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chausses (faire une écurie de ses -) loc. verb. non conv. SANTÉ "avoir un bubon à l'aine, ou une maladie vénérienne" - FEW (11, 349b), 1640, Oudin ; DEL, 1690 (?) ; absent TLF.
• faire une étable de ses chausses
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1627 - «Verolé, qui a fait une estable de ses chausses [...] Der die Frantzosen hat / der mit Frantzösischer Müntz umbgehet [...]» D. MartinLes Colloques fr. et all. (Strasbourg, Faculté des Lettres) - P.E.
1640 - «[...] il a fait vne Estable de ses chausses. Voyez à Escurie.» OudinCuriositez fr., 603 (Slatkine) - P.E.
chausses (faire une écurie de ses -) loc. verb. non conv. SANTÉ "avoir un bubon à l'aine, ou une maladie vénérienne" - absent TLF
Compl.FEW (11, 349b) (mêmes réf.)
1640 - «faire vne Escurie de ses chausses .i. auoir des poulains en l'aine. C'est vne allusion du mot de poulain.» OudinCuriositez fr., 194 (Slatkine) - P.E.
cul (tenir qqn au - et aux chausses) loc. verb. non conv.  RELAT.  "fig." - FEW (2, 71a), 1616 ; L, DG, R, GLLF, Molière ; DELF, cit. Fur. ; TLF, ø d.
1612 - «[...] le monde est friant de ce qui parle des Iesuites, comme vne Truye en couche, de laict doux, on les tient au cul et aux chausses, de telles sortes, que ie ne sçay ce qu'ils pourront deuenir ceste annee.» Le Voy. de Me Guillaume en l'autre monde vers Henry le Grand, 23 (Paris) - P.E.
*1640 - «[...] on le tient au Cul et aux chausses .i. il est pris de tous les costez. vulg.» OudinCuriositez fr., 144 (Slatkine) - P.E.
haut-de-chausses n.m. VÊT. - Gc (hault de chausses), FEW (2, 71a), R, GLLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1546, Rab. ; DG, 16e, Rab. ; L, 16e, Mont.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1490 - «Demie aune escarlate de Fleurance ... pour faire ung bas de chausses pour l'attacher à ung hault de chausses my-parties de satin blanc et tanné, bandées de drap d'or raz tanné.» Inventaire de 1490, in E. Viollet-le-DucDict. raisonné du mobilier fr. de l'époque carlovingienne à la Renaissance, t. III, 155 (Morel, 1872) - M.C.E.
lie-chausses n.m. rég.  Périgord VÊT.  "jarretière" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1899 - «Le véritable, c'était un petit saint de pierre qu'on avait tiré de sa niche et que chacun prenait pour se frotter la partie malade, ou se faire frotter par un voisin, lorsque les douleurs étaient dans l'échine ou dans les reins [...] des fois, des vieilles, percluses de douleurs, qui n'avaient pas peur de montrer leurs lie-chausses ou jarretières, se le fourraient sous les cottes, ayant fiance que le frottement sur la peau avait plus de vertu. Ah ! il en voyait de belles, le pauvre diable de saint ! [...] De la cohue pressée sortaient des hommes qui se reboutonnaient, des femmes qui s'agrafaient ou rattachaient leurs bas bleus avec le bout de chanvre ou de lisière qui leur servait de lie-chausses Le RoyJacquou le Croquant , 182 et 187 (Livre de poche) - J.H.