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basse de viole loc. nom. f. INSTR. MUS. - FEW (14, 367b), 1669, Widerhold ; TLF, 1670, Molière ; L, Molière ; DG, PR[73], GLLF, ø d.
1636 - «Il est aisé de conclure que les sixièmes des basses de viole et les dixièmes des grands Tuorbes sont faites de 48 ou de 50 et 60 boyaux.» Mersenne, Harmonie universelle, 3 (Paris) - Wright-M.R.
*v. 1703 - «La basse de viole, que les Italiens appellent aussi 'viola di gamba', c'est-à-dire, viole de jambe, parce qu'on la tient entre les jambes. Brossard /1703/ dit qu'on la nomme aussi viole de jambe.» Encyclopédie, XVII, 310 (1765) - Wright-M.R.
cass (Cour de -) loc. nom. f. abrév. de Cour de cassationarg. ARG. JUST. ARG. CRIM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1950 - «On abrège, comme on ferait d'un mot simple, une locution composée : la Cour de cass(ation) [...]» Marouzeau, Aspects du fr., 96 - K.G.
Chambre basse loc. nom. f. HIST. Angleterre- TLF, cit. Erckmann-Chatrian, 1870 ; L, DG, GLLF, GR[85], ø d.
1690 - «CHAMBRE. s.f. [...] La Chambre haute et la Chambre basse, sont les deux Chambres qui composent le Parlement d'Angleterre. La Chambre haute est la Chambre des Seigneurs : la Chambre basse, est celle des Communes, ou des Députés des villes.» Furetière, Dict. - TGLF
1719 - «Le 3 [décembre] il se tint une Assemblée de plus de soixante des principaux Membres de la Chambre Basse, du parti de la Cour, dans le Bureau de M. Craggs [...]» Le Nouv. Mercure, déc., 136 - P.E.
1745 - «[...] les Membres de la Convention, à l'imitation du Parlement, s'étoient partagés en deux Chambres, la haute et la basse [...] c'étoit l'avis des Membres de la Chambre basse. Les autres (c'étoit ceux de la Chambre haute) [...]» Réflexions libres et désintéressées d'un député à la Chambre basse du parlement d'Angleterre, 27 (A Edimbourg) - P.E.
cour (faire la -) loc. verb. AFFECT. "en termes de rapports amoureux" - L (cit.), TLF, GR[85], 1651, Corn. ; DEL, 17e ; GLLF, cit. Musset.
1634 - «Quel fruict espere tu de ta perseverance / A la traicter tousjours avec indifference ? / Aupres d'elle assidu sans luy parler d'amour, / Veux tu qu'elle commence à te faire la cour ?» Corneille, La Veuve, 27 (Droz, 1954) - P.E.
Cour de cassation loc. nom. f. DR. - TLF, 1804, d'apr. Duvergier ; DG, GLLF, L, PR[73], ø d.
1790 - In Buchez et Roux, Hist. parlementaire de la Révolution fr., V, 461, in HLF, IX, 2, 1036 - LTP
Compl.FEW (2/II, 1433b) (1804)
1804 - «Le Tribunal de Cassation prend la dénomination de Cour de Cassation [...]» Sénatus-Consulte organique, 28 floréal an XII-18 mai, in Les Constitutions de la France depuis 1789, 206 (Garnier-Flammarion) - LTP
cour suprême loc. nom. f. JUST. "/aux États-Unis/" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.en France "cours de cassation" : GLLF, DHR, 1838, Balzac ; TLF, cit., 1945
1801 - «Je tiens ce fait d'un des juges de la cour suprême de New-York, M George Ludlow, chez qui cet officier avoit logé deux fois.» M. Crèvecoeur, Voyage dans la Haute Pensylvanie et dans l'État de New-York, 242 - FXT
1834 - «La cour suprême des Etats-Unis se tient dans une des salles basses du Capitole.» Trad. : T. Hamilton, Les Hommes et les moeurs aux Etats-Unis, II, 77 (Slatkine) - P.E.
cul de basse-fosse (jeter dans un -) loc. verb. JUST. - TLF (jeter en -), cit. Gautier, 1863.cul de basse-fosse : FEW (2, 1515b), 1688 ; GLLF, Chateaub.
1790 - «Jeter dans un cul de basse-fosse : expression ministérielle de l'ancien régime.» Mr de L'Epithète, Dict. national et anecdotique, Append. (s.v. cul de basse-fosse) (Paris) - LTP
doigt de cour (faire un - (à)) loc. verb. ÉROT. - DDL 18, 1843 [repris in GR] ; L, ø d ; TLF, cit. Proust, 1922 ; GLLF, ø d.
1785 - «LE MAGISTER, bas. Allez devant, Mame Claudine, laissez-moi faire un petit doigt de cour. CLAUDINE, bas. Je le veux ben... (A Annette). Annette, écoutez Monsieur...» Guillemain, Annette et Basile, 23 (Petite bibl. des théâtres) - P.E.
1825 - «Il pensait, qu'il était trop grand / Pour se laisser, comme un enfant, / Donner encor sur le derrière, / Et qu'au reste, à son âge, où chacun fait l'amour, / Il pouvait faire aussi son petit doigt de cour.» Parigot, Télémaque travesti, 107 (Sanson) - P.E.
doigt de cour (faire un - (à)) loc. verb. ÉROT. - DDL 18, 1843 [repris in GR] ; L, ø d ; TLF, cit. Proust, 1922 ; GLLF, ø d.
• faire deux doigts de cour à - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1825 - «Acciolin, leur chef, voit les traits enchanteurs / De Blanche, qui subit une assez rude épreuve ; / Il fait deux doigts de cour à la charmante veuve [...]» J.B. Simonnin, Le Mérite des femmes travesti, 32 (Louis) - P.E.
doigt de cour à (faire un -) loc. verb. ÉROT. - L, DG, ø d ; TLF, cit. Proust, 1922 ; R, GLLF, PR[77], ø d.
1843 - «Vous n'ignorez pas sans doute que M. César m'a fait un doigt de cour.» Dupeuty, Cormon et Saint-Amand, Le Trombone du régiment, I, ii - B.W.
greffier de la cour martiale loc. nom. m. MÉTIER MILIT. - TLF, ø d.
1791 - «Greffier de la cour martiale : Dans le tribunal militaire appelé cour martiale, l'écrivain de la place fait fonction de greffier ; à son défaut c'est le greffier de la commune. Ni l'un, ni l'autre, n'a, pour cet objet, de traitement fixe, mais il est payé de ses vacations à raison de son travail.» Gautier, Dict. de la Constitution (Paris) - LTP
Haute cour nationale loc. nom. f. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «[...] elle /L'Ass. nat./ constituera la Haute-cour-nationale.» Danton, Discours à l'Assemblée nationale, 10 nov., in Frey, 222 - LTP
1791 - «Haute cour nationale : Tribunal établi pour juger les crimes de lèze-nation.» Gautier, Dict. de la Constitution (Paris) - LTP
montagne (basse -) loc. nom. f. GÉOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1895 - «Nous n'avons même pu relater toutes les courses faites dans la basse montagne, signalons cependant deux ascensions effectuées autour d'Albertville [...]» R. alpine, numéro 7, juin, 207 - C.T.
parti de la cour loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - TLF, ø d.
1787 - «L'assemblée de notables est toujours fort orageuse. Nos sociétés sont, comme elle, divisées en deux partis que l'on nomme le parti de la cour et celui de l'opposition.» Corresp. littéraire secrète, 11 mars, in Proschwitz, Le Vocab. politique au XVIIIe siècle, in Fr. mod., 34, 98 - LTP
voltige (de basse -) loc. adj. plais. VALEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «L'article Cartier m'a fait [...] rigoler. Après j'ai confectionné la grille de La Ferté, puis celle de Toureu dans Les Nouvelles littéraires. Bien sûr, c'est de basse voltige, dira-t-on. Mais j'aimerai toujours ces petits jeux de crâne [...]» A. Sarrazin, Let. à Julien, 4 août, 160 (Pauvert, Livre de poche, 1973) - K.G.
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