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araignée de bastringue loc. nom. f. non conv. INJURE - E, FEW (25, 79a), 1809 ; TLF, 1881, Rigaud.
v. 1803 - «C'est l' miché qui pay' tes fricots, / Quand tu régal' tous tes maqu'raux : / Du jeu tu r'tir' ben ton épingue : / Va, pampine, araigné [sic] d' bastringue, / Fair' ta toile au dépôt d' Saint-D'nis [...]» DuvernyLa Boîte aux sottises, 6 (Daniel) - P.E.
bastringue n.m. non conv.  LOISIRS  "bal populaire" - DG, fin 18e ; E, TLF, 1800 ; BW5, ND3, PR[73], 1802 ; L, ø d.
*1800 - «Ce mot, qui semble sortir du néant, depuis quelques mois, a été très en vogue en France, et surtout à Paris, à l'époque du dernier Carnaval [...] Nous entendons par là, nous autres Français, ces rassemblements un peu populaciers, animés par la grosse gaieté des Porcherons [...] ; et ils ont même en cela un avantage réel sur nos bals de grand ton, où les moeurs ne sont peut-être pas aussi essentiellement respectées que dans un Bastringue Cousin JacquesDict. néol. (Moutardier) - LTP
bastringue n.m. non conv.  ACT. OBJET  "bagarre" - TLF, 1866 ; PR[77] ("tapage"), ø d.
1830 - «BRISE-CASSE. J' sors pas du Palais-Royal, c'est là que sera le bastringue comme hier. ROULEAU. Toi tu veux jamais aller avec les autres, c'est rue Saint-Denis que je te dis que sera la poussée ; moi je m'en vas.» Les Barricades de 1830, 23 (Levavasseur) - P.E.
bastringue n.m. non conv. LOISIRS "bal populaire" - DG, fin 18e ; E, DDL 11, TLF, DFNC, 1800 ; GLLF, 1802 ; GR[85], cit. Chateaub., 1850 ; L, Lex.[79], ø d.
*1800 - «[...] vous connaîtrez [...] la situation actuelle de nos bals, depuis Despreaux jusqu'au Bastringue. [...] Le Bastringue. Nous sommes inondés de lettres de nos correspondans, qui nous demandent avec instance, ce qu'il faut qu'ils entendent par le mot Bastringue, ce mot les désole [...] Le Bastringue restait toujours sous les voiles du mystère, lorsqu'un aveugle, homme de lettres de son métier, le tira de l'obscurité et le revêtit de toute la pompe de la poësie. Cher [sic] demoiselles, voulez-vous danser, / V'là le Bastringue, v'là le Bastringue, / Cher demoiselles, voulez-vous danser, / V'là le Bastringue qui va commencer. Tout Paris accueillit avec transport ce vaudeville ; les jolies femmes le chantèrent, les jeunes gens le fredonnèrent ; Brunet lui donna un air plus piquant, au théâtre de la Montansier ; bientôt le Bastringue fut à la mode ; mais je ne sais par quelle fatalité, ce mot sonore fut appliqué à ces bals où le bon goût et la décence ne président pas essentiellement. Enfin, il est convenu d'appeler Bastringue, ces réunions bruyantes, où des fiers-à-bras, armés de leurs pipes, font sauter en cadence les cuisinières, à un prix modique, que l'on consomme en rafraîchissemens.» Le Citoyen fr. , Feuilleton, n° 105, 8 ventôse an VIII et n° 108, 11 ventôse - P.E.