 227, Légende - A.Ré.
porte-enseigne n.m. MILIT. - TLF, 1534 [d'apr. DDL 18] ; FEW (9, 211b), GLLF, PR[73], 1564 ; L, ø d.
• port-enseigne - TLF (port enseigne), 1529, J. et R. Parmentier. - port'enseigne : DG, FEW, GLLF, 1529, Parmentier ; Gc, Parmentier ; portenseigne : Gc, H. Est. ; Hu, Rab.
*1534 - «En chacune bande de mille hommes y aura deux port-enseignes, qui auront semblablement aussi de gages par mois, quinze livres.» Edit pour la levée de sept légions d'infanterie, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XII, 391 - P.E.
porte-enseigne n.m. MILIT. - TLF, 1534 [d'apr. DDL 18] ; FEW (9, 211b), GLLF, PR[73], 1564 ; L, ø d.
*1552 - «CONFALLONNIER, porte-enseigne. Tuscan.» Rabelais, Oeuvres complètes, Briefve déclaration, 742 (Gallimard) - P.E.
porte-enseigne n.m. MILIT. - DDL 12, 1552, Rab. ; FEW (9, 211b), GLLF, Lex.[75], PR[77], 1564 ; L, DG, R, ø d.
Add.DDL :
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1534 - «En chacune bende de mil hommes y aura deux porte-enseignes qui auront semblablement aussi de gaiges par moys quinze livres tourn.» Ordonnances nouv. faictes par le Roy nostre sire touchant les legyons de gens de pied par luy ordonnez, Ordonnance de François Ier, B.N., ms lat. 10010, folio 34 verso (Gaillot du Pré, 1535 n.s.) - J.Hé.
porte-enseigne n.m. MILIT. - TLF, 1534 ; DDL 12, 1552, Rab. ; FEW (9, 211b), GLLF, Lex.[75], PR[77], 1564 ; L, DG, R, ø d.
• porteur d'enseigne - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1534 - «Item que les compaignons seront obeissans à leurs sergens, porteurs d'enseignes ou aultres ayans charge d'iceulx ...» Ordonnances des rois de France, règne de François Ier, Ordonnance de François Ier créant sept légions d'infanterie, B.N., ms lat. 10010, folio 37 verso, VII, 145 (Impr. nat.) - J.Hé.
1535 - «Item ledict seigneur [...] a ordonne et ordonne que nulz desd. coulonnelz, cappitaines, lieuxtenans, porteurs d'enseignes, centeniers, caps desquadre [...] n'auront ung seul varlet ne homme passe es monstres qui se feront desd. bendes.» Ordonnances nouv. faictes par le Roy nostre sire touchant les legyons de gens de pied par lui ordonnez (anc. style), non paginé, correspond à folio 35 verso de la copie ms (qui a : porte enseignes) (Gaillot du Pré) - J.Hé.
porte-enseigne n.m. MILIT. - DDL 18, 1534, Ordonnances [repris in TLF] ; FEW (9, 211b), GLLF, GR[85], 1564, Indice Bible port'enseigne : Gc, FEW, GLLF, GR[85], TLF, 1529, Parmentier ; portenseigne : Hu, Rab. ; G, 1583, Est.
1531 - «ANTESIGNANVS antesignani, m.g. Porte-enseingne, qui porte le guidon en la guerre.» R. Estienne, Dictionarium, 35 v° - P.E.
porte-faix n.m. rég. ENTOMOL. - FEW (9, 211b ; rég.), ø d ; absent TLF.
1898 - «C'est le ver d'eau, nommé portebois, portebûche ou porte-faix, selon les localités ; c'est la larve de la phrygane [...]» La Vie au grand air, 1er août, 108b - G.S.
porte-fanion n.m. MILIT. - TLF (s.f.), 1900, Colette ; GLLF, GR[85], 1903, Lar. ; FEW (9, 211b), Lex.[79], 1907, Lar.
1894 - Sachs-Villatte, Enzyklopädisches Wörterbuch der französischen [...] Sprache, Teil I (Berlin) - M.B.
1895 - «PORTE-FANION. s.m. Cavalier chargé, en marche, du port des fanions distinctifs des divers états-majors d'une armée.» Guérin, Dict. des Dict., Suppl - TGLF
porte-fiche n.m. ÉQUIP. BUR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Porte fiche T.C.F., destiné à recevoir les fiches d'enregistrement de bagages : bicyclettes, valises, etc. [...]» R. mensuelle Touring-Club de France, sept., 419b - G.S.
porte-flambeau n.m. MÉTIER - FEW (9, 212a), GLLF, 1625, Stoer ; L, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1606 - «Balde va plus avant, servant de porte-flambeau aux autres [...]» [Trad.] : Folengo, Hist. maccaronique de Merlin Coccaie, 328 (Garnier) - P.E.
porte-foudre n.m. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1795 - «Porte-foudre, s.m. Wird gesagt für Canone. Quoique cette expression ne paraisse être qu'imaginée et poétique, le soldat ne saurait s'empêcher de l'avoir habituellement dans la bouche à cause de l'étonnant service que l'artillerie a rendu à la République naissante [...]» Snetlage, Nouv. dict. fr. (Gottingue) - LTP
porte-fraise n.m. ÉCON. DOM. "bâti sur lequel on dépose une fraise" - FEW (9, 212a ; "bâti de fil de fer qui soutient la fraise"), 1606 ; absent TLF.
1605 - «Amusé là jusques a trois heures, demandant souvent sa collation. La voiant arriver : "Je veu faire ma colachion su (sur) ce tambour", c'estoit le porte-fraise de sa nourrice.» J. Héroard, Journ., 1, 789 (Fayard) - P.R.
porte-goutte n.m. TECHNOL. - GLLF, 1903, Lar. ; FEW (9, 212b), 1907, Lar. ; absent TLF.
1894 - Sachs-Villatte, Enzyklopädisches Wörterbuch der französischen [...] Sprache, Teil I (Berlin) - M.B.
porte-guenille n.m. plais. MÉTIER "chiffonnier" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1874 - «ENTRE DEUX PORTE-GUENILLES. - Les affaires ne vont pas ; je pars faire un tour ; venez-vous avec moi ? [...]» Le Journ. amusant, 28 nov., 5c - G.S.
porte-guenilles n. SOCIOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1893 - «[...] la loqueteuse assemblée de culs-de-jatte, de manchots, de béquillards et d'aveugles n'est certes plus aussi au complet qu'au bel âge de la truanderie ; néanmoins, les échantillons qu'on voit là de ce monde obsédant de porte-guenilles, accouru de tous les points de l'horizon, sont toujours originaux et curieux [...]» J. Gourdault, La France pittoresque, III, 28 (Hachette) - R.R.
porte-guignon n. non conv. INJURE "pour une personne" - FEW (9, 212b), 1690, Fur. ; absent TLF.
1649 - «Voyez la belle migaurée, / voyez la gueuse reparée / Pancé que son pauure coqu / Ne luy a donné qu'vn escu / Pour le reste de la semaine / Voyez moy sa bougre de maine / Ses beaux cheueux en serpenteaux / Ses blancs soulliers dans les russeaux [...] Aute toy deuant ma boutique / Porte guignon chaude pratique / Cy non ie te getré de l'eau / Bougre de grouain de pourceau [...]» Suitte de la Gazette de la place Maubert , 6 et 7 (Mettayer) - P.E.
porte-guimpe adj. péjor. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1756 - «[...] sans dis-je faire attention à tout ce que la chronique scandaleuse nous apprend du libertinage et de l'irrégularité de tout animal porte-guimpe ou enfroqué, contentons nous de dire, que l'ennemi des hommes n'inventa jamais de machine plus propre à la destruction de l'espèce humaine, que l'innombrable diversité d'instituts Religieux, que le Papisme surtout et le Mahometisme ont adopté.» Dargir, L'Hymen réformateur des abus du mariage ou le code conjugal, xiv-xv - R.R.
porte-hottes n. MÉTIER "chiffonnier" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1882 - «Les porte-hottes ne ressemblent pas non plus â [sic] leurs aînés ; il n'y a plus d'études curieuses à entreprendre sur ces oiseaux de nuit ; mais, l'actualité aidant, l'on peut consacrer une page à un de leurs assommoirs célèbres.» J. Vallès, L'Assommoir des chiffonniers, in La Vie pop., 9 avr., 100 - R.R.
porte-huilier n.m. ÉCON. DOM. "/synon. de huilier/" - FEW (9, 212b), 1722-92, d'apr. Havard ; TLF, cit. Zola, 1876.
1710 - «Item un porte-huillier, un vinaigrier, un petit pot rond [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Pierre Rivet, 21 mai, [6] - TLFQ
porte-hydravions (navire -) loc. nom. m. AÉRON. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1925 - «Navire porte-hydravions : nave porta-idrovolanti [...]» A. Bertùccioli, Petit dict. illustré de l'aéronautique ital.-fr. et fr.-ital. (Livourne, Giusti) - P.Z.
porte-hélicoptères n.m. péjor. MAR. MILIT. - Lex.[79], v.1950 (?) ; GLLF, GR[85], 1963, Lar. ; DMC, TLF, cit. Le Monde, 1966.
1956 - «Des porte-hélicoptères seront parallèlement mis en oeuvre [...]» Science et vie, numéro 467, août, 53b - P.E.
1958 - «Une idée révolutionnaire : le porte-hélicoptères a, d'autre part, été mis au point par notre état-major, qui entend ... rester en tête des marines du monde.» Almanach Hachette 1959, 88 - M.B.
porte-jarretelles n.m. LINGERIE - TLF, 1935 (mêmes réf.) ; PR[67], 1944 ; ND2, 20e.
1935 - Sachs-Villatte, Enzyklopädisches französisch-deutsches und deutsch-französisches Wörterbuch, Nachtrag (Berlin-Schöneberg) - M.H.
porte-journaux n.m. MOBIL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1829 - «Les porte-journaux, jolie bagatelle, dont le titre indique assez la destination, mérite qu'on en dise un mot ; ils auront certainement une place sur toutes les tables rondes de salons.» La Mode, I, 294 - Fr. mod., 15, 139.
porte-laine adj. littér. NATURE - TLF, ø d.
1565 - «Soit qu'il remeine au soir son troupeau porte-laine [...]» Ronsard, Oeuvres, XIII, 96 (Didier) - P.E.
1573 - «Ou d'une Vache, ou d'un Bellier, / Ou d'un grand Mouton porte-laine [...]» Belleau, in A.-M. Schmidt, Poètes du XVIe siècle, 569-70 (Gallimard) - P.E.
1576 - «Les brebis porte-laine, et les troupeaux barbus [...]» A.-M. Schmidt, Les Amours et nouveaux eschanges des pierres précieuses, 41 (Droz-Minard) - P.E.
porte-liqueurs n.m. ÉCON. DOM. - TLF, cit. Balzac, 1837 (même texte) ; FEW, 1869 ; L, ø d ; DG (néol.), 1878, Acad.
1837 - «Le salon [...] avait [...] une table ronde à tapis sur laquelle était un porte-liqueurs.» Balzac, César Birotteau, X, 112 (SEB) - J.H.-P.W.
porte-liqueurs n.m. ÉCON. DOM. "cave à liqueurs" - TLF, 1827, C. Dupin ; DDL 3, 1837, Balzac [repris in GLLF, GR] ; L [1869], ø d ; FEW (9, 213a), 1869 "plateau" : GLLF, 1893, Dict. gén. ; TLF, 1898, Dict. gén. ; FEW, Dict. gén.
• porte liqueur - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1820 - «Un porte liqueur argenté garni de trois fioles Deux livres [...].» Montréal, Archives nationales du Québec, Greffe de Thomas Bédouin, n° 953, 19 juill. in doc. du 18 juill, [1] - TLFQ
porte-lumière n.m. INTELL. "fig. : celui qui montre la voie" - GLLF, GR[85], 1877, A. Daudet ; TLF, cit. Zola, 1883.
1862 - «Les érudits ont souri, mais eux aussi se sont arrêtés à la superficie du livre ; car, il le faut bien avouer, les érudits, ces porte-lumières, ces éclaireurs du passé, sont quelquefois privés du sens poétique.» C.-P. Monselet, Les Galanteries du XVIIIe siècle, 171 (Lévy) - R.R.
porte-manger n.m. ÉCON. DOM. "récipient à plusieurs compartiments, muni d'un couvercle, dans lequel on emporte de la nourriture chaude" - FEW (9, 213a), 1836, Acad. Suppl. ; absent TLF.
• porte mangé - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1706 - «Une Esguerre un porte mangé Couver [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Florent de Lacetiere, 10 juill., 3 - TLFQ
porte-manger n.m. ÉCON. DOM. "récipient à plusieurs compartiments, muni d'un couvercle, dans lequel on emporte de la nourriture chaude" - FEW (9, 213a), 1836, Acad. Suppl. ; absent TLF.
• porte manger - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1717 - «Item un porte manger d'etein avec son Couvercle [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Pièces judiciaires et notariales, acte n° 1571-44, 16 mars, 4 - TLFQ
porte-manteau n.m. MAR. "potence recourbée qui supporte un canot" - L, ø d ; FEW (9, 213b), 1874, Lar. ; PR[73], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1833 - «On crie de dessus le pont : Un homme à la mer ! un homme à la mer ! Le capitaine, à cette parole, fait mettre la barre à babord et masquer le grand-hunier ; la bouée de sauvetage est larguée et filée. Amène les palans du canot du porte-manteau ; jette les cages à poules et les quartiers de panneau, le long du bord !» E. Corbière, La Mer et les marins, part. V, ch. 10, 295 - R.R.
porte-musique n.m. MOBIL. MUS. - TLF, cit. Green, 1950.
1874 - «Porte-musique [en bois sculpté] [...]» La Mode illustrée, 171, Légende - A.Ré.
porte-musique n.m. MUS. "sacoche permettant de transporter des partitions" - FEW (9, 214a), GLLF, GR[85], 1914.
Add.DDL :
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1912 - «Porte-musique deux usages, pour morceaux de musique souples ou partitions rigides, en pégamoïd fin...» Tarif-album de la Manufacture de Saint-Etienne, 688 - H.C.
porte-musique n.m. ÉCON. DOM. MUS. "sacoche permettant de transporter des partitions" - DDL 34, 1912, Tarif-album de la Manufacture de Saint-Etienne [repris in TLF] ; FEW (9, 214a), GLLF, GR[85], 1914.
1896 - «Chaises dépareillées, desseins variés, Porte-musique, Tables à carte, etc, etc.» Le Soleil, 29 déc., 3, annonce (Québec) - TLFQ
porte-mètre n.m. TECHNOL. - GLLF, 1903, Lar. ; FEW (9, 213b), 1907, Lar. ; absent TLF.
1894 - Sachs-Villatte, Enzyklopädisches Wörterbuch der französischen [...] Sprache, Teil I (Berlin) - M.B.
porte-nitrate n.m. MÉD. "partie du porte-pierre qui porte le nitrate d'argent" - TLF, 1845, Journ. de méd. et de chir. pratiques (même texte) ; FEW (10, 214a), 1869 ; L, ø d.
1845 - «Chez un enfant affecté de muguet symptomatique, le crayon s'échappa du porte-nitrate et tomba dans la bouche.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, XVI, 250 - C.H.
porte-objet n.m. OPT. - FEW (9, 214a), R, GLLF, Lex.[75], PR[77], 1812, Mozin ; L, ø d.
Add.DDL :
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1808 - «20 mars. Ces mesures fixes dans la phraze sont comme le porte-objet dans le microscope.» J. Joubert, Carnets, II, 650 (Gallimard) - P.E.
porte-objet n.m. OPT. - DDL 20, 1808, Joubert [repris in GR[85], TLF] ; FEW (9, 214a), GLLF, 1812, Mozin ; L, ø d.
1756 - «En 1743, il nous vint de Londres un nouvel instrument d'optique sous le nom de microscope solaire inventé, peu de tems auparavant, par Mr. Lieberkuyn de l'Académie Royale des Sciences de Berlin ; c'est à proprement parler, une lanterne magique, éclairée par la lumière du Soleil, & dont le porte-objet, au lieu d'être peint, n'est qu'un petit morceau de verre blanc, que l'on charge d'une goutte de liqueur dans laquelle il y a des insectes, de quelques poussières, ou autres corpuscules transparens [...]» Abbé Nollet, Leçons de phys. expér., t.5, 573 (Guérin-Delatour) - P.P.
porte-oriflamme n.m. HIST. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1740 - «PORTE-ORIFLAMME. s.m. Celui qui portait l'oriflamme [...] Voyez le P. Anselme, Histoire Généalogique de la Maison de France et des grands Officiers de la Couronne, T.II. C.9 où il traite des Porte-oriflammes.» Dict. univ. de Trévouxaussi dans Boiste, 1819 - TGLF
1837 - «Au commencement de la révolution, telle était encore la popularité de l'oriflamme, que, le 14 juillet 1790, à la fête de la confédération nationale, on vit un porte-oriflamme défiler dans la procession qui se rendit au champ-de-Mars.» Le Magasin pittoresque, vol. 5, 296db - A.Ré.
1842 - Complément Acad.aussi dans : La Châtre, 1854 ; Lar. GDU, 1875 ; Guérin, 1892 - TGLF
porte-phare n.m. AUTOM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1906 - «Dans ce poids sont compris les quatre ailes, les marches-pieds, un porte-phare et le phare...» Omnia, R. pratique de la locomotion, 183 - Fr. mod., 43, 53.
porte-pinceau n.m. péjor. PEINT. "peintre" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1892 - «On avait choisi un architecte pour ne pas surexciter les compétitions des peintres ou sculpteurs. [...] Si l'on veut élire un porte-pinceau, nous ne sommes pas au bout des tiraillements. Toutes les dissidences d'école se déchaîneront [...]» Le Journ. amusant, 9 janv., 2a - G.S.
porte-piolet n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «Un accessoire plus utile est la lanière en chanvre au moyen de laquelle on accroche le piolet au poignet lors d'une grimpée dans les rochers [...] Avec le porte-piolet on résout presque partout par l'affirmative la question tant de fois débattue : faut-il garder son piolet dans le rocher ?» Echo des Alpes, numéro 3, 90 - C.T.
porte-pipes (ne pas avoir inventé les -) loc. verb. plais. CARACT. INTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1875 - « - Pas un mauvais garçon, mais un rapiat fini ! Ensuite, vous avez pu voir vous-même, Fanny, qu'il n'a pas inventé les porte-pipes. - Et ... après.» Le Journ. amusant, 29 mai, 4b - G.S.
porte-plume réservoir loc. nom. m. ÉQUIP. BUR. "stylo" - GR[85], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1912 - «Porte-plume réservoir, modèle de sûreté, pouvant se porter sans crainte de taches dans toutes les positions...» Tarif-album de la Manufacture de Saint-Etienne, 644 - H.C.
porte-porte-plume n.m. ÉQUIP. BUR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «Perplexités inconsolables des porte-porte-plumes ; embarras des circonlocutionnaires ; avachissement des périphrastiques ; tourbillonnement des mouches ; détresses ; comment faire pour ne pas nommer ce qui est, ce qui est ; quelles imaginations, pour ne pas nommer un traître, un traître [...]» Péguy, Oeuvres complètes, XII, 384 (Gallimard) - P.E.
porte-redingote n.m. plais. SOCIOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1880 - «Les porte-vestes ne peuvent en savoir autant que les porte-redingotes.» Vallès, Les Blouses, 179 (Ed. fr. réunis, 1957) - B.N.
porte-revues n.m. ÉCON. DOM. - TLF, cit., 1936 ; Lex.[79], v.1950 (?) ; GR[85], mil. 20e ; GLLF, 1963, Lar. ; DMC, cit. S. de Beauvoir, 1966.
*1955 - «Le porte-revues. Il sera fixé à la tête du lit, près du coin de repas ou de la cheminée.» Elle, 7 nov., 31 - M.B.
porte-sabots n.m. TECHNOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1922 - «Portaceppi : porte-sabots [...]» H. Offinger, Dizionario tecnico in quattro lingue (Milan, Hoepli) - P.Z.
porte-sandale n.m. RELIG. "moine" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Puis, sans rien ajouter, il [le doyen] sortit, gagna le chemin de ronde et, du pas vif et silencieux des porte-sandales, il alla aux remparts.» H. Béraud, Le Bois du Templier pendu, part. 3, ch. 2, 181 (Ed. de France) - R.R.
porte-savon n.m. ÉCON. DOM. - TLF, cit. Lotsch, 1899 (même texte) ; Lex.[79], v.1900 ; GLLF, GR[85], 1903, Lar. ; FEW (9, 215a), 1907, Lar.
1899 - Friedrich Lotsch, Wörterbuch zu modernen französischen Schriftstellern (Postdam) - M.B.
porte-seau n.m. ÉCON. DOM. "petit joug permettant de porter des seaux d'eau" - FEW (9, 215a), 1907, Lar. ; absent TLF.
• porte seau - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1873 - «Deux verloppes et un porte seau prisé estimé à deux chelins [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Georges Larue, ajout en date du 15 sept. sur doc. du 17 juill. 1869, [4] - TLFQ
porte-serviettes n.m. ÉCON. DOM. - FEW (9, 215a), GLLF, GR[85], TLF, 1890, Havard.
1868 - «PORTE-SERVIETTES. Ce porte-serviettes, destiné à un cabinet de toilette, est fait en bois tourné [...] on colle du papier brun derrière ce porte-serviettes.» La Mode illustrée, 365 - A.Ré.
1877 - La Mode illustrée, 219 - A.Ré.
porte-skis n.m. SKI "sorte de courroie pour transporter les skis" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «Porte-skis. - On est malheureusement obligé quelquefois de mettre ses skis à l'épaule ; on trouve des courroies ou des sangles de suspension pour cet usage, permettant de porter les skis en bandouilière ou comme un fusil.» L. Arnaud, trad. : Hoek et Richardson, Le Ski, 71 (Grenoble) - C.T.
porte-skis n.m. AUTOM. - TLF, cit., 1962 ; GLLF, DMC, GR[85], 1970.
1934 - «Porte-skis s'adaptant sur toute voiture.» La R. du ski, n° 9, nov., XXII, publ - C.T.
1935 - «[...] de nouveaux porte-skis pour auto 'Fix-O-Roues' s'adaptant sur la roue de secours et à l'arrière.» Ski-Sports d'hiver, n° 34, nov., 59 - C.T.
porte-totem n.m. SOCIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «Dans l'oeuvre de Dostoïevski, il y a une société complète, à savoir une société religieuse. Car tous les porte-totems de la terre n'y feront rien, et leur étymologie moins encore : pour l'homme, la religion, quelle qu'elle soit, c'est le lien. Dostoïevski ne rompt pas le faisceau.» A. Suarès, Dostoïevski, 39 (Cahiers de la Quinzaine) - J.S.
porte-verbe n.m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1947 - «Le saint est engagé comme âme totale et dans la profondeur et le silence de l'âme, il est l'homme seul devant Dieu [...] Le poète est uniquement engagé comme porte-verbe, mais dans toute la responsabilité et l'étendue du verbe.» P.-J. Jouve, Apologie du poète, 52 (Ed. G.L.M.) - J.S.
porte-verres n.m. ÉCON. DOM. "plateau servant à poser ou transporter les verres" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1808 - «[...] ou les bouteilles sont rangées, soit sur le guéridon du café, soit dans des Porte-verres d'acajou, fabriqués au Singe vert [...].» Grimod de la Reynière, Man. des amphitryons, part. 3, ch. 4, 281 - R.R.
porte-veste n.m. plais. SOCIOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1880 - «Les porte-vestes ne peuvent en savoir autant que les porte-redingotes.» Vallès, Les Blouses, 179 (Ed. fr. réunis, 1957) - B.N.
porte-visite n.m. ACCESS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1838 - «L'autre jour, j'avais fourré un insidieux billet pour elle dans mon porte-visite. Il dormait là du sommeil de l'innocence dans son berceau de moire couleur de rose [...]» Barbey d'Aurevilly, Deuxième memorandum, 186 (Stock) - P.E.
porte-voix n.m. TECHNOL. - FEW (9, 215b), GLLF, TLF, GR[85], 1680, Rich. ; L, ø d.
1672 - «Extrait d'un discours du chevalier Morland, sur un porte-voix qu'il a inventé.» Suppl. du Journ. des Sçavans, 15 févr., titre (Réimpr. in "Collection Académique", t.1, 264 ; Dijon, Desventes et Auxerre, Fournier) - P.P.
porte-épaulette n.m. non conv. MILIT. "officier" - TLF, 1885, Vallès (même texte).
1886 - «C'est qu'ils sentent, les porte-épaulettes, que l'Histoire a les yeux sur eux.» Vallès, L'Insurgé, 165 (Ed. fr. réunis, 1950) - B.N.
porte-étampe n.m. TECHNOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1922 - «Portaincudine : porte-étampe [...]» H. Offinger, Dizionario tecnico in quattro lingue (Milan, Hoepli) - P.Z.
porte-éventail n.m. ACCESS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1894 - «Quelques bibelots au sertissement de matières colorées, translucides, en cette fabrication habituelle à l'article de l'Empire du Lever du Soleil, sont accrochés aux murs. C'est un porte-éventail, une longue planchette d'un bois joliment veiné, sur lequel court en relief une plante grimpante [...]» E. et J. de Goncourt, Journ., t.4, 14 déc., 683 (Flammarion, 1959) - TGLF
sous-marin (bateau -) loc. nom. m. MAR. - GR[85], TLF, 1858, L. Figuier ; GLLF, 1870, J. Verne ; FEW (6/I, 346a), 1875, Lar. ; TLF, cit. Ledieu et Cadiat, 1890.
1840 - «Les bateaux sous-marins ou plongeurs sont destinés à stationner ou à avancer sous l'eau.» Le Magasin pittoresque, vol. 8, 225 - A.Ré.
1854 - «SOUS-MARIN, INE, adj. [...] Bateau sous-marin. Genre de bateau employé pour la navigation sous-marine.» La Châtre, Dict. - TGLF
sous-marin (bateau -) loc. nom. m. MAR. - DDL 33, 1840, Le Magasin pittoresque ; GR[85], 1857, L. Figuier ; GLLF, 1870, J. Verne ; FEW (6/I, 346a), 1875, Lar. ; TLF, cit., 1890.
• vaisseau sous-marin - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1810 - «Le vaisseau sous-marin, employé militairement, et voguant entre deux eaux, arrivera toujours à son but sans pouvoir être aperçu, ni même soupçonné [...].» Costéra, Essai sur la navigation sous-marine, 34 (Allut) - J.Hé.
sous-marin (bateau -) loc. nom. m. MAR. - DDL 33, 1840, Le Magasin pittoresque ; GR[85], 1857, L. Figuier ; GLLF, 1870, J. Verne ; FEW (6/I, 346a), 1875, Lar. ; TLF, cit., 1890.
• navire sous-marin - DHR, 1875 ; absent TLF.
1839 - «M. de Montgery a proposé la construction d'un navire sous-marin de la longueur de quatre-vingt six pieds, large de vingt-trois, et de quatorze de profondeur, ayant [...] un grand mât sur l'avant avec un beaupré. Celui-ci rentre à coulisse dans le navire et les autres, à charnières, se logent dans une coursive au milieu du tillac. La partie supérieure, munie de verres lenticulaires, est percée de plusieurs écoutilles [...].» J.S. Quesné, La Goelette sous-marine et le grand boa d'Afrique, 14-15 (Goullet) - J.Hé.
1874 - «[...] - mes amis, répondit l'ingénieur, il est inutile, au moins à propos du Nautilus, de discuter cette question des navires sous-marins.» J. Verne, L'Ile mystérieuse, 579 - FXT
tube porte-aiguille loc. nom. m. ARME - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1866 - «Cette aiguille est formée d'un fil d'acier d'environ 3 millimètres de diamètre, et terminée brusquement en pointe vers l'extrémité qui doit enflammer la charge ; à l'autre extrémité, elle est vissée dans un tube de cuivre, vissé lui-même dans la partie inférieure d'un autre tube autour duquel s'enroule un ressort en spirale ; deux gâchettes à ressort dirigent le tube porte-aiguille dans l'intérieur du tube-culasse ; ce dernier ayant été serré contre le canon au moyen de sa poignée, l'aiguille se trouve liée à la détente de la batterie et l'arme prête à être tirée.» X. Raymond, in R. des deux mondes, t.64, 15 juill., 336 - M.C.
ventre en bateau loc. nom. m. MÉD. - FEW (15/I, 80b), 1922, Lar. ; TLF, cit. Garnier-Del., 1972.
1877 - «Vers la fin de la seconde période /de la méningite tuberculeuse/, le ventre s'aplatit, se rétracte et prend une forme caractéristique que les auteurs ont appelée ventre en bateau.»A. d'Espine et C. Picot, Man. pratique des maladies de l'enfance, 195 - C.H.
1896 - «Ce liquide d'ordinaire se résorbe ; on constate alors une rétraction de la paroi abdominale ; le ventre prend la forme dite de ventre en bateau.»I. Bruhl, in G.-M. Debove et Ch. Achard, Man. de méd., V, 646 - C.H.
wagon porte-remorque loc. nom. m. CH. DE FER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1964 - «Les wagons 'porte-remorques' dits 'Kangouroo' devraient normalement permettre au chemin de fer français de rejoindre le rail américain dans le domaine du 'piggy-back', qui représente maintenant 16 % du trafic de ce dernier.» La Vie du rail, 24 mai, 41 - R.H.
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