Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme
options d'affichagecatégorie :
barre n.f. GÉOGR.  "à-pic" - FEW (1, 259a ; rég., barra), GLLF, ND4, ø d ; absent TLF.
1921 - «Redressées en plis serrés, elles forment ces 'barres' caractéristiques de la Provence, que les vallées percent en 'clues' étroites.» E. de Martonne, Les Régions géographiques de la France, XIV, 152 - R.R.
*1957 - Pagnol, La Gloire de mon père, 115 - R.R.
*1973 - «Des lignes de crêtes chauves, les 'barres' orientées Est-Ouest, s'y succèdent.» Michelin, Côte d'Azur - Haute Provence, 12 - R.R.
barre n.f. CH. DE FER  "rail" - DG, ND4, ø d ; absent TLF.
1800-01 - «Les chariots employés sur ce chemin étaient en forme de camions ou de pyramides tronquées, élevés sur quatre roues évasées, et portant dans leur rainure sur la barre de fonte qui forme le conduit ou le Chemin de fer [...] On a fabriqué de ces Chemins avec des barres ou tringles de bois [...]» O'Reilly, Annales des arts et manufactures, 4, 77-82 - Wexler, 26.
1825 - Delaistre, Science de l'ingénieur, I, 121 - Wexler, 19.
1826 - «Chemin à barres [...]» Brot, in Journ. des savants, 209 - Wexler, 19.
1829 - «[...] la double voie en fer forgé à 4 rangs de barres [...]» Grangez, in Journ. du génie civil, 2, 542 - Wexler, 43.
1829 - Annales des mines, 5, 12 - Wexler, 57.
1834 - Biot, in Man. des chemins de fer, 5 - Wexler, 127.
barre n.f. MILIT.  "punition" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1868 - «Courrier français du 1er mars 1868. Détails sur les tortures administratives et militaires, le silo, la barre, la crapaudine, le clou.» L.A. Blanqui, Cahier 3, 3e série, Bibl. nat., ms 9592/3, 191 verso - J.Hé.
1878 - «BARRE s.f. - Art milit. Peine à laquelle on soumet les hommes que n'a pu dompter celle du silo.» Lar. GDU, Suppl. 1 - TGLF
barre n.f. CHORÉGR. - TLF, 1928, Lar. ; GLLF, GR[85], ø d.
1857 - «[...] de distance en distance, des barres rondes en bois, recouvertes de vieux velours rouge.» Ch. de Boigne, Petits mémoires de l'Opéra, 17 (Libr. nouv.) - E.R.
1861 - «Exercices à la barre [...]» A. Bournonville, Etudes chorégraphiques, 17 (Copenhague) - E.R.
1895 - «Le long des murs sont disposées des barres d'appui employées dans les 'exercices à la Barre' par lesquels toute leçon de danse doit commencer.» M. Emmanuel, Essai sur l'orchestique grecque, 222 (Hachette) - E.R.
barre n.f. non conv. SANTÉ "douleur interne" - TLF, cit. Mauriac, 1923 ; GLLF, cit. Duhamel ; GR[85], ø d.
1846 - «FANFINETTE. Ma pauvre Arsène... ça m'a donné une barre... je ne pourrai pas dîner !... (Elle se lève.)» Mélesville et Carmouche, Le Bonhomme Richard, 66 (M. Lévy) - P.E.
barre (faire la -) loc. verb. CHORÉGR. - GR[85] (- une -), ø d ; absent TLF.
1931 - «Faire la barre. Série d'exercices d'assouplissement exécutés en se tenant à la barre.» A. Meunier, La Danse classique. Ecole française, 130 (F. Didot) - E.R.
barre (sentir sa -) loc. verb. non conv.  "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1831 - «[...] une femme qui vous fait sentir votre barre et qui sent aussi la sienne pour vous.» Mérimée à Beyle, in Mérimée, Corresp. gén., I, 93-4 - P.W.
1850 - «Je crains qu'arrivé à C/onstantino/P/le vous ne sentiez trop votre barre.» Mérimée, Corresp. gén., VI, 119 - P.W.
barre d'accouplement n.f. MÉCAN. - TLF, cit. Tinard, 1951 ; PR[73], ø d.
1901 - «[...] un pignon d'angle qui engrène avec un secteur solidaire de la barre d'accouplement des roues d'avant.» La Nature, I, 431 - Fr. mod., 42, 249.
barre d'appui loc. nom. f. CHORÉGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. barre, n.f. : TLF, 1928, Lar. ; GLLF, GR[85], ø d.
1855 - «[...] tout autour de la pièce sont adaptées des barres d'appui contre lesquelles les sujets dansants viennent se tordre les pieds, se cambrer les reins, se renverser les jambes.» N. Roqueplan, Les Coulisses de l'Opéra, 57 (Libr. nouv.) - E.R.
1895 - «Le long des murs sont disposées des barres d'appui employées dans les 'exercices à la Barre' par lesquels toute leçon de danse doit commencer.» M. Emmanuel, Essai sur l'orchestique grecque, 222 (Hachette) - E.R.
barre de fer (être -) loc. verb. POUVOIR "fig. : être inflexible" - L, DEL, GR[85], cit. Saint-Simon ; absent TLF. barre de fer "homme inflexible" : L, ø d ; GLLF, GR[85], cit. Renan, 1883 ; DEL, ø d
Au 19e :
1842 - «Je suis ici barre de fer, rien ne doit être fait que je ne le sache et par mes ordres.» A. de Saint-Arnaud, Let., I, 425 (M. Lévy) - P.E.
1853 - «[...] il n'eût jamais possédé la souplesse des Mazarin et des Guizot. Au milieu des complications de la politique contemporaine, sa fibre irritée l'eût poussé dans les extrêmes. Au pouvoir, M. Carrel se fût fait barre de fer et peut-être pis que cela [...]» H. Castille, Les Hommes et les moeurs en France sous le règne de Louis-Philippe, 170 (Henneton) - P.E.
barre de sérac loc. nom. f. GLACIOL. - In Ga [1970] ; absent TLF. barre rocheuse : GLLF, ø d
1970 - «Une fissure, un surplomb, une barre de sérac... voilà des questions ; les réponses sont apportées par la technique qui est à la fois amour, instinct et réflexion. C'est pourquoi il y a une façon de se servir d'une prise selon qu'elle est prenante ou fuyante, de se rétablir sur un étrier, de cramponner suivant que la pente est très raide ou moyennement inclinée [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 79, oct., 327 - C.T.
barre du cou/col (rompre/casser la - à qqn) loc. verb. non conv. ACT. OBJET - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1794 - «[...] j'ai gardé le lit depuis la dégelée que j'ai reçue au Palais Egalité, redevenu Palais-Royal. Je voulais absolument pincer ce maudit auteur du Tableau de Paris, en vaudeville, qui ne se taira jamais qu'on ne lui ait rompu la barre du col.» L.A. Pitou, Tableau de Paris, en vaudeville, n° 3, 22 - P.E.
1843 - «Avant qu' la garde m'emmène / J' vas t' casser la barr' du cou. / Attrap', c'est le premier coup !» B. Lamôme, in Paris chantant, 20 (Lavigne) - P.E.
contre-barre n.f. HÉRALD. - L, DG, ø d ; absent TLF.
1707 - «Contre-barre, contra stanga, fem.» Oudin, Dict. françois et ital., continué par L. Ferretti (Lyon) - P.Z.
coup de barre loc. nom. m. non conv.  SANTÉ  "fatigue" - E, 1929 ; TLF, ø d.
1897 - «[...] habituellement la fièvre jaune débute brusquement. [...] Une douleur lombaire intense (coup de barre) éclate, accompagnée de constriction épigastrique [...]»J. Gasser, in G.-M. Debove et Ch. Achard, Man. de méd., VIII, 478 - C.H.